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ou verdoyant… touffu) arbreux, M. DE LA POR.TE, Epithetes, 53 ro. — Et rarbreuse fores t En sa séve cognoist combien puissante elle [la Lune] est. Baïf, ter des Meteores (II,’7). —Pluslost les ea.ux courront contre leurs cours, Les cerfs vivront. par les vagues salees, Et les daulphins aux arbreuses valees. Id., Poem.Es, L. II 11, 88-89). — Tandis que les Da.ulphins dans les ondes sauces, Les cerfs repaireront aux arbreuses valees… Encontre toy, Matin, ma fureur ne mourra. Id.„ ib., L. Iii 0E1, 113). — Les deux Amans passoyen t. par un arbreux bocage. Id.., ib., L. VI (II, 315). —Phis-to.st seront haïs les verdissa.ns herbages Des simplettes brebis, et des bestos sauvages Les ar-breuses forests. 1D.) Eglogue 6 (1 J I e 39 — Comme de nuict quand la neige enfarine A gros flocons les bords de la. marine 011 les sommets des ar-breuses forests. Am. JAMY31, Œuv. poei., L. 28 Celuy qui pourroit voir une forest ar breuse, Grande, belle, peuplee, antique, noire, ombreuse. VAUQUELIN DE LA FRESNAYE„ Art Pec tique, L. II. Fait d’un arbre, — Quand Hercules fist au monstre sentir Les clous d’airain de l’arbreuse massue Dont il tua les enfans de la Nue BosAItu, Poemes, L. I, Disc. de l’akération des choses humaines (V, 114). rbrie r. Arbre ou réunion d’arbres. — Lesqu el z trc : Fuva.y soubz un pavillon vc..rd D’arbriers fueiituz entierement couvert. J. BoucRET, puni liens du Travcrsc ?.er, 24. — Sur quoy fut dit qu’ung jour de la seprnaine Qui est jeudi, pres de vostre fontaine, Soubz vo z arbriers conclusion feront De leurs argulZ. Id., ib.„ 34. Arbre du pressoir. — Plus la vendange ne geint Sous 1)abrier, qui de sa charge Criant enroué restreint. Baïf, Poemes, L. III (II, 129). Manche ou chevalet d’une arbalète. — Troys arbriers garniz de troys cranequins de ners. Item un vieulx arbrier ou iIn’y a que ung estrier. Texte de 1514 (G.). — Un 1-tarlberiF_Lr rompu.(115.). — Ung arc d’arbaleste separé dudit harberier (ib.). — Liarbrier de l’arbalete. DANIEL, Milice /r., I, 422 (G.). Arbrigeel. Arbrisseau. — D’un Arbre quand la ramée et la branche Dommage faict a l’arbris-cel yssa.nt De son estoc. B. ANnAu, Imagintaion poetique, p. 83+ Arbuseule. Petit arbre. — Petits arhuscules, petits lauriers nains. P. DE BRACH, 115 106 (G., Compl.). Arbuste,. — 1516. Fleuves courants, arbustes, plantes, graines. GLULL. MICHEL, Eglogues de VIR-GILE, t r° (Delboulle. Armes lexicol.). — Soubz les rainceaulx des arbustes nommez. Id., ib. On trouve la forme arbustre. — Le basme exquis d’une arbustre distille Par le soleil. P. Du VAL., dans le Théâtre mystique, p. 28. — L’eau et le feu chassent forme inutile, Quand de Phebus la lurniere rutile Pour le franc basrne en Parbustre imprimer. Id.. ib. (Féminin.) — Le. vuide… est rempli de lettons de lavande, d’aspic, de thym et semblables arbustes odorantes. O. DE SE R.R ES 5 Théâtre d’Agric., V, 15. — Cf, ci-dessus. Arbustif. Qui. s’attache aux arbres. — Vignes arbustives, c’est à dire qu’on branche sur. les arbres. COTEREAU, trad. de COLUMELLE, 1V5 1 COMPL). — Si prenez la fleur du raisin (celle principalement qui est des vignes arbustives) au temps quo les raisins fleurissent.. LIËBAULT, VI, 16, p. 710, édit. de 1597. Impr., arbustines (G., Compl.). — Ceci est notable, que de ne se fournir de grocetes de Vignes arbustives, pour en faire des bassrs, ny au contraire ; le gain estant plus as-seuré, de les prendre chacune do son semblable. O. DE SEE.FLES, Théâtre di A grir„ IU 2. — Donc pour l’ordre les distinguerons-nous [les vignes] comme dessus, donnant le nom… de Haute aux arbustives ou branchees, soustenues des arbres, Id., ib., 111, 3. — Quant à la Vigne haute, treillee on arbustive, c’est la liberté du Vigneron d’en tenir tant qu’il voudra les fosses ouvertes. In., ib., III, 4. — A bonne raison appelle on haute la Vigne arbustive ou branchee et jettee sur les arbres. I.D„ ib.. Arc. Arc à talei. Arc servant à. laneer des cailloux ronds, des balles, des flèches. — La vessie, comme un arc à joliet. Rabelais, IV, 30. — Un arc., une fronde, ou arc à jallet jettent loin une pierre, fleche ou ja.lIet. _AMER. PARÉ, L. IX, Disc. 2, — Aussi s’y servira-on [contre les con-nins] de rarbaleste et du fort arc a_gelet., mais non de l’arquebuse, pour n’effraier ce bestail. 0, DE SERRE s, Théâtre dA.gric., V, 11. — L’Empereur… prit d’un page un arc à Wel, avec lequel il tira droit en ]’oreille du cerf, et y porta une balote de terre logere, qui rencontrant le ferme des cartilages de l’oreille, se mit en poudre, BEROALDE DE VERVILLE., Voyage’aes Princes fortune ; p.’)FE. Arc tierce. Gay (Glossaire archéologique) le définit ainsi : Arc aigu dont les courbes ont. pour centre un point pris sur la courbe qui lui est opposée, de façon à y inscrire un triangle. équilatéral. » — Nos François appellent plus volontiers escu deffrnsive qui se porte au bras gauche., quand cest escu estait carré par hault, et pointu par bas en are tiercet. FAUCHET, Origines des Chevaliers, L. 11. Arr turquois. Arc à double courbure, qui était employé en Turquie et dans les pays —voisins.. — Il [Paris] avoit… ]arc turquois en main, et le carquois RU costé. LEMAIRE DE BELGES, Itheir., 28. — Nous sommes fournys de harnoys… D’ar-bolestes et d’arcs turquoys Pour combatre princes et roys. GrtiriGOREI S Loys, L. IV (II, 120). — Il Le. promet des dons à son usage, C’est asçavoir, fleches et are turquoys, La trousse painete et le doré carquoys. Marot, trad, de l’Amour fugitit de LUCIEN. — Signé d’un arc turquoys. RABE-LAIS, 1, 2. — Chacune Ides Nymphes] tenoit un arc Turquois bien beau en main. ID Sciomachie (III, 402). — Elle pend son arc tnrquois… Met pour chevet son carquois, Puis s’endort au bruit de Ponde. RoNsA Rn, Odes, III, 2. — L’enfant de Cytherée Au combat rn’appella courbant son arc Turquois. In., Amours de Marie (I, 134). — Par la puissance De sa fleche et de son carquois, De son feu, de son arc turquois. BELLEAU’, Petites Inven tions, de la Blesseure d’Amour (I, 135). — Ce dos courbé ainsi qu’un arc Turquois. 1D.5 ib., Sonnets (1, 11 ; 1). — [A l’Amour] C’est or qu’il faut porter sans flesches ton carquois. C’est or’qu’il fauIt briser ton petit are Turquois. Du BELLAY, Regrets, 103. — „T’ouvre, et. est vrai que j’avise D’un petit enfant la guise, Mais il portoit arc. turquois, Longues ailes et carquois. J’ER 7’1 DOUBLET, Epigram-mes (p, 121 —Soudainement ils se vont avancer Les arcs courbez à grand’force enfoncer, Chacun POUF soi : et tenans l’are turquois, Vont dégainer les flécles du carquois. DES MASUBES Erzeide, L. V, p. 237. Arc trilemphal. Arc de triomphe. — Tout appareil requis à un arc triumplal ou Traphe.e. RAB Fi-LAIS, Il, 2’2. (Prononciation). Au singulier Sourd qui me