ziers, trad. de Dion Cassius, Hist. rom., L. L, ch. 78 068 r°).
Gymnastique. Maître de gymnastique. Combien qu’on ne desirast l’exacte ou habitude ou science des choses concernans la palestre : tou— tefois le pedotribe et gymnastique ne doit moins acquerir ceste faculté. L. LE Roy, trad. des Poli tiques d’ARisTOTE, IV, —1. Gymnice. Gymnique. — [Domitien] institua au Capi toile de J uppiter la bataille quinquennale triple, test a scavoir des musiciens, chevaliers, equestres et gymnices. MICHEL DE TOURS, trad. de SUÉTONE, XII, 267 ro. Gyneeecratie (H. D. T. 1576). Ceste pru— dente gynecocratie, souz laquelle l’estat publique est vertueusement policé. RoNSARD, Elegzes, Mas— carades et Bergerie, Epistre à la royne d’Angle— terre (Vaganay, Pour l’t. du franç. moderne). Gynandre (r5veeit4oç, androgyne). — Jusques u neud joly Encor ternoin de l’antique gynan.dre. DES AUTELS, Amoureux repos, sortit 69. • Gyp, Gyppon, y. Gif, Gippon 2. Gypsé. Gypseux. — Eaues gypsees. PLATI N E, De honneste volupté, 3 vo (G., Gipsé). Cicones thracien, ne trouvez pas estrange Qu’une vostre fontaine en pierre le bois change, Qu’elle emmar— brisse autour de ses gypsees eaux A quiconques en boit les molâtres boyaux. Du CHESNE, 6e Livre du Grand miroir du monde, p. 11 (G.). Ressemblant à du plâtre. — Elles sont faites et engendrées de pituite gypsée, grosse et visqueuse. AMBR. PARÉ, V, 19. — Plusieurs tumeurs glandu— leuses… dans lesquelles estoit contenue une ma— tiere gypsée. ID., ib. Lesdits humeurs ne font des nœuds aux jointures, comme fait celuy qui cause la goute, lequel laisse une matiere gypsée incurable. In., XXI, 2. Gyrer, y. Girer. Gyrins (rave). Têtard. Les gentilhome, s’il n’est paralytique de sens et plus stupide qu’une rave gyrine, sera contrainct luy donner bastonnades. RABELAIS, IV, 12. — liane gyrine. Grenoille informe. Les grenoilles en leur premiere generation sont dictes gyrins, et ne sont qu’une chair petite, noire, avecques deux grands ceilz et une queue. Dont estoient dictz les sots gyrins. ID., Briefve Declar. (III, 198-199). Gyrlande, Gyrlander, v. GIrlande, Cuir— lander. Gyrognomonique (T : ipen, circuit, yvtdiLtx6 ;, sententieux). — La gyrognomonique circumbili— vagination. RAB ELAIS, III, 22. — La gyrognomo— nique circunvolubilipaternoterisation. Px. DE MARNIX, Differ. de la Relig., I, y, Préface. Gyrornantie. Divination par le tournoiement. — Par gyromantie je te feray icy tournoyer force cercles. RABELAIS, III, 25. — [Divination] par virevoltemens de la personne, qu’Artemidore appelle gyromancie. LE LOYER, Hist. des Spectres, VII, 2. Gyronner, y. Gironner. Gyrouet. Girouette. Gyrouet, de yzpo ; ;. 11. ESTIENNE, COIllOrraitée Mots françois pris du grec. Gyrouet ou Gyroueite. Inconstante, legere, venteuse. M. DE LA PORTE, Epithetes, 202 ro.
H. Marquée à l’H ( ?). Si elle [l’ordonnance] est observée, nous aurons plus de biens et moins de coups. Nous sommes le plus souvent marquées à PH, pour monstrer que nostre peau est tendre on ne le jugerait pas à nostre mine reformée comme la tirelire d’un enfant rouge. Var. hist. et litt., X, 183. Haan, Y. Ahan. Habaliné. Bouleversé. Le lieu auquel con— vint le peuple tout folfié et habaliné fut Nesle. RABELAIS, I, 12. Itabandon, Habandonner, y. À bandon, Aban— donner. Habene (habena). Ilabenes, c’est assavoir licolz et ligatures pour attacher les chevaulx. BOURGOIING, Bat. jud., III, 8 (G.). Habile. Apte, propre, convenable. Voyant ce Cesar n’avoir Paage habile à entre capitaine. DEROZIERS, trad. de DION CASSIUS, H rom., L. XLVI, ch. 60 (118 ro). — Ce grand et excellent royaume, duquel la grace de l’Eternel nous a rendu ou imputé habiles successeurs. CnOLIÈRES1 4e Ap.-dienée, p. 188. Habile à succeder. Ayant la capacité légale de succéder. — Il y avoit trois familles qui sont ha— biles à succeder à la couronne de ces royaumes, ainsi que nous disons en France, les princes du sang. THEVET, Cosmogr., XI, 16. — Ayants un si brave et genereux prince en ce degré, sans con— INT troverse ni dispute qu’il ne soit le vray, naturel et legitime heritier, et plus habile à succeder à la couronne. Sat. Men., Harangue de M. d’Aubray, p. 274. Prompt à profiter d’une occasion, à agir, à poursuivre une entreprise. — Ce mot lui fit gai— gner les chevaux de poste, et avec eux Brouage en deux jours et demi._ Il fut habile à succéder, et depuis opiniastre contre les grandes menaces qu’il receut. AUBIGNÉ, HiSt, unie., IX, 15. — [Le Fresne] approcha le soldat qui estoit en faction la porte, lui donne d’un poignard dans le sein d’une main, et de l’autre ouvre le guichet. Roche— Morte fut habile à succéder, qui entra assés à temps pour tuer un qui vouloit sauter au collet du Fresne. Ib., ib., X, 13. — Ces deux pièces prises, il fut habile à succéder avec les autres forces et neuf canons qui marchoyent à son cul. In., ib., XIII, 22. — Quelques pistolets firent donner du nez à terre aux défendeurs. Sur les corps desquels mirent le genouil et puis le pied les plus habiles à succéder. ID., ib., XIV, 20. L’expression s’emploie aussi pour une chose promptement faite. — Ces quatorze hommes.., ayant saisi les portes, le reste de la maison fut habille à succéder [.=-. fut pris tout de suite après]. ID., ib., VII, 15. Habile de. Propre à, capable de. — Et s’il estoit autrement, de dix mille Religieux n’en seroit un habille D’avoir salut, car tous jours empeschez En 27
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