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ARB

quand il n’a point de branches ; écimé, quand sa cime paraît coupée ; fruité, lorsqu’il porte un fruit d’un autre émail ; c’est ainsi qu’on distingue dans l’écu le cerisier, le chêne, le noyer, l’olivier, le pin, le pommier, etc. ; mouvant, lorsqu’il paraît mouvoir de la pointe de l’écu, sa racine ne paraissant pas ; ombragé, quand ses feuilles sont d’un autre émail ; nourri, quand le fût paraît coupé près de la racine ; sec, quand il n’a point de feuilles, et terrassé, lorsqu’il est planté sur une terre du même émail ou d’un émail différent.

On ne doit se servir du mot arbre, en blasonnant, que lorsqu’on n’en peut désigner l’espèce.

Dubocage de Bléville, de Gainneville, en Normandie : d’azur, à trois arbres arrachés d’argent.
de la Fresnaye de Saint-Aignan, en la même province : de gueules, à trois fresnes d’or.
de Fauque de Jonquières, en Provence : de gueules, à deux hêtres d’or, accompagnés en chef d’un faucon d’argent.
de Nogaret de la Valette et de Roqueserrière, en Languedoc : d’argent, au noyer arraché de sinople ; au chef de gueules, chargé d’une croisette potencée du champ.
de la Vaissière de Verduzan, originaire d’Auvergne : d’azur, au noisetier d’or.

Arbre généalogique, subs, masc., disposition d’écussons d’armoiries posés sur des figures en forme de branches d’arbres qui partent du tronc. L’Arbre généalogique était nécessaire, quand il s’agissait d’être reçu dans un ordre de chevalerie, qui exigeait des preuves de noblesse, ou d’être reçu dans un chapitre noble.

Sur le tronc de l’arbre se trouvait l’écusson de celui qui faisait ses preuves, que l’on nommait le présenté.

Au premier rang au-dessus, il y avait deux écussons ; celui du père à droite, celui de la mère à gauche.

Au deuxième rang plus haut, quatre écussons ; l’aïeul paternel et sa femme à droite, l’aïeul maternel et sa femme à gauche.

Au troisième rang, huit écussons ; les bisaïeux paternels à droite, les bisaïeux maternels à gauche.

Au quatrième rang, qui est le plus élevé, seize écussons ; huit à droite pour les trisaïeux paternels, huit à