dises mêmes : les armes, munitions, charbon, etc., constituent la contrebande de guerre.
Contre-espionnage n. m. Contrôle des espions les uns par les autres. Service qui centralise les renseignements de ce contrôle.
Contre-espionner v. a. Surveiller et détruire la surveillance dont on est l’objet.
Contre-garde n. f. Ouvrage de fortification servant à en protéger un autre.
Contremandement n. m. Révocation d’un ordre donné précédemment.
Contremander v. a. Révoquer un ordre.
Contremarche n. f. Marche d’une armée, en sens contraire à la direction d’abord suivie.
Contre-mine n. f. Mine des assiégés contre les mines des assiégeants.
Contre-miner v. a. Faire une contre-mine.
Contre-mineur n. m. Celui qui travaille à une contre-mine.
Contre-mur n. m. Mur bâti contre un autre pour le fortifier, le conserver.
Contre-murer v. a. Faire un contre-mur.
Contre-offensive n. f. Action d’une troupe qui, repoussée par l’ennemi, se reforme en ordre d’assaut pour revenir à l’attaque.
Contre-opération n. f. Ensemble de manœuvres destinées à contrarier celles de l’ennemi.
Contre-ordre n. m. Révocation d’un ordre.
Contre-ouverture n. f. Ouverture en regard d’une autre.
Contre-pas n. m. invar. Demi-pas rapide, par lequel on se remet au pas.
Contre-torpilleur n. m. Petit bâtiment de guerre, très rapide, destiné à donner la chasse aux torpilleurs. « Quatre contre-torpilleurs boches en ballade ont rencontré par hasard, il y a quelques jours, un croiseur anglais qui les a coulés. » (L’Écho de l’Argonne.)