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Grand Écuyer de France

cochers et postillons, palfreniers et maréchaux de forge, des autres officiers desdites écuries, comme anmôniers, ar- gentiers, médecins, chirurgiens, apothicaires, garde- meubles, ambleurs, cuisiniers’, aides de cuisines, som- meliers, aides de sommeliers, lavandiers, portiers, con- ducteurs du chariot et arroseur du manége, joueurs de violon, hautbois, saqueboutes et cornets, hautbois et mu- settes de Poitou, joueurs de fifres et tambours, et joueurs de cromornes et trompettes marines, des officiers du haras des ouvriers et marchands fournissant les écuries, et enfin des chevaucheurs de l’écurie. C’est dans cet ordre que ces officiers étaient rangés sur l’état général des écuries du roi, déposé à la cour des aides. On y a ajouté au pénultième rang, les intendants et trésoriers desdites écuries.

Tous ces officiers prêtaient serment de fidélite entre les mais du GRAND-ECEYER, et ne pouvaient jouir des privi- léges et exemptions attachés à leurs charges, s’ils n’étaient employés sur les états signés et arrêtés de sa main.

En quelque lieu que le GRAND ECUYER se fût rencontré hors la cour, et dans les emplois hors de France, on l’a- vait toujours vû pourvoir à ces charges, lorsqu’elles ve- naient à vaquer, et même, le roi Louis XIII n’a voula jamais donner aucune charge dépendante de celle du GRAND ECUYER, durant la disgrâce de M. de Bellegarde, lorsqu’il était dans le royaume, mais lui en laissa toujours la libre disposition ; même depuis la détention de M. de Cinq-Mars, jusqu’à l’arrêt de sa mort, le roi ne pourvut à aucune de ses charges.

Le GRAND ECUYER ordonnait de tous les fonds qui étaient employés aux dépenses de la grande écurie du roi et du haras, tant pour les nourritures des écuries, pages et officiers servants étant retenus à la grande écurie, que dès chevaux et coureurs, aussi bien que pour les gages, droits, récompenses, entretenements, livrées et payements des fournitures de tous les officiers des écuries. Le GRAND ECUYER ordonnait toute la livrée de la grande et de la petite écurie, du haras, et les habits de livrée pour plu- sieurs corps d’officiers de la maison du roi.

Sur la contestation müe entre le premier gentilhomme de la chambre, et le GRAND ECUYER DE FRANCE, au su- jet de la pompe funèbre de Louis XIV, chacun ayant prétendu ordonner les choses qui y étaient nécessaires