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ANG―ANI

Langellerie, en l’Isle de France : d’azur, à l’ange les ailes abaissées d’argent, tenant de sa main dextre une couronne d’épines du même ; au chef de gueules, chargé de trois étoiles d’or.

de Monthiers de Bosroger et de Nucourt, en Normandie : d’or, à trois chevrons de gueules ; tenants, deux anges.

Angemme, subst. fém., fleur idéale qui ne diffère de la quintefeuille qu’en ce que celle-ci n’a que cinq feuilles, et que l’autre en a six, et que celles de la première sont arrondies et non pointues, comme celles de la seconde. Plusieurs croyent que ce sont des roses d’ornement, faites de rubans, de broderies ou de perles, et que ce mot vient de l’italien ingemmare, parer de pierreries. On en trouve peu d’exemples.

Anglé, ée, adject., se dit des chevrons, des croix, des sautoirs, et autres, pièces à angles, quand il y a dans ces angles des traits qui en sont mouvants.

Les croix du Saint-Esprit, de Saint-Louis, de Malte et de Saint-Lazare sont anglées de fleurs-de-lys.

Bergeret de Frouville, en l’Isle de France ; d’azur, au chevron anglé de rayons de soleil d’or, accompagné en chef de deux étoiles, et en pointe d’un mouton, le tout du même.

de Clairambault, en l’Isle de France : d’argent, à la croix alésée d’azur, anglée de quatre clous de la Passion de sable.

de Lambert de Saint-Brice, en Bourgogne : d’argent, au pal d’azur, chargé d’une croix d’or, anglée de rayons de soleil du même émail.

Anille, subst. fém., meuble de l’écu formé par deux demi-cercles, tournés l’un à dextre, l’autre à sénestre, et liés par deux listels, qui forment un vide quarré au centre.

L’anille est ainsi nominée, d’un fer dont on se servait autrefois au moïeu des roues de moulin pour les fortifier. Elles signifiaient qu’on avait droit de moulin banal.

de Vauclerois de la Ville-aux-Bois, en Champagne ; d’argent, à l’anille de sable.

Huberet de Blancruisson, en Normandie : de sable, à l’anille d’argent.

de Mazilles de Vaubresson, en Bourgogne : de gueules, à l’anille d’argent ; à la bordure engrêlée du même.