pain à fenêtre, en la partie que le comte avait à Château- neuf.
FÉODAL, adject., se disait de tout ce qui appartenait à un fief.
Bien ou héritage FÉODAL, était celui qui était tenu en fief.
Seigneur FÉODAL, était le seigneur d’un fief.
Droit FÉODAL, était un droit seigneurial qui apparte- nait, à cause du fief, comme les cens, lods et ventes, droit de quint, etc. ; on entendait aussi quelquefois par droit FÉODAL, le droit des fiefs, c’est-à-dire, les lois féodalcs.
Retrail FÉODAL, était le droit que le seigneur avait de retenir, par puissance de fief, l’héritage noble, vendu par son vassal. Voyez Retrait féodal.
Saisie FÉODALE, était la main-mise dont le seigneur usait sur le fief de son vassal, par faute d’homme, droits, et devoirs non faits et non-payés. Voyez SAISIE FÉodale ; voyez ci-après Fief.
FÉODALEMENT, adv., se disait de ce qui était fait en la manière qui convenait pour les fiefs. Ainsi tenir un héritage FÉODALEMENT, c’était le posséder à titre de fief ; retirer FÉODALEMENT, c’était, de la part du seigneur domi- nant, mettre en sa main le fief, par faute d’homme, droits, et devoirs non-faits et non-payés. Voyez FIEF, RETRAIT FÉODAL.
FÉODALITÉ, subst. fém., c’était la qualité de fief, la tenure d’un héritage à titre de fief. Quelquefois le terme de FEODALITÉ se prenait pour la foi et hommage, laquelle constituait l’essence du fief : c’était en ce sens qu’on disait que la FEODALITÉ ne se prescrivait point ; ce qui signi- fiait que la foi était imprescriptible de la part du vassal contre son seigneur dominant, au lieu que les autres droits et devoirs pouvaient être prescrits. Voyez CENS, CENSIVE, FIEF.
FER, subst. masc., meuble représentant le fer que l’on met aux pieds des chevaux et des mulets, pour leur con- server et garantir la corne. Il paraît dans l’écu la pince en bas.
Chaque FER a six trous ; on le dit cloué, lorsque ccs trous sont d’un autre émail que le champ de l’écu.
