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CHAPITRE II.

où ils se plaisaient mieux. Ils Orcnl deux fois le même miracle (i) ; et Notre-Damc-deVassiviere s’est signale’e par un— prodige absolument semblable. Une statue de Jupiter s’amusait à se promener par lesairs, pendant qu’on la portait en procession.

Ces images étaient invoquées comme nous invoquons nos saints. Plutarque rappiorte, dans la vie de Ce’sar, cpie Casskns, avant de • tuer le tyran, fit sa prière devant l’image de Pom]>ee. Ravaillac imvoquait aussi des Notre-Dames.

Il serait facile de prouver que le culte des saints est tout copié sur le culte des faux dieux. Arnobe se moque de l’équipage que les païens donnaient ù leurs idoles : Jupiter Ammon avait des cornes, Satui’ne une faux,’Neptune la fourche à trois dents, etc., Nous donnons des’cornes à Mo’ïse^ nous représentons saint Jacques avec un bourdon, saint Genest avec un violon, saint Antoine avec un pourceau, sainte Geneviève avec une chandelle et un diable à ses pieds, sainte Gertrude avec des x’ats, etc. ; et si les païens ont fait des peintures lascives de leurs Pria* pes, nous avons saint Guignolé qui n’était,

(i) yalere Xaxime,’^y.V^,