Arrêté, ée, adject., se dit du lion-léopardé, du léopard, du cerf, de la vache, et de tout autre quadrupède qui paraît sur ses quatre pates sans qu’aucune soit levée ou devance l’autre.
Arrière-ban ; subst. masc., c’est la convocation que le Roi faisait de sa Noblesse, pour aller à la guerre, tant de ses vassaux que des vassaux de ses vassaux. Depuis plusieurs siècles ces deux mots Ban et Arrière-ban, ont été joints ensemble pour signifier la convocation des hommes fieffés au service du Roi. Les uns se rendaient à l’Arrière-ban avec l’équipage de chevaliers, les antres avec celui d’écuyers ou d’archers, selon la qualité du fief. Cette milice était bonne du temps de Louis XI ; sous Louis XII et François Ier, elle dégénéra ; l’Arrière-ban déchut sous Henri II. On n’en a point convoqué depuis 1674 qu’il fut assemblé sur la Meuse, sous le commandement du marquis de Rochefort. Anciennement le ban et l’Arrière-ban différaient en ceci que les barons et autres vassaux du Roi formaient le ban, et les hommes coutumiers de ces vassaux l’Arrière-ban : que le Roi convoquait le ban, et les barons et autres seigneurs l’Arrière-ban.
Arrière-fief, subst. masc. C’était un fief qui dépendait d’un autre fief. Voyez Fief. Les arrières-fiefs commencèrent au temps où les comtes et les ducs rendirent leurs gouvernements héréditaires. Ils distribuèrent alors à leurs officiers certaines parties du domaine royal,