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Formes accentuées sur la termiaaison. — Poste qui cornera ta gloire Que toute France est ap-preuva.n.t. RONSARDe Odes, 1, 11. — Et. ne puis appreu.ver la raison de ceux qui dient que par ce moyen on adextre les jemies esprits, par les choSes plus difficiles, à concevoir aisélnent les plus fa-CLICS. TABO ILI ROT D E S A.CCO 11. S, les Bigarrures, IV, 1.. Appreu van tzfini ment Pi vention, le sub ject l’œuvre et /es acteurs, L. PAPON, Palle, Discours. — Toutes les autres prieres vocales qui sont dedans les Manuelz et Heures appreuvees. St FRANÇOIS tE SALES, Vie clevote, II, 2. — Aris tote approuvant des-ja de son lems cette façon de parler. Id.. A en.eur de Dieu. I, 9. Appuïe. Appuy ou Appute. Favorable, es chalassé, soustenant. M. DE LA PORTE, Epitheles 28 ro. Appujoir. Appui. — Je m’appuiay… Sur l’ap puioir de la logette unie. rlifle.BEL D’AMBOISE„ trad. de FREGOSO, le Ris de Democrite, eh. vu, 26 vo, Appuyernient. Appui, soutien, — A ceste cause luy permirent les conseillers et eschevins de la ville de pouvoir bastir sus le grand are du pont susdit, nommé l’arc des merveilles, un pilier ou deux de pierre, de telle grosseur et longueur qui seroit suffisante pour faire appuyement sur iceux. PARAD1N, IHS.É. de Lyon, p. 194, édit. de 1573 (Œ). — Se fera Papuyement dict podie d’une raisonnable haulteur pour appuyer. VAN ARLST, Reg& de l’arrhit. sel. Vitr.„ fol. ME (G.). Faire un a.p puyement dessus la superieure ordre. h)+, ib., fol. 541 (G.). — Les plumaceaux on coussinets font a Pappuyement et compression des parties clesuniese JOUBERT, Gr. air., p. 223, éd, de 1598 (Op), Appuyer. Fermer. —Le peuple, ayant presque partout fermé les boutiques et appuyé les portes, en mesnie temps les plus esoignez du Louvre fu-. rent les plus presti à livrer de chance. AUBIGNÉ, Hist. Uniy.„ Xi, 23. Aprancire, Aprecier, Aprendre, y. _Appren dre, pp1tjep. Apreneur. Celui qui apprend. — Assez de har dis repreneurs. Peu de modestes apreneurs. Il vaudroit beaucoup mieux aprendre Des maistres, que de les reprendre. BAriF, le Brave, Epilogue. Celui qui enseigne. — De ces bastisseurs d’aca démyes, des joueurs de luth, des violions, des aprfineurs de dances, des peintres, bref de ceux desquelz elles aprennent des exercices et sciences. SRA miTêms, des Dames, part. II (IX, 575Y Aprentif, Aprentis, Aprentissage, Y. Ap prentif, Apprentis, Apprentissage_ Apres. D’après. — Tontes peintures et tapis series modernes.., si elles sont faites apres le pa tron desdites corrompues histoires, perdent beaucoup de leur estime et reputation. LEMAJRE E BEi, cr, s, Illur., L. I, Prologue. — Elle [l’histoire] ne sera plus. desormais peinte., figuree, ne pa.tro Ginee pour laornement des salles et chambres Royalles, sinon apres la narration présente, an tique et veritable. Id., ib.—Le noble ouvrier Zeu xis Heracicotes la tira [Helei ne] en perfection apres le patron de cinq pucelles eslues par toute Grece. In,. ih., II, 3.— Lettres Phantastiques vienitent apres en leur Ordre. lesquelles je vous ay figures apres ung Exemple que jay aporté de)tomme. G. TORY> Champ fleury, Lettree adjoiteees, 73 ro. Leger aneau, qui de madamoiselle Vas, s’il lui plait, le petit doit lier… Or, sur ton rond, par le dehors tu portes Cest œil d’azur, apres les siens taillé_ JEAN DOUBLE.T, Meg. 15. — „Pay SOUVC nance d’avoir veu les histoires de nostre Dame imprimées de gros traits, apres l’invention d’un Alemand nommé Albert.> PALISSY, DisCe de l’Art de Terre, p. 308. — De tout ceey nous n’avons pas un bon autheur entre les Romains ne les Grecs, ains seulement quelques abbregez de Chroniques, Adon le Moine, Aymon, et aussi Tri-r terne nouveau et qui dit parler apres un certain Hunibald. FAUCHET, Antiquitez, 11, 1. — Je ne trouve point asseurément dans Jordain (qui semble parler apres Ablavie, vivant du temps de la bataille) qu’il ait conquis le pays d’Auvergne. Id., ib., II, 12. — Se proposans en tout et par tout l’exemple des Apostres, afin de se patronner apres iceluy. PH. DE MAn-mx, Differ. de la. Relig.. I, 1Y, 14. Aptesle naturel. D’après nature. — Toutes les quelles choses se peuvent autant exprimer en tra duisant comme un peintre peut representer l’ame avecques le cors de ceIuy qu’il entreprent tyrer apres le naturel. Du BELLAY, Deffence„ I, 6. — [Phidias] y avoit a_ussi fait la portraitture de Pe rides fort belle apres le naturel. AMY OT„ Périclés, 31.— Quand nous voions un lézard bien paint, mi un singe, ou la face d’un Thersites, nous y pre nons plaisir, et lc louons à. merveilles, non comme chose belle de soy, ains bien contrefaitte apres le naturel. In.. Comment il Mut lire les potes, a. — Quand ils nous tirent apres le naturel, ou autre subject qui nous est familier et cognu, nous exi geons d’eux une parfaicte et exacte representa tien des linea.ments et des couleurs. MorkTTA[GriE, 11, 12 (II, 288). — Nous en avons encore une autre espece qui est plus desiccatif que le susdit, duquel les peintres font des crayons à pourtraire, qu’ils appellent pierres sanguines, elle est fort propre pour contrefaire les visages après le naturel. PA LISSY,. Dise_ admir.„ De la marne, p. 351. Aptes le vif. Sur le vif, d’après le modèle vivant. — La Deesse Vertu__ luy commanda prompte ment mettre en œuvre ses bons pinceaux et ses couleurs apprestees pour ce, et luy reit faire na poudrait apres le vif des dix Vertus dessusdites. LEMAIRE DE BELGES, ta Couronne fitargaritique (IV, 56). — Et estoit icelle statue de marbre blanc, taillé par grand artifice apres le vit. Id., ees r., II, S. — Cestuy-là, sans user d’aucune fiction, Represente le vray de chascune action, Comme un qui, sans oser s’esgayer davantage. Rapporte apres le vif un naturel visage. Du BEL—Discours au Roy e.tir la Pi9esie. — On peult voir encore aujo-urclhuy en ia ville de Delphes son image entiere, portraitte au naturel apres le vif. FY GT, Philnpoemen, 2. — Il n’y avoit ne peintre ne imageur qui peust advenir à le bien tirer et contrefaire naïfvement apres le vif. Id.> Deme trilus, 2 — De tous leurs 1-loys ils luy foirent veoir les Algies en statue-s tirées apres le vif. MON. TAIGNE, II, 12 (H, 338). Apriès à. En train de, occupé à. — Tu te dis estre apres à revoir un traitté de grammaire, que tu as dressé. DES AUTELS, Replique p. 21. — Ainsi doncques estoient les Atheniens apres à faire leurs preparatifs. Amyot trad. de DIonoliE, XII. 25. — Himiico, capitaine general de ceulx de Carthage, estoit apres à lever gens de tous costez. Id., i, XIV, 14. — Les Atheniens estoyent apres à en deliberer, ne sachans quelle resolution ilz devoyent prendre. Id.. Délewsihène„ 2. — iray despuis trois jours receu quelques ad vertissemens lesquels, s’ils sont veritables, importent grandement, et suis après à les espélucher