sorte que le champ paraît de chaque côté de la largeur d’une partie et demie, ce qui le distingue d’un écu bordé dont la bordure n’a en largeur que trois quarts de partie d’une des sept de la largeur de l’écu.
Un Écusson sur un écartelé est dit sur-le-tout ; un Écusson plus petit, sur ce dernier, est nommé sur-le-tout-du-tout.
Écuyer, subst. masc. Le titre d’Écuyer vient de ce que les nobles portaient des écus et armoiries, qui sont des marques de noblesse, comme les images des aïeux l’étaient chez les Romains.
Budée prétend que les armes des gentilshommes ont succédé à ces images.
Autrefois l’écu était si considéré, qu’on punissait ceux qui le quittaient et non ceux qui quittaient leurs lances, parce que l’écu servait comme de rempart dans l’armée : le chevalier qui combattait dans les tournois où à l’armée, avait à sa suite un noble pour lui servir de second, et pour lui conserver son écu blasonné de sa devise ; c’est sans doute pour cette raison que les nobles furent nommés Écuyers, scutarii. En effet, grand Écuyer de France est appelé, dans les anciennes chartres latines, scutifer et armiger, parce qu’il portait l’écu du roi. La qualité d’Écuyer était encore appliquée à ceux qui avaient du commandement sur l’écurie ; mais on qualifiait ceux qui avaient ces charges d’Écuyers d’écurie.
La fonction de porter des écus ou boucliers étant toute militaire, et par conséquent exercée par les nobles, cette qualité a toujours exprimé la noblesse de celui qui l’a