ment ne meritéement. In., 1b., L. XLVI, ch. 60 (119 vo). — Si par curiosité nous voulions… nous mesler, soubz umbre de l’astrologie, de vanitez et perstitions pernitieuses et meriteement defdues. Meuix pe St GELAyS, Sur les jugemens trologie (LII, 270). — Ainsi, grenoilles, ainsi ostre ingrate vilenie Pour un refuz endurei Fut ritément punie. Ponrus pe Tyanp, Liv. de lyriques, Ode, les Grenoilles.
Meritément, v. Meriteement.
Meriter. Meriter à. Mériter de. — Nous yons… plusieurs qui ont charge des ames en se, lesquelz ne meritent encor à garder les is aux champs. B. de la Grise, trad. de Guevara, l’Orloge des princes, 1, 28. — Encores qu’elle seulement pensé en ce qu’elle s’est ingerée de à effect, elle meriteroit à mourir. A. Sevin, le Boccace, le Philocope, L. II, 40 ro.
Merité, bien merité. Méritant, qui a du mérite. dez vous bien de telz offices vendre. Mais nnez a clercs bien meritez. J. Bouchet, s morales du Traverseur, II, 1, 10. — Quant honneurs. 114 ne sont faictz aux seulx bien ez Ne de vertuz louables heritez, Mais la rt a ceulx qui ont richesses. Id., ib., II, 2. gens sçavans et les hommes vertueux, bien Bupé, Instit. du prince, édit. J. Foucher, La coustume estoyt à Rome d’eslever ier pourtraictures et statues d’erain ou de aux personnaiges bien merités. Id., ib. — Et lors que ne verrons promeus aux diLes flatteurs en l’Eglise, ains les mieux. E. Pasquier, Poestes diverses (11, 919). dronic] ne vendoit les offices publics, ains oit aux mieux meritez, In., Lettres, XIII, 16.
Bien merité. Qui a rendu service. — Les citez ées et bien meritées. Micnez pe Tours, de SUÉTONE, I, 12 ro.
Merité. Qui a fait son service militaire, — Les rs meritez nommez veterains. Id., ib., 69 vo.
Meriter (subst.). — Par ainsi les intercessions t le meriter aussi bien que la recompense. GNÉ, Sancy, 1, 3.
Meritoire. Meritoire de. Digne de, méritant nir. — Les œuvres meritoires de salut eteravec leurs supererogations. CALVIN, Instit., roy, p. x 11, — Les bonnes œuvres sont merides graces que Dieu nous confere en ceste., Id., VI, p. 394. — Cela est plus intolede faire tel honneur aux œuvres controuDassir des hommes, que de les reputer meritoires de vie eternelle. Ip., Znstit. (1560), IV, x. — Incontinent ils disent, Ho, il s’ensuit donc S œuvres sont meritoires de la vie eternelle, Serm. sur l’Harmon. Evangel., 65 (XLVI, 819).
Meritoire. Mérité. — Guerdon. Salarié ou salaample, meritoire, M. DE LA Porte, Epithetes, 199 ro.
Qui se livre à la débauche. — Aussi fut en lui uspecte la paillardise a cause des troupeaux de dS garsons meritoires et enfans chastrés qu’il it avec luy. DE LA Bouriere, trad. de Suétone, p. 346 (G.).
Qui procure un gain. T’aberne meritoire (taberna oria). Cabaret, auberge (latinisme par plainterie). — Es tabernes meritoires de la Pomme pin, du Castel. Rabelais, II, 6.
Meritoirement. D’une manière méritée, justebent. — Ce qui neantmoins fut meritoirement £L avec bonne raison grandement loué, prisé et estimé. Amvor, Compar. de Pelopidas et de Marcellus, 1. — Et estoient les assemblees de conseil à Thebes aussi bien regies par luy comme celles d’Athenes, y estant egalement aimé des uns et des autres, et y ayant pareille authorité de commander, non point sans cause… ains meritoirement et tresjustement. In., Démosthène, 18. — Il n’y avoit lors capitaine Romain qui eust si grand nom… que Verginius, et meritoirement, comme celuy qui avoit grandement servy, au poinct du besoin, aux affaires des Romains. I1n., Galba, 10. — Pompee… ayant agrandy Cesar à l’encontre de soymesme et de la republique, il en porta meritoirement la penitence, L. + Roy, trad. des Politiques d’Arisrore, V, 4, Commentaire. — Il est meritoirement puny, affligé et tourmenté par la providence divine. Amyor, De la superstition, 7. — Le nom de treschrestien est meritoirement donné aux roys de France. Du HaïLLan, Est. des aff. de Fr., 285 vo (G., Compl.).
Meritrecial, Meritricial, v. Meretricial.
Merle 1. (Au fém.). — Une merle noire que son melodieux chant me feit long temps desirer. A. Sevin, trad. de Boccace, le Philocope, L. VII, 151 ro.
Merlesse. — Bedaut… dit, Mon Dieu ! que nous avons mangé d’un bon merle à disner. Sa femme… dit que vrayement c’estoit une merlesse. Du Fail, Contes d’Eutrapel, 30 (II, 121).
Sorte de poisson de mer. — Nous y enfermerons [dans le vivier] plusieurs especes de tours, de merles, de mustelles. Cotereau trad. de Columelle, VIII, 17.
(Prononc.). — Le coulevreau rampe, le canart nage, le marle s’envole. Le Caron, Dialogues, I, 3 (97 ro).
Merle 2, v. Marle 1.
Merle 3. Sorte d’étoffe. — vii quarts et demi de grise merle pour faire ung cassaquin au garchon de la porte du couvent de S. Bertin. 1577. St Omer (G.).
Merle 4. Créneau. — Ung certain chevalier.… gecta une pierre contre la muraille, et si impetueusement frappa ung merle que incontinent tomba par terre avec celluy qui estoit dessus. Deroziers, trad. de Dion Cassius, Hist. Rom., L. LV, ch. 114 (230 ro).
Merlesse, v. Merle 1.
Merlet. Créneau. — Aussi pourra-on espargner en l’extremité de l’espalier des creneaux ou merlets : façonner le bout en pointes, à ondes et autrement. O. de Serres, Théâtre d’agric., VI, 20.
Merlocte, v. Marlotte.
Merlus. Merluche. — Beaucoup plutost au merluz il se lance Qu’il ne faict pas à quelque esturgeon fraiz. Des PÉRIERS, À Blaise Vollet (I, 156). — Depuis passasmes l’isle des Esclots, lesquels ne vivent que de souppes de merlus. R4BELAIS, V, 26. — Là se peschent seiches, merluz, saulmons, alozes, marsouyns et baleines, Cu. Estienne, Guide (H. Clouzot, Rev. des Ét. rab., II, 278). — Pour ne perdre l’eau salée Du merlut, quand il bouilloit, De la souppe il en faisoit. J. LE Houx, Chans. du Vau de Vire, 1, 58. — [Un Hollandais] ayant l’esprit tendu à retourner au pays, manger du merlus. Du Fars, Contes d’Eutrapel, 17 (1, 236). — Le pape Adrien preferoit le merlus, qui est un poisson de pelil pris, à tous delices et mangers. [n., & b., 27 (II, 82). — Nostre mesnagere. s’acheptra… des harencs, tonnines, mer
