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ALEXANDRE 80 sort des enfants morts sans baptême, 11, 369.-- Confirmation : institution ecclésiastique, 1, 782 ; it, 1071-72 : x1V, 566 ; ministre, 117, 1075. — Pénisence : éléments. x117, 956-57 ; confession, x11, 957 ; confession aux laïques, 1, 186 ; 111, 900 : xt1, 966 ; absolution, 1, 189 ; x11r, 952, 957, 986 (formule) : 1, 170 : x11, 970, 974-375 (effets : rémission des peines). — Attrition, 5, 175 ; x11, 957, 971-72. — Conétation et rémission de la faute, xtt, 956-57, 967, 971 ; m1, 1679-80, 1685-86. — Indulgences, 1, 783 ;

XIV, 1186. — Aspects particuliers de la confession : précepte

☞ ac., v, 16), 1, 186 ; 111, 902 ; x11, 961-62 ; matière, péchés graves, nt, 916G-17 ; cas réservés, 917 ; péchés véniels, 915 ; x11, 962 ; circonstances aggravantes, 111, 914 ; révélation du complice, 11, 917-18 ; urgence de la confession (fautes graves), ir, 905 ; x11, 1049 (confession annuelle} ; 111, 907 ; X11, 961 ; réitération, 111, 911-12 ; secret sacramentel, 111, 922-23 ; choix du confesseur, 111, 908 : x11, 962. —- Imposition des mains dans le sacrement, xti, 1130. — Æucharislie : présence réelle, v, 1304 ; transsubstanétation, 1305-07 ; mode de présence, 1310 ; fraction de l’hostie, 1312 ; eucharistie-sacrement, 1312 : matière, 1313-16 ; forme, 1316-17, et son efficacité, 1317-18, ministre, 1318-19 ; symbolisme de la double consécration, x, 1056 ; le Christ, ministre principal à la messe, x, 1055 ; la communion, complément de la messe, 1055 ; communion fréquente, nt, 528 ; l’eucharistie et la profanation des espèces, v, 1385.--- Extréme-onction : institution, 1, 782 (à rapprocher de S. Honaventure, v, 1988-89).-- Ordre : présupposés sacramentels à l’ordre, xt, 1307 ; pouvoirs des dégradés, des schismatiques, x1, 1298 ; xuit, 2430 ; x1v, 1294, 1297. —- Mariage : matière, 1x, 2202 ; institution, 2215 ; sacrement de la loi naturelle, 2215-16. Sur les fins dernières. — lieu du ciel, 11, 2504-05. — Enfer, v, 83 ; feu de l’enfer, v, 2209. — Purgatoire : feu réel, v, 2260 ; xtt1, 1211, 1243 ; exégèse de I Cor. si, 11-15, 1241 ; péchés véniels et purgatoire, un, 1239 ; l’âme souffrante et ses péchés, x111, 1240 ; degrés divers de souffrance, xt11, 1242. — Communion des saints, 111, 445.

Divers. — (Œuvres serviles, 1v, 1319 ses. 1308). — Carême et jeûne, 11, 1738-39 ; l’âge, 1743 : la pauvreté, 1743-41 ; le travail, 1944.

Depuis la publication de l’art, du ND. T. C., bien des points de l’histoire et de l’œuvre littéraire de ce théolowien ont été précisés.

19 Vie. — Le P,. Longpré l4 résume ainsi : « Né à Halès, dans le comté de Gloucester, vers 1190, d’une famille riche, Alexandre vint très Jeune à Paris, vers 1207. Maître ès arts avant 1213, puis en théologie vers 1221, il joua un rôle important dans lu crise universitaire de 1229-1231. Il se rendit à Rome en qualité de délégué de l’Université avec Guillaume d’Auxerre. C’est en partie à ses démarches qu’est due la bulle Parens scientiarum de Grégoire IX (12 avr. 1231), qui réorganisaitle Studlum parisien. Il revient de Rome, après le 6 mai 1231, porteur de trois bulles destinées à Eudes, abbé de S.- Germain, à Louis IX et à Guillaume d’Auvergne, évêque de Paris. 1] était alors titulaire de la prébende Iolborn, à Londres. A la fin de 1231 et en 1232, il est en Angleterre où il apparait dans plusieurs documents d’église comme chanoine de Lichfield, puis comme archidiacre de Coventry. Vers 123% il reprend sos cours théologiques à Paris. En 1235, il est député comme ambassadeur par Henri 1IT d’Angleterre auprès de Louis IX, avec Simon de Langton, archidiacre de Cantorbéry, pour promouvoir une trêve de paix entre les deux royaumes. L’accord fut conclu le 3 févr. 1236. Cette même année, Alexandre de Halès entra dans l’ordre des frères mineurs, à Paris, à l’âge d’environ cinquante ans. L’événement fit sensation (selon foger Bacon : fuit in ce maximus rumor). Par son entrée, {) fonda l’école franciscaine de Paris, dont il devint le premier régent et où se formèrent, sous sa direction, Jean de la Rochelle, Eudes Rigaud et S. Bonaventure. En 1241, il est choisi comme arbitre par Henri II, duc de Lorraine, entre les frères mineurs de Bruxelles et le chapitre de Ste-Gudule. Maître régent, il remplit un rôle prépondérant dans les condamnations doctrinales de 1211 et 1212 portées contre Étienne de Venizy. Appelé au concile de Lyon avec Jean de la Rochelle, il fut chargé d’examiner les documents relaisss à la canonisation de S. Edmond de Cantorbéry. Le 21 août 1215, Alexandre de Halès mourut à Paris et ses funérailles furent présidées par le légat pontifical Eudes de Châteauroux. Ce fut un deuil général dans l’Église » (Catholicisme, 1, 308). 2° Œuvres. — sien des incertitudes ont été dissipées. Mulia opera scripxit, écrit Tr. Salimbene. Jusqu’à présent la critique à identifié : 1. de nomhreux Sermons ; — 2. une grande Postifie sur les IV évangiles quis. 168 de Reims el conservé à Durham) ; — 3. un Commentaire sur les Psuumes, purticllement connu : {. un Commentaire sur les Sentences, dont l’existence a été longtemps révoquée en doute, mais aujourd’hui identitié ses. Fr.-M. Henriquet, Le Commentaire d’A. de Halès sur les Sendnces enfin retrouvé, dans Miscellanea G. Mercati, 14, Città del Vaticano, 19 : 16, p. 1-24 [surtout ms. 169 d’Assise] ; V. Doucet, 4 new source of the « Summa fratris Alexandri » : the « Commentary on the Sentences » of À. of Halès, dans Franciscan Studies, New-York, 1948, P. 403-17 ; D. Bernhard Geyer, Der 1V. Ban der « Summas des A. JIlalensis, dans Franziskanische Studien, xXxxit, Münster-en-W., 1949, p. 1-14 [d’après le cod. Erfurt, Amplon. 0.68] ; une édition du Ier livre, avec une Introduction très érudite sur la Vic d’après de nouveaux documents [Lichfeld, etc.f, est en cours à Quaracchi et sera prochainement achevée) : — 5. au texte du Commentaire s’ajoutent deux brefs Quoulibeta et surtout 220 Questions disputées, identifiées par le P. leister, S. J., et le P. Henriquet. Ces Questions, conservéos dans 30 mss., ont été soutenues, les unes (environ 120) avant l’entrée d’Alexandre choz les mineurs, les autres après ses. Henriquet, De cenlum el septem quæslionibus halesianis cod. Tudertini 129, dans Antonianum, xt, 1938, p. 3314-36, 489-505) ; — 6. enfin la Summa théologica. L’authenticité de la Somme d’Alexandre a fait l’objet de discussions interminables, dont on trouve un écho, avec références aux divers articles publiés à ce sujet, dans M.-M. Cette, L’essor de la pensée au M. A., Paris, 1933, p. 76-108. Aujourd’hui, grâce aux persévérantes études faites par le P. Victorin Doucet, 0. F. M. et qu’il a consignées dans une monumentale préface à l’édition critique de la Somme (4 vol. Quaracchi, 1921, 1928, 1930, 1918), il semble bien qu’on soit arrivé à la cortitude. Voies la conclusion du P. Doucet : « La Somme, nvec ses trois livres, a été composée d’une certaine manière par Alexandre lui-même, mais en collaboralion. De même, elle a été formée surtout avec ses écrits personnels, mais aussi avec d’autres. De là, elle peut être dite, d’une certaine manière, aussi bien « authentique + que « halésienne », mais non pas simplement. » Îl est entendu que le t. 1v a été composé après la mort d’Alexandre ; néanmoins si appartient à la Somme qu’a transmise la tradition. — A. de Halès a aussi colla- Loré avec.J. de la Rochelle, Eudes Rigaud et Robert de la Bassée, à une Expositio regulæ de S. Françots. L’ouvrage vient d’être édité par P. Livarius Oliger, O. F. M. Ezxposilio quatuor magistrorum super reguiam fratrum minorum, 1231-1242, Accedit ejusdem regulæ textus cum Jontibus et locis parallelis, Rome, 1950, xv-208 p. Bibl. — J. Russel, Dictionary of writers of

XITEI cent.

England, suppl. spécial, n. 3, du Bull. of the Institute of historical research, Londres-New-York, 1936, p. 13 : P. Glorieux, Répertoire…, 11, n. 301, p. 15-24 ; Fr. Considerans, L’un des auteurs jumeaux de la « Summa fratris Alezandri » primitiva, dans R. T. À. M., 1948, n. 76-96 : Ir. Herscher, O. F. M., À biblioge. of A. of Hales, dans Frantiskan. Studien, xxXVt1, 1945, p. 34-54 ; V. Doucet, A. de Ilales, dans Ene. cattolica., 1, 1930, col. 7831-87. — Les travaux des PP. Henriquet et Doucet signalent et remplacent rousses les autres études sur A. de Halés.

ALEXANDRE DE

HONGRIE. — Des Ermites de S.- Augustin. Son ordre l’envoya nour ses études théologiques à Paris. Bachelier dès 1300, promu maitre et régent avant 1303 ; si souscrit à l’appel au concile. Prosper de Reggio le mentionne dans sa compitation. Bibl. — P, Glorieux, Répertoire des maîtres en théologie…, 11, notice 41M ; A. Gabriel, dans fer. d’hist. comparée, 1943, p. 505-14.

P.

GLORIEUX.