Page:Dictionnaire de la langue française du seizième siècle-Huguet-Tome1.djvu/237

Cette page n’a pas encore été corrigée
AIXEUL
147


tant laisnéesse D’un. chevalier venu de Ia noblesse De Luzignen. Bo uCHET, Epistres landlieres du. Traverseur, — Ayant choisi la lignee Levy Four luy donner Ie droit d’aineesse par cles.sus les autres : Bon iN, Nepublique, , 2. — Le droit d’ainees8e. peut conserver Arisiocra.tique. Id. ! ib. (Avec diérèse. de —… Comme il clisoit pourveu que. mesprisee Ne. soit des lioys nesse laissee. VAuQuELipir DE LA. FHESNAY E, Pour la Monarchie de ce. Royaume. Aissade. Béche, — Ceste ci ifaçon (l’arroser] est la façon d.’Avignon, où l’on jardine avec. la. pointe de la grande et large aissade et ceste-là, de Nismes, où le Jardinier n.’a que l’aissade petite et estroite, que toute il emploie en ouvrant. O. DE SERRES, Theatre d’Agric., VI, 3. Aisse. Ais, planche. — Et estoit icelle muraille… de fortes tables et esses. Rabelais ! Sei0tnachie (111, 397). — Mes deux sœurs_ avoien MiS dedans ce beau Sixiesrrie, comme en presses (cari estoit couvert de grosses aisses, el. ferré à. gIaz) leurs guirnples, manchons, et collerettes. Id., T’vr, 52. — Quatre belles petites ; clisses d’un tramchouoir de vergne. Id., IV, 63. — Leurs lits, ce sont petits mechans ireteaus sur lesquels ils jeter’t de, s esses, selon la. longur et la_rgeur du lit ; là des-Ils une. paillasse, un materas. Mo DiTACGNE, Journ. te Voyage, p. 324. — La. revesch.e„ dont reschafaut estoit couvert, mesines les aisses d’iceluy, le)ave de la maison et toutes attires choses arroude son sang, furent incontinent, une partie)ruslez, une partie lavez.. Brantôme, des Dames,)art. 1, ia Reyne Escosse (VI1, 439). — Et d’au ! ami qu’il se trouiirra une chatonnière à la porte… tdvisarent de la boucher avec une. aisse.. I"D„ ib.,)a.rt. (IX, 549). Atsseau. Essieu. — fais quenoilles et liteaux, Allumettes, roues et aysseaux. Anc. Poés_ `ret.reç., I, 75. — De costé et. d’autre des limonniers 1 y avoit de grands rasoirs de trois paulmes ong, qui estoient ancrez dedans les limons, et tvoient le trenchant tourné vers l’endroit mesme Ille regardoit le front du chariot et aux deux)ou ts des aixeaux y en avoit deux autres. A mvoT, lad.. de DIODORE., XVII, 12, — Pelops suborna chartier d.’Œnomaus, à. cei qu’il mit à son lariot des alsseaux faciles à rompre. M. DE LA FlORTE5 Epithetes, 312 vo. — Comme le cha_riot de’espousée sortoit de la porte, —un aisseau se rom-pit. FAUCHET,. Antiquitez, IV„ 5. Axe. — lign.e qui passe de l’un pole à l’autre rar le c, entre de la terre, est nomme Aixeaul du inonde. THEVET, COSMOgr.., IlX, 15. Aisselle. Planch.e. — Un buscher je dressay Lie petites aisselles Esparses çà et là, demeurant de riasselles. R. GA.RMER ! Cornelie, 843. — 0 qu’il vaudroit bien mieux avec sa. pastourelle> Dans un buron couvert de bardeaux et d’aisselle, Pasteur aupres des bois ne vivre que de fruits> Quiestre en grande maison accompalgné d’ennuis ! VA lu QUELIT’i DE LA FRESNAY, E„ Satyres jrançoiscs, L. IV, à Hierome Vauquelin. Aissessanner, Asersiewener. Aleseul. Essieu. — Il le mena au lieu hault rengé Estoit ce cha.r, par Vulcan-its forgé:D’or fut l’esseul ; d’or luysoient tout autour Les deux lyinons. MA Rot, Liv. I I de la Meiamorph.— Loing d’un costé gist le mors tombé seul; .De l’autre gist hors des’riions Paysseul. ib, — Pour lier… laixeul de la charrette, rompu par trop grand faix. Du FAu., Propos Rustiques, ch. 5. — Chariots… à_ longs aisseuts, pour si tost verser,. D E VI EY : T E ILLE e trad. de la Cyropedie, VI, , 1. — Il mit aussy à cha_cun bout de l’aisseul une faulx de la longueur de deux coudées. Id., ib. — VOS chariots, sans esseuils et „sans roues, Demeure-roient versés parmi les boues. J. PASSERAI’, Poes., 1, 126. — Ayant eaccoustré tort char (car l’esseul d’iceltry est rorripu et l’une des roues froissee). P. BEETLN ! trad. de LuctEN, Devis. des Dieux, 25. — Prenez les, et passez dans le pertuis de la roue où. pa.sse ressueil de. la charrette• BouCRET, 270 &Tee (Ill, 192), — Morité sur un cita.riot d’yvoire (,.. garny de faux au bout. des esseuls comme lors on usoit). FA.ucuRT, _eintiquitez, V, 18..Axe. — Un esseul d’argent les joint [deux cercleS] D’un gon double en double point." Baïf, Poeines, I, III {11, 134). Pôle, — Passa.ns la Ceinture ardente, et le cap de Boriasperanza… oultre FiEquinoctials et perdens la. veue et g-uyde de raisseuil Septentrional. Rabelais ! IV„ L’aisseuil Septentrional, pole Arctique. Id., Hr iefve Deciaration (III, 197). — Sur ce double pilier l’aisseul du ciel luisant Se tourne et pour cela Pole on le va disant. DortAT, Vision de la Reine inere (p. 20). — L’étoile rejetee Se pousse vers le Nort, là où le tournernent, Corne étant pres l’esseuil, se fait plus lente.rnent. Baïf, Premier des Meieores, 24. — Un lieu se treuve hors le COUFS de l’annee, Loing de la voye au chariot luisant, Là ou Atlas tient l’epaule inclinee Dessouhs l’esseul aux etoiles duisant. il Ll BELLAY, PrOSphoneMatigtie. — La, ou Aila.s le porte-ciel soustient L’ardent esseul, sur lequel va roulant Des _-tstres eters le chariot branlant. Id., Eneide, IV — (Dans ces deux exemples, Du Bellay traduit un passage de Encide, IV, 481-482, où signi fie ciel. Cependant, le second exemple montre bien que le sens premier, essieu., est encore présent à son esprit.) Aissiileir, Disperser. — [C’est l’Argent qui parle.] Qui est presque incroyable, Comment je suis par l’esprit variable De gens traité, qui inaintenant me cachent, Et autrefois trop ta bride me laschent, L’un qui m’amasse, et l’autre qui m’aissille, L’un qsui me donne et l’autre qui me pille. RoriisARri, Fragment du Plutus (VI, 288). Aistre. Demeure. — lieu dit proprins et de l’aistre _Ne sçaroye la moitié conter. Anc_ Poés. franç., V, 6. — que Suisses, nation très austère, S’est efforcé mettre Françoys au taire, Taschant destibuire leur noble et riche aitre. fb, , III, 2412. — Cf. Estre 2. Il est bien probable que aistre ici n’est. qu’une graphie du mot. estre. 2> et n’a aucun rapport avec atrium. Aivé, Mélangé d’eau. — Ne vendez point vin aivé pour vin pur. if. BOUCHET, Episires morales du Trayerseur, Aixe. Axe. — De l’un desquels [points] ils imaginent une ligne tiree à l’autre, qu’ils appellent et ces poincts so.nt nommez Pelles. Tu E-y v.T, Costrlogr., 1, 2. Aixeau, v. A isseau. AixeDe. Aisselle. — El que lori le teinst par dessouhz aixelles, pource qu’il tomrn.enceon desja fon à trembler sur ses pieds. AM Y OT, Démosthène, 29. Sous- — Aux affaires qui se font soubs l’aixelle, c’est à dire à cachette, a.ux ministeres de sales et secrettes voluptez, il ne cherch.era point d’excuse. Id., Co/muent on pourra discerner le flat-teur d’avec liamy, 23.

Aixeul, v. Aisseul.