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est sur la nécessité de la pénitence. — Ce pâle résumé ne peut qu’inviter à lire l’ouvrage : celui-ci « fait voir qu’il y en a parmi ces religieux (de l’Athos) que l’on traite d’ignorants et de barbares, qui sont fort éclairés sur la plupart des matières spirituelles » (Perpétuité, éd. Migne, t. I, p. 541).

L. Petit, Le moine Agapios Landos, Echos d’Orient, t. III, p. 278-285 ; Agapios Landos et la Revue Internationale de Théologie, ibid., t. IV, p. 303-305. — Michaud, Les légendes du « Salut des pécheurs » du moine Agapios Landos dans Revue internationale de Théologie, t. VIII, p. 766-771. — Sathas, Neoo)Anwxh uo)oyia, Athènes, 1868, p. 313-314. — Zaviras, Nex "El2ac, Athènes, 1872, p. 159-161. — Vretos, Neoervx Suokoyix, Athènes, 1861, t. I, p. 171-172. — M. I. Gédéon, ‘O ‘Adws, Constantinople, 71885, p. 212-214. — Ph. Meyer, Agapios monachos, dans RES, 1, :39. — Perpétuité de la foi, éd. Migne, t. I, p. 541-543, 1175-1186 : t. III, p. xLviI-XLIX. — Pour la description des ouvrages d’Agapios, voir E. Legrand, Bibliographie hellénique du XVIe siècle, du XVIIIe siècle, aux index onomastiques. — L. Petit, Bibliographie des acolouthies grecques, p. xvii-xviii et 198-200.

V. GRUNEL.

AGATHANGE DE BOURGES. — Capucin peu connu de la province de Touraine. Le P. Bernard de Bologne lui attribue un opuscule spirituel en français, dont il ne donne pas le titre exact, mais qui était dédié, dit-il, à l’abbesse des cisterciennes de la « Virginité » (diocèse actuel de Laval). Et dans un : fragment de catalogue du libraire Sébastien Cramoisy (1678), on mentionne sous la rubrique « Livres Nouveaux », un ouvrage mème du P. Agathange : Pensées pieuses pour servir d’entretien pendant la semaine à une âme qui veut quitter le péché. Tirées de la Passion de Nostre-Seigneur, et distribuées pour tous les jours de la semaine.

Bernardus a Bononia, Scriptores ord. Capuccinorum, p. 2.

P. HILDEBRAND.


AGAZZARI (PHILIPPE). — Ermite de saint Augustin, né à Sienne vers 1339, entré en religion le 31 décembre 1353, au couvent de Lecceto, près de sa ville natale, qui avait alors pour prieur le Bienheureux Nicolas Tini Marescotti. Il en deviendra prieur en 1398 et y mourut en 1422, laissant la réputation d’un saint. De ses œuvres, une seule a été imprimée Gli assempri, Sienne, 1864. Ces« exempla » qui sont des anecdotes presque toutes empruntées par Philippe à des faits contemporains, ne nous renseignent pas seulement sur les mœurs du temps, mais aussi sur la vie spirituelle. Si le rôle du diable y est quelque peu exagéré, celui de la Vierge Marie est décrit avec amour.

D. A. Perini, Bibliographia Augustina, t. I, p. 12-14. A. Masseron, Les Exemples d’un ermite siennois, Paris, 1924.

M. VILLER.

AGERE CONTRA… — Agir contre… Formule tirée des Exercices spirituels de sainte Ignace (de Regno Christi, No 97) et qui indique bien la vive résistance qu’il faut apporter à nos passions, la tactique nécessaire de la contre-attaque dans la vie intérieure : « agendo contra suam propriam sensualitatem et contra suum amorem carnalem et mundanum ». On en a fait une formule commode pour désigner le combat spirituel, la mortification et le renoncement à soi-même (voir l’art. Combat spirituel).