de la cotice, de la bordure, et autres pièces de longueur divisées en un rang de carreaux de deux émaux alternés. On nomine le nombre des compons en blasonnant.
Compromis, subst. masc. C’est un écrit signé des parties, par lequel elles convièment d’un ou de plusieurs arbitres, à la décision desquels elles promettaient de se tenir, à peine, par le contrevenant, de payer la somme spécifiée dans le Compromis.
Comte, subst. masc. Ce titre était connu chez les Romains, mais ce ne fut que sous Constantin qu’on commença à désigner par le nom de Comte une personne constituée en dignité. Eusèbe dit que ce prince en fit trois classes, dont la première fut des illustres, la seconde des clarissimes ou considérés, et la troisième des très-parfaits : les derniers avaient des privilèges particuliers, mais il n’y avait que les premiers et les seconds qui composassent le sénat.
Mais à peine le nom de Comte fut-il un titre, qu’il fût ambitionné par une infinité de particuliers, et qu’il devint très-commun, et par conséquent peu honorable. Il y eut des Comtes pour le service de terre, pour le service de mer, pour les affaires civiles, pour celles de la religion, pour la jurisprudence.
Le Comte, que les Latins appelaient comes à commeando, ou à comitando, que les Allemands appelaient graaf, que les Saxons ont appelé eolderman, que les Danois nomment earlus, et les Anglais earl, est parmi nous un homme noble qui possède une terre érigée en comté, et qui a droit de porter dans ses armes une couronne perlée,