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également comme un des meilleurs crus italioles’. Sur les confins de la Campanie et du Latium, entre

Terracine, Fundi et AmuncIae^ se récolte le vin italien rival du Falerne, le Cécube’, qui fut longtemps consi- déré comme le meilleur vin d’Italie’ ; au temps de Pline la production en a presque cessé Dans le voisinage du Cécube, on récolte du vin à Fundi ^ à Terracine’, à Formies *.

Bien que la vigne ait été cultivée de bonne heure dans

) Plin. XIV,8 ; XXIII, 21 ; XXIII, 36 ; Slrab. V, 3, 6 ; Alhen. I, 26 c. - 2 Plin. XIV, 61 ; Vitruv. VIII, 3,12 ; Mari. XIII, 115 ; Strab. V, 3,5-6 ; Pline indique aussi comme provenance les marais Ponlins, qui sont un peu plus au nord (XVII, 3).

— SMart, VI, 27, 9 ; Uor. Carm. I, 20, il ; 37, 6 ; II, U, 25 ; III, 28,7 ; Colum. III, 8, 5 ; Plin. XIV, 61 ; Athen. I, 27 a ; Z ?i(((. comiin. 1879, p. 54, n. 11. — * Pline, XIV, 8 (6), range les vins selon l’ordre suivant : l» le Cécube, 2» le Falerne, 3" divers vins du Lalium et de la Campanie, 4» le Mamertin. — 5 Plin. XIV, 8 (6). — 6piin. XIV, 65 ; Slrab. V, 3, c !; Mari. XIII, 113 ; Alhen. 1, 27 a ; Corp. inscr. lat. IV, 2552 !

— ^ Plin. XIV, 4 (2). — 8 llor, Carm. 1, 20, 1 1 ; Atben. 1, 26 e. Les iles voisines onl égale- ment des vignes, comme Pandalaria ; VaiT. Z)e ojr. 1,8. — 9 Virg. Aeneid. VII, 179. Varron rapporte que Mézcnce avait porté secours ans Eutules contre les Latins sous condiliou de recevoir tout le vin que l’on trouveraitdans le Lalium ; Plin. XIV, 14(12). On mentionne des mneae dans les Douie Tables, Fest. p. 36V b, 24, s. v. Tignum. Pour Curlcl, La vigne et le vin chez les Momains, p. 4-5, la vigne esl indigène en Italie. — 10 Pais, Jiic. stor. e georg. neW Italia ant. p. 400-402. — H Plin. XIV, 88. — 12 Plin. XIV, 14 (12). Certains plants ont été importés de Sicile dans lo Lalinni, Plin. XIV, 4(2). - 13 Plin. MV, 121. - il Vimm Opimianum, Mari. I, 27, 7 ; 11, 40, 5 ; III, 26, 3 ; 82, 24 ; IX, 88, 1 ; vinum consulare. Mari. VII, 79.

— ’5 Uor. Carm. IV, 1 1, 1 ; 5a(. II, 8, 16 ; Slrab. V, 3, 6 ; Colum. 111, 8, 3 ; Plin. XIV, 64 ; XIV, 4 (2) ; Mari. XIII, 109 ; Juven. Vlll,214 ; Alben. I, 33 a ; Dioscor. V, 10. Les vins sont les uns douv, les aulrcs légèrement acides ; ils atteignent leur plus grande valeur de diï ii c|uin7.e ans ; Atl.en. I, 2Cd ; cf. Hor. Carm. 111,28,8. - ispiin. XIV, 3 ; Cinéas raillait le goùl un peu âpre do ce vin. — n Colum. III, 9.

— I» Plin. XIV, 4. - 19 C’est un vin qui tient le milieu entre le vin d’AIbe et le Falerne ; il se boit au bout de dix ans ; Allicn. 1, 20 f. - 20 Atben. I, 26 f. - 21 Galen. VI, p. 334. - i2 Atl.en. 1, 20 e ; Plin. XIV, 4 ; Edict. Dhcl. dans les Alhen. mtth. V (1880), p. 77. _ 23 Colum. III, 3, 3 ; Alben. 1, 27 b ; Mari. X, 48, 19 ; XIII, 119 ; Plin. XIV, 3. A force de vieillir, le vin do Nomentum perd ses caractères originaux et peut recevoir un autre nom. Mari. I, 106. — 21 Colum. III, 9.

— 25 Plin. XIV, 65 ; Atlicn. I, 27 a. — 20 Alben. 1, 26 b, 27 b ; Plin. XXIII, 21 • Mart. Xlll, 116 ; Galen. VI, p. 334 ; X, p. 831 ; Slrab. V, 3, 10. — ’ :!■ Plin. Xivi «-S ; Atben. 1,26 c. - 2S Colum. 111, 2. -29 Varr.fle ajr. I, 8.-30pli„. XIV, 61 ’ XXIII, 21 ; Slrab. V, 3, C ; V, 3, 10 ; Juven. V, 34 ; X, 27 ; Xlll, 213 ; Mari’ iv’ «9 ; VI, 86 ; X, 13 ; X, 74 ; Xlll, 112 ; Slal. Silv. Il, 0,90 ; Sil. liai. VIII, 370 ; Urp. in.cr. lai. IV, lî, 92. - 31 Atlicn. I, il c. - 32 Sil. liai. Xll’, 526.’

le Latium ’, les vins n’y furent abondants et célèbres que depuis le iv« siècle av. J.-C. ’". Dans les sacrifices, on use, à l’époque royale, de lait etnon de vin" ;une loi deNuma, qui défendait de faire des libations avec le vin d’une vigne non taillée, aurait eu pour objet d’obliger les paysans du Latium à tailler la vigne’^ ; Cinéas raille encore le vin aigre des Monts Albains  ; à l’époque du consul Opimius, dont l’année (121) resta légendaire par sa récolte’^, les crus de Grèce sont encore les seuls qui aient la vogue. A la fin de la République, les vins du Latium n’arrivent qu’au troisième rang après le Cécube et le Falerne ; mais lorsque, sous l’Empire, la production de ces derniers crus diminue, le Latium devient l’une des grandes régions vinicoles de l’Italie. On cultive la vi- gne sur les Monts Albains ’% àAricie’*, à Ardée, àLau- rente ’«, à Labicum ’% à Préneste =», à Gables =’, à Tibur =^ à Nomentum", à Carsioli’S à Velitres^% à Signia", à Privernum^’,àFrégelles ", àArpinum-’. Le vin de Setia, récolté entre cette ville et Forum Appii, avait les préfé- rences d’Auguste et resta l’un des plus goûtés’".

Le Samnium possède les vignobles de Venafrum" et d’Allifae^’. Les vins de la Sabine", comme ceux des Marses et des Péligniens ’S sont de seconde qualité. Ceux d’Ètrurie sont presque tous médiocres ’ quoiqu’ils soient moins mauvais cependant que celui du Vatican ^’ ; on a encore ceux de Véies', de Caere ’*, de Populonia, de Graviscae’", de Luna", de Pise", de Clusium, d’Arre- tium". On cultive la vigne dans le Picenum* à Ancône’% en Ombrie", à Spolète *’, à Ariminum".

Dans la vallée du Pô, où la viticulture est pratiquée de temps immémorial", on rencontre des vignobles à Ravenne°°, à Faventia", à Modène^-, à Hadria^’ à Padoue ", à Vérone, dont les plants rhétiques donnent un vin excellent", à Milan»’, à Novare *’. Au fond de l’Adriatique, Aquilée produit le in Pucinum, que buvait Livie et auquel elle attribuait sa longévité^’. Le vin de Ligurieest médiocre, ainsi que celui de Corse".

— 33 Mari. X, 49 ; Atben. I, 27 b ; Hor. Carm. I, 20, 1 ; Plin. XIV, 4 ; Bdict. Diocl. dans les Athen. Mitth. V (1880), p. 78. Vignobles d’Amiternum, Plin. XIV, 4. Sabinus, l’ancêtre mythique des Sabins, est représenté en vigneron, la serpcLle à la main, Virg. Aeneirf. VII, 178. — 31 Mari. I, 27,5 ; XIII, 121 ; XIV, 116 ; Atben. I, 26 f ; Galen. VI, p. 337 ; Plin. XVII, 33 (22) ; Besnicr, Mém. des antiquaires de fr.Li, 1900, p. 258. Vignes à Sulmone, Plin. XVII, 41.— 35 Mari. I, 27, 6. La villa Toscane de Pline le jeune a des vignobles au pied des collines ; Plin. Epist. V, 6. — 36 Mari. I, 19 ; VI, 92 ; X, 45, 5 ; Xll, 48, 14. — 37 Hor. Sat. Il, 3, 143 ; Pers. V, 147 ; Mart. 1, 104, 9 ; II, 53, 4 ; III, 49 ; BiM. comun. 1879, p. 59. — 38 Mart. Xlll, 124 ; Colum. III, 3. — 39 piin. XIV, 2. — »o plin. XIV, 63. — <l Plin. XIV, 68 ; Corp. inscr. lat. IV, 2599-2601. — *2 piin. XIV, 4. — *3 Plin. XIV, 4 (3).

— »*Plin.XlV,4 ; V.-irr. Ce ajr. 1, 2 ; Edicl. Diocl. Il, i ; Athen. Mitth. {»SU), p. 77. — t» Plin. XIV, 67 ; Atben. I, 27 a ; Dioscor. V, 10. — *s Plin. XIV, 4 ; XVII, 35 (22) ; Varr. De agr. 1, 2. — " Mart. XIII, 120 ; XIV, 116. — 48 Varr. De agr. I, 2. — V9 Helbig. Die Ilaliker in dcr Poebene, p. 109. — 50 Le vin y est moins cher que l’eau, Mart. III, 56-7. Les vignes de Uavenne produisent beaucoup, mais ne durent que quatre à cinq ans, Strab. V, 1,7 ; cepeudant on ycullivedcs espèces spécialement résistantes à l’humidité cl au brouillard, Plin. XIV, 4(2). — ’i Varr. De agr. I, 2. —52 plin. XIV, 4. — 53 Alben. I, 33 a ; Dioscor. V, 10 ; Galen. VI, p. 334 ; X, p. 485 et 833. — 5i Le sol marécageux donne au raisin le goùl du saule, Plin. XIV, 19. — 5i Virg. Georg. II, 96 ; Plin. XIV, 67 ; Colum. III, i ; Slrab. IV, 6, 8 ; Suet. Oct. 77 ; Mari. XIV, 100. Les plants de Rhélie, transportés hors de leur pays, perdent leurs qualités, tout en restant très productifs ; Plin. XIV, 4. — =6 Varr. De agr. I, 8. — 61 plin. XVII. 35 (23). — ’-i Plin. XIV, 6 ; Strab. V, 1, 8. Sur les vins de ristrie, Dioscor. V, 10. — 59 Mart. III, 82, 22 ; Strab. IV, 6, î. Vins de Gênes, Plin. XIV, 68. En 117 av. J.-G. un arbitrage confié aux Romains par un règlement entre Gènes et une petite cité voisine, celle des Langenses, décide que, si cette cité ne paie pas l’indemnité convenue, elle devra remettre aux habitants de Gènes la vingtième partie du blé et la sixième partie du vin (lue son territoire produit ; Corp. inscr. lut. V, 7749, 26. — Gti Mart. IX, 3, 6. En Sardaigne deux localités portent le nom do Viniolae, Itin. Anton. 83. Cependant la Sardaigne ne semble pas avoir produit beaucoup de vin (St-Grande, hiv. di. stor. anl. X, 1905. p. 293). C. Gr.vcchus, questeur eu S,-irdaigno, disait que ses prédécesseurs y avaient apporté des amphores pleines de vin et les avaient remportées pleines d’argent ; Aul. Gell. XV, 12.