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à péristyle, conliguS à un grand jardin, au milieu duquel un pavillon isolé a pu abriter le jardinier. La partie centrale, sans doute la plus brillante, comprend plusieurs atriums, un espace terminé en hémicycle qui fut peut-être une palestre, puis des thermes avec frigidarium, caldarium, piscine, baignoires et éluves.

suppose que la seconde aurait servi de logement aux ouvriers agricoles, à raison d’un bâtiment par famille, ce qui représenterait une centaine de personnes ; les greniers, les étables, les poulaillers, etc., ferment la cour du côté de Test. Nous avons donc là un exemple impo- sant d’une de ces villas de la Gaule, où le village s’est

Mur d^ clÔiilT^ Jardin

Canal S P^ri^ylt 6,7,9,15.18.56 Cbc- 8.21 ITupacaUjaltx 10,24 Vislitulej

11 Cai-ridoryt

12 Esc<UUr e PoT-Ujuc

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Fig. "493. — Villâ romaine de Chiragan (Haute-Caronne).

Ine longue galerie mène de là à une enfilade de petites pièces très modestes, faites, à ce qu’il semble, pour loger les serviteurs de la maison. Mais ce qui ajoute beaucoup à lintérêt de ces ruines., c’est qu’elles nous montrent clairement la villa rustica jointe hVui’bann ; car on ne saurait voir autre chose que des bâtiments de ferme dans tous ces quadrilatères alignés, au nord et à l’est, sur trois rangs parallèles et laissant entre eux une large cour libre. La première file a pu être occupée par des écuries et des remises, la troisième par des ateliers ; on IX.

développé auprès et sous la protection de la demeure seigneuriale’. On y a découvert, parmi de très beaux fragments d’architecture, une vingtaine de bustes repré- sentant des empereurs ou des membres de leur famille, depuis .uguste jusqu’à Gallien ; il ne serait donc pas sur- prenant que Chiragan fit partie d’un domaine impérial ; peut-être aussi, comme on l’a pensé, les procurateurs ou les gouverneurs de la Narbonnaise y avaient-ils leur rési- dence *.

1 V. plus haul, p. 88i. — » JouliD, ;. c. p. 40i.

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