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ASTROLOGUE
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maulx, Tu n’en doys pas estre esbally. Sotties. H, il 343. — L’Astrologien… quand il predit les choses à venir. Arr. DU MOULIN, trad. de J. D’IND.AGI.NE, Astrologie naturelle, Préface. — Les devins, As’trologiens et Chaldeiens qu’il [Othon] avoit tous • jours autour de luy, l’admonestoyent de ne quit • ter point totalement l’espe.rance. Ainivo.r, Galba, 23. — Il estoit arrivé un fameux astrologien, qui, : selon le cours des estoilles, sça-voit les choses et’prediscit CE ! qui est à venir. LOUVEAU, trad. des Faceticuses.11i uits de STRAPAROLE. I, 2#.— Les As 1 tralogiens afferment toute la nature inferieure 1 1.., ei_stro regie et temperee par la superieure. L. 1 Mo Ti, trad. des Politiques <I’A.RisToTE, Epistri. _ 1 A quoy s’accordent les plus renommez astrolo-Ir giens, jusques% vouloir determiner non seulement. les vies et fortunes des personnes, mais aussi lr « J. 1, prosperitez et adversitez des nations. Id., ib., N., 12, Commentaire. — Ce peuple est… abusé apres les Astrologiens et faiseurs de nativitez et horos-ecopes. THEvET, ensetogr., XII, 18. — Nostradamus, astrologien et invocateur de diables, avoit mis en ses pranosticatious d’adont : le bon Bourg’seeia loin. REGNIER. DE LÀ PLANCHE, Hist. de. l’Estitz de France> 1, 64. — Leur nombre de ce I, 1 quatriesme changement rencontre à cette grande’conjonction des astres qui produisit, il y a huict cens tant d’ans, selon que les astrologiens esti ment, plusieurs grandes alterations et nouvelletez au monde, MONTMCNE, III„ 6 (mi Led..6). — un. sçavant Astrobogien ou Mathematicien llavoit ad-v eerty que les Chrestiens devoient. estre grande In ent olestez par la gent c U irconcise. FACHET, Antiquitez, V, 10, — Chacun d’eux [des Saints] a encor son membre en particulier à gouverner au linn corps humain, ainsi que les Astrologiens attribuent aux douze signes celestes du Zodiac. PH. DE MIRNIX, Differ. de la Relig.. II, iii, 7. — La pro’Tession des astrologiens est de predire ce qui se, fera en terre, par l’inspection des rencontres et di vers mouvemens qui se font au ciel, $t FnA N’ois DE SALER, SerenWiS endlographeS », 59 (VII, 406, iii var.). (Adjectif). Astrologique. — Copernicus a si bien fondé cette doctrine qu’il s’en sert tres-regié-ment à toutes les consequences astrologiennes. MoNTAIGNE, II, 12 (Ii, 324). IAstrologier. Pratiquer l’astrologie, prédire l’avenir d’après les astres. — Mais il fut tout a despriser Au moyen de ses astrologues Disputants en leurs syna.gogues, Tellement qu’il fu hors du sens Et list tuer les innocens, Dont tant de maulx Ill’luy pracederent Que petiz cyrons le mengerent 1 Aux entrailles pourry infect, Par quoy mal astro ii• logierent Ses astrologiens de son fait.. J. Bou-i cHET, Ilegnars traversais„ fol. 29 b (G., Couvi.). • Astrologique. Astronomique. — Entre lesquels y es toit Gorgias regardant une Sphere astro logique. Ai. « oT h Vie des dix Orateurs, Isocrates. Astrologiquement. D’une façon astrologique. OS— On sentira une partic.uliere influence celeste lui astrologiquement decoulera, pour tesmoigner l’astrologique affection que j’ay eu à. maintenir les influences astrologiques alencantre de Parafas trologism.e. CHoLiÈnEs, 8e Ap. Disnee, p. 315. Astrologiser (intrans.. Pratiquer l’astrologie. — Que ne fust Herode si saige De tant bien astrologiser, Qui tournant a Dieu son couraige Par l’estoille de hault paraige Que toutes gens doivent friser. J. BOUCHET, Regnars traversons, fol. 39 b Cir.T Co mpl.). (Trans.), Prédire d’après l’observation des astres ;. — Si faut il que..+ je parle à vous pour vous renii…oier à re.scole du philosophe Phavorin, lequel… tenoit tel iangage à ceux qui croyent à ce qu’ils entendaient arioler, astrologiser et maille matiser. CH0LIÈRE8, Matinee, p. 244. Soumettre au pouvoir d’un astre, guider par la lumière d’un astre. — [Les rois] Partirent sans plus demourer A l’estoille qui les duysoit, Pour sçavoir et bien adviser Sc.5 bien les astrologisoit. J. Bouctur, liegnars traversans, fol. 39 b (G., Com pl.). Astrologisé. Atteint., frappé par l’astrologie. — Je vous a.y desja donné de si rudes coups ; vostre bresche, voire toute la muraille. ai ticeIo tique est toute. astrologisée. CsoLIÈREs, 8e Ap. Disnee, ph !)1 ! Astrologue, y. Astrologat. Astrologualement. Selon l’astrologie. — Il sçavoit bravement. déchifrer tous les plus grands secrets de Juppi ter, et astroloffllement deviser de la situation et gouvernemelLt des globes et cors celesies. TAHUREAui 2e Dial. duDemocritic, p.126. Astrologue Astronome. Le mème mot sert aussi à désigner les météorologistes. — La belle Couronne stellifere et l’Aigle de Jupiter, qui sont clers luminaires celestes, fixes et immobiles, comme tesmoignen.t les Astrologues, seront luisantes au firmament tant que le monde durera. LEMAIRE. DE BELGES’, Schismes et Conciles, Prologue. — Par cestuy excessif ha.ulsement de temps advint au Ciel nouveau movement de tituba-tion et trepidation tant controvers et debatu entre les folz Astrologues. RABELA/S, IV, 65. — Des corps errans l’Astrologue s’efforce Oser par art le chemin limiter. Ro DiSARD, Odes, III, 19. — Combien crue tous ne so : ir.rent point Astrologues, si est-ce qu’il n’y a celuy qui se puisse excuser que Dieu ne luy dorme assez d’apprehension de ces choses, sinon que nous vueilhons clorre les yeux quand le soleil luit. CALviN. Semeur liv. de Job> 34 (XXXIIIi 421), — Dieu flous veut faire Astrologues, voire selon que la capacité d’un chacun le porte. Car de dechiffrer par le menu combien y a-il d’estoilles, et puis des astres qu’on appelle des planettes, pour savoir quelle distance il y a de haut et de bas, de long et de large, et bien, nous ne pourrons pas tous comprendre cela. ID” (XXXII’, 422). — Il y a aucuns Astrologues qui disent. que les vents qui sont icy les pires sont les meilleurs en aucunes autres contrees de pays. PALissy, Recepte eritable, p..78. — Le moins brillant des brandons que nos yeux Voyent espar miment flamboyer dans les Cieux (Au moins si le compas des Astrologues n’erre) Neuf et neuf eois encor est, plus grand que la terre. Du BARTAS, ire Semaine, 3e Jour, p. 126. — Aucuns ennemis de science se mocqueront des astrologues, en disant, où est l’eschelle par où ils sont montez au ciel] pour connoistre l’assiette des astres ? PA LISSY, Discours admirables, aux Lecteurs, p. 133. — I] [1’.ânel entend le changement de l’air comme bon Astrologue, servant d’horologe, et demons-trant les heures par son brailler. Gun.L. BOUCIIETi Seree (II, 246). — A l’endroict de nostre an a.uque ! est l’equinoxe automnal, et que le Soleil selon les Astrologues entre au signe de Libra. CHARRON, Discours Chresiiens, If, Z. — Faisons comme les Astrologues, qui, —voulans sçavoir la grandeur de la Lune, et n’y pouva, ns toucher, la mesurent dans l’ombre de la terre. DU VAIR. Ouver.c. dit Parle de la $t Remy, 1601, p. 792. — Ne verrai-je pas plustost des asnes estre bons Geo-metriens, des chevaux estrri Astrologues et mesurer le ciel, et nombrer les estoiles, que de penser