Il est parlé des Étagiers dans les coutumes de Tours, Lodunois, Anjou, Maine, Perche et Bretagne. Voyez ci-devant Étage.
Étaie, subst. fém. Petit chevron alésé, qui n’a que le quart de la largeur du chevron ordinaire, c’est-à-dire seulement une demi-partie, d’une des sept de la largeur de l’écu. Deux Étaies se posent l’un à côté de l’autre ; trois se posent deux et un. Voyez planche 2.
États-généraux du royaume. C’est l’assemblée des députés des différents ordres du royaume, qui se composaient en France, avant 1791, du clergé, de la noblesse et du tiers-état. Philippe-le-Bel fut le premier qui convoqua une assemblée des trois ordres en 1301. Les derniers États-généraux se tinrent sous Louis XVI, en 1789.
États des provinces. Il y avait en France quelques provinces qui avaient conservé le droit de s’assembler pour décider des contributions qu’elles devaient fournir pour soutenir les charges de l’État.
Il fallait, pour avoir droit d’entrée à la chambre de la noblesse des États d’Artois, faire preuve de quatre générations nobles de sang, faisant au moins cent ans posséder terres à clocher, de plus seigneuriales. Réglement de 1666.
Nul ne pouvait entrer dans la chambre de la noblesse des États de Bourgogne, qu’il ne fût gentilhomme, et non pas noble simplement. (Les preuves étaient de cent ans et qu’il n’eût une terre de fief en justice, en l’étendue de la province. Pour les gentilshommes qui tiraient leur noblesse de la robe, ils étaient tenus de rapporter un certificat des commissaires de la noblesse de leur bail-