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le cercle de fer quï •lui ceignait le ·corps ·dans sa prison. A é"n juger par ce cercle,. elle avait la. taille fort ~e . Le corps de cette sainte attirait une foule im- mense de pèlerins à Flavigny en Bourgogne, quoiqa'éUe eût un second corps à Osn_ahrucl en ·Westphalie. Le corps qui était à Flavigny fut découTert au. neuvième siècle, auprès d'Alise-, ·par une colombe qui descendit dq ciel, et qui était j>eut~tre la n;i.ème- dont il a déjà é1' question. On disait au demier aiècle que SOJl cœur était encore frais et entier. Mais. les eaux de MÎB.te Reine sont un peu plus fameuses que ses reliques. La fontaine d'Alise .guérissait les galeux , les teigneu;x , et l'on n'y • l'oyait que des pèlerinages de gens dont la peaa se ,gàtait. . Les cordeliers. avaient dans leur église une- pe- tite fontaine , plus me"eilleuse encore que le grand h$8Sin public. Ils se vantaient de guérir les plus vilaines gales et la lèpre la ple horribl~> pourvu qu'on eût de la foi. · On vénérait aussi à Paris, dans l'église de Saint- Eustache , une image de pierre de sainte Reine , qu'un bon march~nd de la rue Saint-Denis avait apportée d'Angleterre. Cette sai.Dte image avait faii tant de mÏl'acles, qu'on avait institué, sous sa protectien , une confrérie dont les aggrégés étaient · assurés contre la teigne. • Les miracles de la fontaine d'Alise n'ont pas. encore CC4$é,