† OPHTALMOIATRIE. s. f. Médecine oculaire. On écrit aussi Ophthalmoiâtrie.
† OPHTALMOIÂTRIQUE. adj. des 2 g. Qui a rapport à l’ophtalmoiâtrie. On écrit aussi Ophhalmoiâtrique.
OPHTALMOLOGIE, s. f. Partie de l’anatomie qui traite des yeux. — Discours sur les yeux. — † On écrit aussi Ophthalmologie.
† OPHTALMOLOGIQUE. adj. des 2 g. Il se dit de ce qui concerne l’ophtalmologie. Partie ophtalmologique. Discours ophtalmologique. On écrit aussi Ophthalmologique.
† OPHTALMOMETRE. s. m. Sorte de compas d’épaisseur, dont on faisait usage pour démontrer et fixer la grandeur des chambres de l’humeur aqueuse. On écrit Ophthalmomètre.
† OPHTALMOMÉTRIQUE. adj. des 2 g. Qui concerne l’ophtalmométrie. On écrit aussi Ophthalmométrique.
† OPHTALMONOSOLOGDE. s. f. méd. Traité des maladies de l’œil. On écrit aussi Ophthalmo-nosologie.
† OPHTALMONOSOLOGIQUE. adj. des 2 g. méd. Qui a rapport à l’ophtalmonosologie. On écrit aussi Ophthalmonosologique.
† OPHTALMOPHYME. s. m. Tuméfaction du globe de l’œil. On écrit aussi Ophthalmophyme.
† OPHTALMOPONIE. s. f. v. OPHTALMIE.
† OPHTALMOPTOSE. s. f. méd. Saillie de l’œil produite par l’hydrophtalmie. On écrit aussi Ophtalmoplose.
OPHTALMORRAGIE. s. f. méd. Hémorragie ou écoulement de sang par les yeux. On écrit aussi Ophthalmorrhagie.
† OPTHALMORRAGIQUE. adj. des 2 g. méd. Qui est relatif à l’ophtalmorragie. On écrit aussi Ophlthalmorrhagique.
OPHTALMOSCOPIE. s. f. méd. Art de connaître le tempérament ou le caractère d’une personne, par l’inspection des yeux. On écrit aussi Ophthalmoscopie.
† OPHTALMOSCOPIQUE. adj. des 2 g. méd. Il le dit de ce qui concerne l’ophtalmoscopie. Art ophtalmoscopique. Divination ophtalmoscopique. On écrit aussi Ophtltalmoscopique.
OPHTALMOSTATE. s. m. Instrument dont se servent les oculistes pour fixer le globe de 1 œil dans certaines opérations. On écrit aussi Ophthalmostate.
† OPHTALMOTHÉR APEUTIQUE. adj. des 2 g. Thérapeutique oculaire. On écrit aussi Ophthalmo-thérapeutique.
OPHTALMOTOMIE. s. f. Dissection anatomique de l’œil. Il pratique l’ophtalmotomie. On écrit aussi Ophthalmotomie.
† OPHTALMOTOMIQUE. adj. des 2 g. Qui concerne l’ophtalmotomie. Dissection ophthalmo-tomique. On écrit aussi Ophthalmotomique.
† OPHTALMOXYSE. s. f. Scarification sur la membrane conjonctive de l’œil, dans l’ophtalmie. On écrit aussi Ophthalmoxyse.
OPHTALMOXYSTRE. s. m. chir. Très-petite brosse qui sert pour scarifier les paupières. On écrit aussi Ophthalmoxystre.
OPIACÉ, ÉE. adj. Il se dit des médicaments qui contiennent de l’opium.- † Il est aussi substantif. Les opiacés.
OPIAT. s. m. ou OPIATE. s. f. pharm. Sorte d’électuaire d’une consistance un peu molle, et dans lequel il entre divers ingrédients. — Certaine pâte dont on se sert pour nettoyer les dents. — † On appelle, Opiat anthelmintique, un composé d’oxymel scillitique, de sulfate de potasse, et de poudres des racines de jalap et de valériane ; — † dentifrice, du miel rosat auquel on ajoute des os calcinés, de la terre sigillée, du corail rouge, de la cannelle, de la laque carminée, et de l’huile
de girofle ; — † d’Helvétius, un mélangé de titrons, de noix muscade, de girofle et de gingembre confits, d’opiat de Salomon, de cannelle, de cascarille, de sirop d’œillet, et d’huiles volatiles de cannelle et de girofle ; † de Salomon, un composé de racines d’acorus, d’année, de fraxinelle, du contrayerva, de gentiane, de bois d’aloès, de cascarille, de macis, de petit cardamome, d’écorce de citron, de graines de chardon bénit, etc., etc. ; — † fébrifuge, un mélange de miel blanc, de sirop de capillaire, de carbonate de potasse et de quinquina en poudre ; — † mésentérique, un composé de gomme ammoniaque, de séné, de protochlorure de mercure, de racine d’arum, d’aloès soccotrin, de poudre cornachine, de rhubarbe, de limaille de fer, et de sirop de pommes composé ; — † somnifère, un composé de roses rouges, de fleurs de violettes, de graines de jusquiame blanche, de laitue, de pavot blanc, de pourpier, de cannelle, de psyllium, de gingembre, de noix muscade, etc., etc.
† OPICIENS. s. m. pl. Anciens peuples qui habitaient une partie de la Cauipanie.
OPICONSIVES. s. f.pl. Fêtes qui se célébraient à Rome, en l’honneur d’Ops Consiva.
OPICTIIES. s. m. pl. Genre de poissons qui ont de la ressemblance avec les serpents.
† OPIGÈNE. s. f. pris adjectiv. myth. Surnom de Junon, comme protectrice des femmes romaines en couche.
OPILATIF, TIVE. adj. Se dit de tout ce qui peut boucher les passages, les conduits du corps des animaux. — Qui peut causer des obstructions. Les viandes difficiles à digérer sont opilatives.
OPILATION. s. f. C’est la même chose qu’obstruction. Il a une opilation à la rate.
OPILE. s. m. Genre d’insectes de l’ordre des coléoptères. — Espèce d’arbrisseau qui croît aux Indes. — Sorte de coquille.
OPILER. v. a. Boucher, causer obstruction dans les vaisseaux et dans les conduits du dedans du corps de l’animal. = OPILÉ, ÉE. part.
OPIMES. adj. f. pl. antiq. Dépouilles opimes, celles que remportait un général d’armée romaine qui avait tué de sa main le général ennemi.
OPIMIEN. adj. m. Il se dit d’un vin exquis qui fut recueilli sous le consulat de L. Opimius et de Q. Fabius Maximus.
OPINANT, s. m. Celui qui opine dans une délibération soumise à une assemblée. Tout le monde fut de l’avis du premier opinant. — Opinant. † Participe présent du verbe Opiner.
OPINATEURS. s. m. pl. † antiq. Officiers qui étaient chargés du soin de veiller à l’exécution des marchés arrêtés pour la fourniture des vivres et des fourrages de l’armée.
OPINER, v. n. Dire son avis dans une compagnie, dans une assemblée, sur une chose qu’on a mise en délibération. — Opiner du bonnet, être de l’avis des autres, sans y rien ajouter ni diminuer : ce qui se dit, parce que, selon l’usage, un juge ne fait qu'ôter son bonnet, sans rien dire, lorsqu’il est du même sentiment que ceux qui en ont parlé avant lui. — Les Athéniens opinaient de la main, en étendant la main vers le magistrat qu’ils élisaient, ou vers l’orateur dont ils suivaient l’avis.
OPINIÂTRE, adj. des 2 g. Obstiné, entêté, qui est trop fortement attaché à son opinion, à sa volonté. — Combat opiniâtre, un combat soutenu long-temps avec vigueur de part et d’autre. — Travail opiniâtre, travail où l’on persiste malgré toutes les difficultés. — Un mal opiniâtre, un rhume opiniâtre, etc., un mal, un rhume, etc., qui dure long-temps, qui résiste aux remèdes, et qu’on a peine à guérir. — Il est aussi substantif. C’est un opiniâtre. Je hais les opiniâtres.
OPINIÂTREMENT, adverb. Avec opiniâtreté, entêtement ; d’une manière opiniâtre. — Avec fermeté, constance.
OPINIÂTRER. v. a. Soutenir avec opiniâtreté, obstiner quelqu’un, le rendre opiniâtre. — Opiniâtrer le combat, se battre long-temps et avec acharnement. — Opiniâtrer un enfant, l’obstiner. — S’opiniâtrer. v. pron. Soutenir un fait, une proposition avec opiniâtreté. S’obstiner, s’entêter, mettre de l’opiniâtreté OPINIÂTRÉ, ÉE. p.
OPINIÂTRETÉ, s. f. Obstination ; trop grand attachement à son opinion, à sa volonté. En bonne part, constance, persévérance.
OPINION, s. f. Avis, sentiment de celui qui opine sur quelque affaire mise en délibération. Jugement que l’on fait avec quelque fondement. — Jugement que l’on porte sur une chose ou sur une personne. — Sentiment. C’est votre opinion, ce n’est pas la mienne. — L’opinion publique, l’opinion générale, ou simplement, L’opinion, ce que le public pense sur quelque chose. — prov. L’opinion est la reine du monde. — log. Croyance probable. — C’est là une affaire d’opinion, sur laquelle chacun peut penser comme il lui plait. C’est une opinion, une assertion qui n’est pas sûre. — Vœu ou décision qu’émet un membre dans une assemblée. — Aller aux opinions par assis et levé, lorsque dans une assemblée une proposition a été discutée, ceux qui sont d’avis de l’adopter se lèvent, et ceux de l’avis contraire restent assis. v. ÉPREUVE. — † myth. Divinité qui présidait à tous les sentiments des hommes. — † Figure allégorique d’une femme assez belle, audacieuse, et cherchant à s’appuyer sur tout ce qui l’entoure. Elle étend un sceptre et une couronne sur le globe de la terre, comme se regardant la reine du monde. — † Le Tasse, dans son poëme de Renaud, place l’Opinion sur le seuil du temple de la Beauté, et la peint avec ces vives couleurs : « Une femme est assise à l’entrée de ce temple. Il est difficile de la peindre : c’est la mobilité, l’instabilité. Elle se multiplie, se change à l’infini. On la voit en même temps à toutes les portes ; partout la même, toujours dissemblable, jeune, vieille, triste, gaie, brune, blonde en même temps, elle réunit tous les contrastes, les charmes et les grâces de tous les temps, de tous les lieux, de tous les goûts. Son esprit et son caractère sont aussi changeants que sa figure ; elle est avide de nouveautés, de modes ; des vêtements découpés par bandes toutes inégales, toutes chamarrées à l’infini, voltigent au moindre souffle, et prennent, suivant ses idées, toutes les formes imaginables. Ses choix et ses jugements varient avec la même rapidité. L’Opinion, reine de l’univers, domine tous les âges, tous les sexes, toutes les conditions, fascine tous les sens, toutes les facultés de l'âme ; afflige, console, réjouit, épouvante, égorge à son gré les faibles mortels Son pouvoir suprême est toujours arbitraire ; sans cesse elle élève, détruit, change, rétablit. Jamais elle n’est vaincue que par elle-même, et ses propres défaites sont pour elle autant de triomphes. La Prévention, l’Entêtement, le Caprice, le Mensonge, la Frivolité, sont les fidèles ministres de ses volontés. "
OPIPIXCAN. s. m. Espèce de canard sauvage que l’on trouve au Mexique.
OPISTHOCYPHOSE. s. f. méd. État de celui qui est bossu par derrière ; cambrure, courbure de l’épine du dos.
OPISTHODOME. s. m. antiq. Trésor public à Athènes, placé derrière le temple de Minerve. — Partie postérieure d’un temple.
OPISTHOGASTRIQUE. adj. des 2 g. méd. Se dit du tronc cœliaque qui naît derrière la partie supérieure de l’estomac. — Il est aussi substantif L’opisthogastrique.
