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ALOY
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nuict aime, par toy Sont faits du tout esgaux le bouvier et le Roy. Du BARTAS, 1re Semaine, 1er Jour L'alme, inclyte et celebre academie que l’on vocite Lutece. RABELAIS, II, 6. — Quel jugement, est cettuy ? De tout un college. De quel College ? De nostre aime Faculté de Theologie..E. Pasquier, Recherches, III. 44. — Le sage So- crates Estoit très mal marqué, et ses œuvres par-faicts Sont si resplendissans que c’est une lumiere D’alme philosophie amour plus singulliere. 1., LAS-PHRISE[Nouvelle Tragicomique {VII, 473-474). — De gazons (l’herbe un temp1eje te voue, Heureuse, sollicite et aime Liberté. RONSATW Amours di. Cassandre 108). — Et à ton los, ô nourrice des hommes, Aime Santé, par qui vivants nous sommes, De mille vers un tableau j’appendra.y. BELLAft Sonnets divers-, 8 (édit. Chamard). Je te salue,.c1 saincte et aime Surdité. Id., Jeux Rustiques, Hymne de k L.Çurdité. — La chasteté, l’honneur et l’aime ternperance, MACINY Odes, [1, 3, — Aussi celuy qui trouve tant d’honneur Que regarder vostre face immortelle Et de vos yeux la, divine esfincelle. 1 : Nre peut avoir un plus al me bonheur. Am. J_Irmli t 1-loésiee, L. IV, 192 — Ainsi qu’an voit souvent que les Dieux ennemis, Tollis.sa_nt le bon-heur, fouissent les amis : E t1 que i’alme amitié, tant soit elle envieillie, Avecques les honneurs et les biens est faillie. ri. GARNIER, 1C1 Troade, 2689. Almement. D’une manière nourrissante, bienfaisante… De chasque sien tetin coule une source vive De la.jet aliriement doux. Du BARTAS, 2 Semainei Se Jour, lesCapitaines, — Il sçait quel frein retient l’Ocean dans ses bornes, S’il oheit, vassal, à l’Astre porte cornes, Si le suant baiser du Ciel, alraement doux, Est des perles te pere, et. des huistres l’espoux. ID-, ib., lie Jour, la Magnificence. — D’après un procédé très habituel alors, ]’adverbe équivaut à un adjectif qui serait coordonné avec l’adjectif suivant : aimemnt deux = aime et doux. Alrataantarath. Cercle de la sphère céleste parallèle à l’horizon. —F. d’Azimuth, f. d’Ai micantarath. Rabelais, III, 38. — Les almicantara.ths diets cercles des haulteurs. JACQUINOT, Astrolabe, 12 (G., Compl.). — Et l’Almicantarath en onze poincts cerclé Avecques l’Alzimuth dessus un. seul reiglé, MAURICE SCÈVE, Microcosme, L. III, p. 91. Aliaillique. Bienfaisant. Possible n’est coucher en rhétorique, Reduyre en prose, ou sens aile orque, Ymaginer vostre nom florissant En haut gille sil. n’estaitjouyssant D’une science ardue et almifique Consideré. R. DE COLLERYE, Rondeaux, 122. Almir3que. (Espagnol almizcle, musc). — En sa maison, elle faisoit parruns, contrefalsolt storacq, benjoy, am es, ambra, agalles, almisques, musques. NICOLAS DE. FrItOYES, Grand Paranpn, 51, Preparant la matrice à l’Astrolabe rond, Dont. l’Ahnur au contour ses lignes entre-rompt. MAURICE SCÈVE, Microcosme, L. I I p. 90. Atoé. Aloès. — Des noms des herbes : comme… agaric, alpe, anis, aneth. H. F_ISTEENNt, Conformité, L. III, Advertissement. — Ferons nous accroire â nostre peau que les coups d’estriviere la chatouillent ? et à. nostre goust que 1%1°6 soit du vin de Graves ? MoNTAiGNE, I, 40 (I, 833. (Prollone.) Aloes (2 syllabes). — De Thini, d’Ambre5 et d’Alpes feray mes parturns. NUYSnlitENT, UY. poet., p. 90. Aloor, y, Allouer. Moine, v. A luine. Aloinne, V. Alumne. Alon e r Allonge. Alongeable. Qui peut être allongé. — J’appelle tousj ours raison cette apparence de discouri :  ; que chacun forge en soy… C’est un instrument de plomb et de cire, alongeabie, ployable et accommodable à tout. biais et.11L toutes mesures. ? dari rrAIGNE, 11, 12 (II, ar). Alongeall, Alongir, Alors. Alors comme alors. On fera comme on pourra, le moment venu. — Alors comme alors, ayons plaisir, et. quant nous arons à menger pour aujourd’huy ne pensons point pour demain. N rcoL DE TROYES„ Grand Parangon, 51, — Si vous estiez à la cour… il vous faudroit tenir pour vrayes paroles Franceses> non pas seulement toutes celles que j’ay dictes… m•is un nombre infini d’autres de inerme fogge. Alors comme alors : pour le moins j’arnierois mes oreilles. II. ESTIENNEt Dia’. du Lang. franç. ital., I, 61. — l’Irles oreilles auront beaucoup à souffrir quelques fois a la cour, si je ne trouve moyen de les bien boucher. Mais alors comme alors : maintenant poursuvvons illustre propos. Id., ib., I, 282. Aloseau. d’alose. Sorte de poisson. — Fui il saulmon, turbot et. a.losea.u. HAUDENT, 366 Apologues d’Ésopsp I I, 139. Aloser, v. Alloser. Alosis. (eadifig, prise,) — Le seivneur Jan Jordan Ursin, lors que le Roy François… obtint la victoire à firlarignan.,. acheta cinq ou six maisons contigues en forme d’Isle… les l’oit emplir de ragotz, falourdes et tonneaux, avecques force pou1dre de canon, puis mei t le feu dedens. Clestait une nouvel] : Alosis, et nouveau leu de juge. H ABELAN5 fitSciamachie (I Lit 395). Alouer, v. Allouer. Alouette. — Rabelais fait plusieurs fois allusion à un vieux proverbe « Si les nues ch.eoient Les aloès sont toutes prises. Leroux de Lincy, L. des Proverbes, I, 1a9. — N’esperez dorenaTirTant prendre les alouettes à la cheute du ciel car ïl ne tombera. de vostre aa.go, sur mon honneur. RABELAis, Pantagr, Prognost., 9,. Si les nues tomboient esperoyt prandre les alouettes. Rabelais, I, 11. — On dict que les Alouettes grandement. redoublent la ruine des cieulx. Car les cienix tombons, toutes seroient prinses. Id., IV, 17. LES allObtetiCS. Jeu. Rabelais, I, 22. Alourder. Étourdir, importuner. — De Ià sans vous laisser importuns ils vous suivent, Vous alourdent de vers, d’alaigresse vous privent. RE.Gri LER, Pitt. 2. — Faietes taire ces enfans… cela fait un si grand bruit. que cela m’a_lourde. Var. Met. et iitt., IX, 192.

Alouvi 1, v. Allouvi.

Alouvi 2, v. Allouvi.

Aloy, Alliage. — Vous y errez de Dieu la pure loy Plus clair sonner qu’argent de fin ailoy. 13.fIAROTi Ps. de David. Au Roy.

Métal d’alliage. — Ces salutz là sont ilz de bonne mise ? S’ils ne sont bons, je vous les changeray, Et bien soudain d’autres forgeray, Ou faulsement, contre justice et loy, Avec l’or pur meslerons d’autre edlOy. DE$ PÉRIERS, EP iStre Mme Marguerite, fille du Boy (I, 73).

Monnaie, métal monnayé contenant un alliage.