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ÉPI―ÉPL

de Graindorge du Rocher, en Normandie : d’azur, au chevron d’argent, accompagné en chef de deux lionceaux affrontés d’or, et en pointe de trois épis d’orge, empoignés du même.

Épieu, subst. masc., meuble d’armoiries, qui représente une arme en forme de hallebarde, dont le bout supérieur est garni d’un fer large et pointu ; il servait autrefois à la chasse du sanglier.

On dit de l’épieu emmanché, lorsque le manche est d’un autre émail que le fer.

Langlois de Beauvais, en Normandie : de gueules, trois épieus’d’argent.

Simon de Turqueville, de Gonneville, en la même province : d’azur, à trois épieus d’or.

Épitoge, subst. fém., espèce de chaperon ou de capuce que les présidents à mortier et le greffier en chef du parlement portaient autrefois sur la tête dans les grandes cérémonies, et qu’ils ont porté ensuite sur l’épaule. L’habit de cérémonie du chancelier de France, est l’Épitoge, ou robe de velours rouge doublé de satin.

Éployée, adject. fém., se dit de l’aigle qui a deux têtes, que quelques-uns nomment aigle de l’empire, et non pas, comme l’ont cru quelques modernes, de l’aigle et des oiseaux qui ont les ailes ouvertes, leurs extrémités tendantes vers le chef. Les oiseaux qui, contre leur ordinaire, ont les ailes dans cette position sont dits au vol étendu. Voyez ce mot.

de Valory, au Maine : de sable, à l’aigle éployée d’or.

de Beauchamp, en Saintonge : d’azur, à l’aigle éployée d’argent.

de Bremont d’ars, en la même province : d’azur, à l’aigle éployée au vol abaissé d’or.

de Kertanguy, en Bretagne : d’argent, à l’aigle éployée de sable.

Alexandre d’Hanache, en Picardie et à Paris : d’argent, à l’aigle éployée de gueules, becquée, et armée d’or.

de Calonne de Courtebonne, en Bourbonnais : d’argent, à l’aigle éployée de sable, becquée, languée et membrée de gueules.

du Bois-Gueheneuc, en Bretagne : d’argent, à l’aigle éployée de sable, becquée et membrée de gueules.