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CONFESSE
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var.). — Conés et non confés, ilz ne furent espargnez non plus les uns que les autres. Id., Rodomontades espaignolles (VII, 155). — (Fig.). Je ne vous escry à autre fin que pour fair penitence de ma faute. J’en suis confez et repens. E. Pasquier, Lettres, XV, 6.

Confessé, avoué. — Si croy que tous les maulx que ont faictz confés Sont, comme Dieu a permis, à part mys. Creten, à Honorat de la Jaille, p. 218.

Confesse. Confession. — Nul ne peut mutuellement confesser, sinon celuy qui oyt la confesse de son compaignon. Calvin, Instit., V, p. 315. — Pnur l’e con1mencen1tnt. du sern on Il y a la causesse. ! ! ë’lnerasse d s Di.mt1 nches, In., la Forme des Priercs (I. 181). l’eust il bieu v usu que la conf sse n’eust. 1, s’esLé si stroittement requise iei ’- ! ru Il y n …sté e-,1rün, pl us qu’il ne voir1où. In., Refor, nalz’.an ce1dre Antoin,. Cathelan {IX 132). — IL alta.., hent la l’en1r sien des pechez à leur ce11f ’.}sse. In. ernz.. sur le si,_ de. lob ; 126 {XXXV, 94). — Il fa11 Ir-où donc qHe)r. Baptesn1 aussi rust rci t se pou1’avois la conf1., ss Papale. ln., Serrn. sur l’Har, nonie E<an ! (l., 42 (. L,11, 523). — On ne tro l’f’ ; 11 EscJir11ra autr maninro ne façon de conf sse qu’c : llle là. To., Tnstit. (1R60), III, IY, 18. — Que 1nL à la nfe : sr ;, ya-ilrionmillurquodeYnirsepros1Jrnrt ! TI 11un1ilité pour conf sser L-1Ils.ses p ch z à 11 n 1onsule ? In.. Serm. sur l’E.pistrt ! à Tite, S {L I 4 : 77}. — En leur confess, ils n 1 en auront stirnais assez d,-=-sgorgé, c’est to11s1011rs à reconsul ne r. In.l ib., 9 (LI, r. 1192). — Pourlf 1 conf ss, pour 1 conununion. 1oNTAJnNF., Journ. de Vnyage, p. 289. — Le Pnpe… l’es cnhorf r, hiP.11 s I.iCusement, con1rnandant el pri nt que 1, ersonn ne faille d’a11er  devotement. à la conf, : isse. Pr1. DE MARNIX, Disser.. de la Relig., T, v 1 2.

Confesser, construit avec le subjonctif. — Je confesse que la fortune sur ait quesqu, sfo 1 s’esté plus favorabie qu’h nous. Du BF.tL Y Defsence. 11. 12.

Confesseresse, fém. de confesseur [de la foi chrétienne]. — Item messes de tous les saincts et sainctes, confesseurs et confesseresses. H. Estienne, Apol. pour Her., ch. 9 (II, 352).

Confession. Déclaration. — Apres c’d’Yisa es domn1ages faiclz en la ville et habitants ; et les L.ist r 1nllo1nc 1 de sons l’urs mt,. stz à leur confession Ls rn1P.nL. 11 HELAIS Il Gi.

Confessioniste. Adhérent à la confession d’Augsbourg. — [felanht.h na sLéconIs sioniste, suivant la consessiun (’ugsl ourg. Tasse pIt.VET J o.nnoge.. 1,1.

Confessionnaire. Partisan de la confession. — Maintenant il fault voir de f puLs nce d, s r.efz, en laquelle lS Confessi nnaire.oll,quent tuut la force d1 leur rCne1 AL YIN, lnstit.,, r p. 325.

Théoricien de la confession. — Uz distinguoi nt les pechcz en brasR branchr.s :)t feuilles. solo11 lfS distü clions des DocLeurs conrssir)nnaires., _L- YI …, Instit.J V, p. 322.

Confessionnal. adj. Servant à la confession. — l’Yvn Curru, ch rpenLi<1, prur nvois se.si les, haires con ressi une. l s. 1610-1,1 ! t Contpt. d la. cath. de Léon.. At 1t. Fini. (G., sens I 1.).

Confessoire. adj. Servant à la confession. — Chaiieres confes Jires. 16101 rch. Tal ne. {G., CompL).

Confex, Confez, v. Confes.

Confiable. Sur quoi l’on peut compter. — La licLe darne, ses o n & irs et Olls1 fil rs stoin fort PsLonnez d’enV1ndre que,vietz approucha ceste viH de Londr : is ave,’trois rr1il h lnmes. et quest 11 n’ust rcsistnuc, prornplr ; ny confiable, raignant mesn1P plnsi llJ’h r t iqt11s de ladict vi’1, : :. av c sesqu’il Vi la : Jvoît int. llig)ne. Pap. d’Et. de Gran,elle, IV, 2 8 (G.).

Conficture, v. Confiture.

Confidant, v. Confident.

Confidemment. Avec confiance. — Luy offrant son ayde ce son SPcours tout son l)P.soing : r1t lP. priant qu’il n v sur. isf. user con fid 1n rnPn t. SnYSSBL, Su cet : :., unsrs d’Ale : randre1 Jr, 4 (130 r0). — Allés simpl, n nt, hu,111I 1n1ent et confid nsinent, car vnus fPrés un tres heurcu… voyage..t FnA.Nço1 DE J,Es, ce,.re dee)ose. I, --Trav : tillez hun1blement, si1npJensent cf con fidenunent a cela. lo., leures. 1140 (XII, 106).

D’une façon digne de confiance. — Ce Prine es toit trop bon et equitabe pour… me trai l.Ar ai n.si qu’il flst sans croit en av tir occasion aprt’.S l’avnir I’V. T si Jongu n1ent et confidcnsinent qu’ :, aTOÎs Iaict. LljLtre d, 7rLLnnoY à Du Vir, dns TricoteL dit. d la Sat. Ilfen., IL 163.

Avec assurance. — Il 11’Ta rien d :. plu obs ur… qu’ a speculatio[l d s causes naturP.l1es… où ceux er1son t d’ordinnjrc plus, griefvement qui affirrnent pu5 confidPnsulent. Du TA1R, Ou,est. du Parle, nent en oct. 16 07, J. 835.

Confidence. Confiance. — Elle un point tant d consisténce en to, ny en son industrie et diligence que de pnvoir ou s, ; : ivoîr trouver simpI s méll’hros, estoffes nu mtiteriaulx pour ung diffice lestes lr1 : l’et suporf ! l. l...1EAfATnE DE BEtr.Es, Lettres r 39. — [ 1 xandre loua… le diviueur dJ sa confiden e et as.sou : ranc qu’il avoit en son ast. SEYSSEL, trnd. d 1PPTEN 1 nu.erres où ; iles, L.II, ch.21. — Qui Jus C(nsiden P. en Dieu qu’a11 n n’est 1. 1 l’aura tousjours pacience contre adv 1sitê. P. FAnn1, l’.tlrt de Rhetorique, L. I, p.1r, q_-Entre les srges,1 nobles, à la grand con 11dr..ncc d’oi L Jorrespondre h1 grand diligent. n. nE 1A rr1nsE, 1 ré1d. de GUEVARA l’Orloge des Prince.’ ; I…,. II, h. 38. yr.s confid ne, ô sensin,,. 1...I pr11de bo11 cour : aige, en.r t11 n’cndurcrns 3 1H’Ul1 1n rl. D1--. 1 RûZJEn, s. tracL il D10N CASSIUS llist. Rorn.. IJ, LT, h. 82 (180 v0). — L s Francois n’ont point ! ! ’rand er, fid,ric à g ns 110n i)xperirncnfez aux {r1nes. J. L LON, trad. de Tn. lf uns, l’Isled’l topie.J..I,11r0-La onfidencn q1.1 1=ent avoir, 3 me1lad aux rcmedP : F : et au,J1irurgien SPrt eaucoup en cost ure. 1Mart. PARÉ, XXIII, 20. — C,- :.la sf : irvi t de 1si tl,ation envers ces trouppes suspectes, et cnœi : 3ndrJ des lors en a.,.nt Uls-’mulu ne lit ulil confldence. foN- l’AIG, 1 2S ([, 15G).

Croyance assurée, certitude. — Jay ceste confidence, q 1il te plaî.rn. quelque fois que m soie plus grand, P-1 qu’tu 1ne reduits au mDnoir par rn. : l cf pall’irn du- lier ditair. LE tATRE DR FLRLC.ES lllu..est. I …5. — 1 c’tant plus sera.y nsine à 1out, ;)s ers J1os0 s r nsine n 1ls 1nieux digne. Et de ce dois tu aYoir parfai le confidence. In., ib. ! 1, ; 12. — Pour rm dict u. gran nousbr ri=hein j des ne s c’mrnstent journ il ment n uns pa.1 d Pc. d,’)ça 1 par yvropn l’l eî u sous confid 0n r, de facHf11nent obt nif rernissinn. ? oct. I.5R1. Plac. toue. les, nonnoye, rnnnop, bs, etc. des l’Prognes, t, FIo, ni ides {r :.). — ur1at11ts onfiera n la 1 men--e t b, in-nité d’i u, sr ll.’prendre con fidnce ou folle ’p : -)1ttllCC de parv1 ni ! en gloire e ern,3U tan p- r sa œu, rres quoparIJdort t b n fice de Dieu. P. DE CHANGY, lnstit. de la lenone chrest.} II, 14.