sporta ou sportula, et en français, Esporte. Voyez le Glossaire de Ducange, au mot Sporta.
Essogne, ou Essongne, subst. fém., était un droit ou devoir seigneurial dû par les héritiers ou successeurs du défunt aux seigneurs de la censive desquels il possédait des héritages au jour de son décès. Ce terme vient de soninata, qui, dans la basse latinité, signifie procuration sonnière, seco hospitio exaspere, procurare. Dans la suite, ce terme fut pris pour la prestation qui se payait au lieu du droit de procuration.
Ce droit était d’un ou deux deniers parisis en quelques endroits, c’était de douze en d’autres ; c’était d’autant, ou du double, ou de la moitié du cens annuel. Voyez le procès verbal de la coutume de Reims.
Le droit de meilleur catel alors usité, dans les Pays-Bas, avait quelque rapport à ce droit d’Essogne ; l’un et l’autre étaient une suite du droit de main-morte. Comme les seigneurs prétendaient avoir les biens de leurs sujets décédés, on les rachetait d’eux moyennant une certaine somme. V. le Glossaire de M. de Laurière, au mot Essongne.
Essonnier, subst. masc., nom que quelques auteurs héraldiques ont donné au double trêcheur ; il n’est plus guère en usage. Voyez Trêcheur.
Essorant, te, adjec., se dit de l’épervier, du faucon, de l’aigle et de tout oiseau qui a les ailes à demi-ouvertes, et semble prendre l’essor pour s’envoler dans les airs. On en excepte le phénix, parce que c’est sa représentation ordinaire.