tous lesdictz engins. ID,. ib., HI, 30. C’est pitié de veoir les ruines des Esglises, Palais et maisons que le Pape a fa.ict demotir et abattre pour luy dresser et appla.ner le chemin. RABELAIS, Lettres (III. 366-367). L’autre d’un long esciat +qu’ap-planant il façonne Fat une pelle à four. GAU CrIETe Plaisir des Champs, l’Esié, les Bosquillons (p.I 6g). Montagne… ina.ocessible et rabo teuse..1 ayant besoin de quelque Denys, ou Hercul pour l’aplaner et raboter. F. BRET[N, trad. de Lu ci EN, le Precepteur des Harangueters, 7. Applanier. Caresser. La De-esse Heleine la print, et luy applania le chef aucune espace, puis la rendit à la nourrisse, disant que ceste fille de-viendron la phis belle Fille de Lacedernone. LE-MAIRE DE BEL GS 1llstr., If, 24. Mon pere dit que je suis bon filz, il.mappla.nia la teste a cause que le avoye sceu ma lecon par cu.eur. PALS.-GItAV E, Esclarc., p. 739. Mais sans cesse sa barbe frotte… Il la patine et la manie, Il la regarde et rapplanie • Il la festonne et puis la pigne. „Inc. Poés. franç II, 2i 4. Soucy [un épagneul] se mussoit, le mutin, Entre le sein et le’Afin Rond et dure t. de ma maistresse, Qui Papplanie Et le caresse. FO RC AJ : 11 EL, Œ UV, pût.. p.184. Espoir par fois le vient applanier. R. tJE COLLERY E, Rondeaux, 80.Il scayt parler aussi beau, or il stayt aussi bien natter, or apla-nier comme ung Dieu tant quil ayt son propos. PAtSGRAFE, Eselarc., p. 727. Applauder. Applaudir (au propre et au figuré), Les nobles loueurs applaudent et extollent Qui leurs subjectz par telz fla.teurs a.ffolIent. Giurcr GO E Menus propos, 121 (G., Compl. S’elle te voit prendre plaisir a loquacité et babil-, elle te continuera ; si en vices, elle te applaudera selle te voit desirer sa beaulté, elle s’efforcera de se entretenir. P. D E CHANGT, de "Office du Mary, ch. 3. Vien, ma Muse, et pour moi commence, Ta vois a ina vois accordant, D’entonner un son a.pplaudant D’un long Io, qui haut s’envole. P. DE BRACH, ge Lia. des Poeines., p. 147. Je suis appareillé de te congratuler et appiauder. F. B RE TIN) trad. de LecIEN1 Nigrin. Les Nereides… leur appIaudoient. 11LI ib.„. Devis marin., s, 15. Quand les joueurs de tragedies vous representent ceste sorte d’amitié, plusieurs de vous les louez et a.ppla.udez. ID-, ib., Toxaris, 9. Lesquels tous a.pplauda.ns à sa voix, estirnoient qu’il eut vraye ment a.ciletté un serviteur. ID., ib., Lutin, 36. Les amis applauclent tousjours et payent les fruits des banquets. ID.R ib., te, Precepteur des Ha rangueurs, 21. Applaudir. Care, s-ser, flatter. H y auoit des chiens… au mont d’Etna… qui gardoient là un temple, lesquels chiens applaudissoient les gens de bien et ceux qui venoient là en bonne intention d’accomplir leurs vœux:que s’ils estoient vicieux et meschans, et sans clevotion, ils les m.or doient, GuiLL. Boucar.T„ F ; e Gerce 011 Le deux aisnees le fla.tterent et. blandirent, disans l’aimer sur toutes les choses du monde ; et Cordeille luy res pondit seulement qu’elle l’a imoi t comme son pere, et ne le voulut applaudir comme ses sœurs. LE BAUD, Hist. de BreL, ch. 2 (G., Corne). lin blanc laurier1.. vint jusques a la personne dudit comte, lequel il commença a cherir et applaudir+ ib„ ch. 39 (G., Compl.). Applauseinent. Applaudissement. Je te prye que entre nous n’y ait debat ny tumulte, et que ne cherchons honeur ny applausement des hommes.. RABF, Lidlis, 11. 18. Hommes et fernfeirent applau.se.ment de joye et alaigresse, ID., Seiontaehie (HI, 410). Applausion. Applaudissement. Tous les-quelz tres sacrez et tries nobles et excellens per-sonnaiges… à la bien venue de ton seigneur et es-poux__ se sont dressez sur bout et luy ont exhibé honneur non pareil, avec grant faveur et applau-sion et gracieulx tumulte. LE MAIRE DE BELGES, le Temple d’Honneur et de Vertus (IV, 230). Antremy ces joyeuses acclamations et applau-sions populaires… la princesse entra en la belle et plaisante ville de Vallenciennes. ID., Chronique annale (IV, 481). Par tout le discours du tour-noy precedent fut le bruit et applausion des spectateurs grand en toute circunference. RABELAIS, Sciomachie (III, 407). Le Roy de France estant passé en Italie, avec applausion de toutes les villes, gaigna presque sans coup ferir toute la Sei gneurie Napolitaine. THEVET, Cosmogr., XVII, 10. Toute la plus grande reste et reception que les Roys et grands Seigneurs du pais de, s Sau vages nous feirent… c’estoient de belles caresses et applausions des mains. In., ib., XXI, 5. AppIevir. Garantir. hz ne pourront nier quand on achete quelque chose applevie pour bonne et non vitieuse, et qu’on n’aust pas autrement achetee, que les Jurisconsultes ne soient d’accord qu’il y a action redhibitoire. LE LOYER, Hist. des Spectres, VI, 15. Applic. Chose appliquée, Toute la miel il tint… sa main liée dans la vostre, et fut le matin vostre main trouvée comme toute euitte, et met sur icelle un applic. Var. hia+ et lia., VI, 204. Applicatoire.La Messe est un double sacrifice ; premierement propitiatoire… puis apres applicatoire, d’autant qu’il nous approprie la vertu et mente du sacrifice fait à la personne de Jesus Christ. PH. D E MA RN I X„ Differ de la nelig.. II, i„ 17_ Le sacrifice de la messe, outre ce qu’il est propitiatoire, il est aussi applicatoire., de façon qu’il s’applicque m’y mesme et produit sa vertu quand eUe est Guye en devotion. ID., ib., II, iv, 8. Applicquard (subst.). Boa compagnon, gaillard. Tu me sembles ung joyeulx applicquant; Comme est ton nom ? J’ay à nom Pou d’Ac quest. Farce de Marchandise, dans l’Ancien Théâtre français, Ill, 252. Le curé donc, ne pensant mal aucun Ne tromperie, est venu quand et quand Chez le brodeur avec cest appliquant. Anc. Pigés, franç., VII, 184. Appliquer. eappiiquer à. Nous nous appli-cames in.contina.nt à la chaleur de leurs poiles, et est nul des nostres qui s’en offençat. Mo CITA ictle, Journ. de Voy., p. 92. Appliqueur. Celui qui applique.Quel appli-queur de stigmates sensuels 1 BE R OA LD E DE VE VILLE, Moyen de parvenir, Dessein, I, 66. Appolueté (sub, st.). Arrangement entre deux plaideurs. Quoy doncques ? entens-je faire juger le procez qui fut intenté de son temps, et.dés pieça pendu au croc ? Nenny. Demeurons dedans l’Appoincté au Conseil. E. PAsQuIER, Recherches, VII, S. Je veux examiner quand fut, et par qui, la premiere institution de leur College. Leur commune voix est que ce fut le Roy sainct Louys, le tirant en couverture de l’apointé qui fut fait entre Maistre François Fromond et Robert de Langres. Chirurgiens jurez du Roy du Chastelet d’une part, et Maistre François de Troyes, Pre-. vost, d’autre. In., ib., IX, 30.
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