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AQU―ARB
une en pal, les deux autres en bande et en barre, appointées vers le bas de l’écu.
Chonet de Moraigne, en Lorraine : d’azur, au sautoir d’argent, chargé de quatre flèches appointées de gueules, et accompagné au premier canton d’une aiglette du second émail.

Aquilon, subst. masc., vent de Nord. Les aquilons sont très-rares en armoiries. On les représente sous la forme de têtes d’enfant joufflues, qui paraissent souffler avec violence.

Chassin de Rouffiat, en Limosin : d’azur, au chêne d’or ; à deux aquilons d’argent mouvants des angles supérieurs.
Frenicle, en l’Isle de France : d’azur, à la fasce d’argent, chargée de trois tourteaux de gueules, et accompagnée de trois aquilons du second émail, mouvants des bords de l’écu.

Arbalète, subst. fém., sorte d’arme de trait. C’est un arc d’acier qui est monté sur un fût, et qui se bande avec un ressort. On la représente ordinairement en pal, la corde détendue.

Perrin de Jalaucourt, en Lorraine : d’azur, à trois arbalètes d’or.
Arbaleste de Melun et de la Borde, en Bourgogne : d’or, au sautoir engrêlé de sable, cantonné de quatre arbalètes de gueules.

Arbitral, adj., se dit des décisions, sentences ou jugements émanés des arbitres. Les sentences arbitrales devaient être homologuées en justice, pour acquérir l’autorité d’un jugement judiciaire, et pour pouvoir emporter hypothèque sur les biens du condamné ; et lorsqu’elles l’étaient, elles étaient exécutoires nonobstant oppositions ou appellations quelconques.

Sil y avait quelques difficultés pour l’interprétation d’une sentence arbitrale, c’était aux arbitres qu’il fallait s’adresser pour l’interprétation, quand ils étaient vivants sinon il fallait s’en rapporter au juge ordinaire.

Arbre, subst. masc., meuble dont on charge parfois les armoiries. L’émail particulier de l’Arbre est le sinople ; il y en a cependant de différents émaux. L’Arbre paraît dans l’écu en pal, les racines resserrées. On le dit arraché, lorsqu’elles sont étendues ou d’un autre émail ; ébranche,