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Par le. conseil de isa. doctrine Son oncle Brennus avisoit De peser ce que la courtine De Phehus ainigniatisoit. DEs AuTELs, Faeons lyriques,. Mas. Avant, — il te prie et supplie Responsib avoir ains sepmaine acomplye. CRE-riN, à une Dame de Lyon, p. 243, — Christi y verrez par Dale-id figuré, Et ce a pou.r noz maulx enduiré, Voyre painet, mille ans ains sa venue, Qu’a_prés ! a chose. °scripte et advenue.. MAR.o.r, Ils. de David,.Epiere au Roy.. Avant de. — Avenant le matin, Ains s’attifer de Velours ne Satin… Elle ressemble à. Diane qui chasse. ForicADEL, Œuv. poet., p.18. ins que, ains que de.. Ava.nt — Mes estendards et Piiidons martiens Onc dressay vers m.entens Ou les Medoys, qui se rendent vaincuz \ins qu’anployer leurs lances et escuz. Marot, Jugement de Ains qiie. me. venir, en lisa.nt nies escripts Elle m’ayma, puis voulut veoir ma face. Id., Epigrammes, VU. — "lins que mourir elle dict toutesfoys. : Bien miserabie et poik-re me congnoys Quand pour cuyder la fumee eviter Wou suis venue au feu precipiter, EN.111 _Apologues diESOPE I, 84, — Ains que mourir il lle cygne] est meiodieux. FoachnEL, œrmi. poet., p. 13. — Or cest enfant, comme son pied le’Heine., Dans la forest ombreuse se pourmeine rant partout, airs qu’aviser lebord De Ia fontaine où Patiendoit. la mort. ROPCSAftlf)., Peenie$1 L. I, Ilylas (V, — Je descendra).joyeuse., ayant, ai nslue mourir, Obtenu Ie seul bien que je puis requerni. R.. G A 11.1Ni 1E R Cornelie, 909. — Bref, je vous redoutois ains que vous a.voir veue. DEs-PORTES :, Élegies, 1, 2. — li ne faut toutesfoys L’imaginer sembia.ble à nostre humaine —voix. Laquelle ains que (l’avoir ses effeetz est formee Au cervea.u, puys aprés en Pesprit iinprimee. d ; Ni., la Creation, I (III, 333). Ait ? _3 que. Avant que.. — Xerxes… ains qu’il passilst son armee en Grece, voulut contenter son regard du noble territoire de Troye. LEMAIRE D.É BELnEs. Fluer., I, 21> — Par quoy je suis determiné Ifi•ii voyer, en briefve parolle, Aine qu’il soit ring moys, à Peseolle. GRINGonE„S’ainct Loys, L. IX 201)i. — Mais ains que fusse entré au gouffre noir, Je veoy part un autre vieil manoir. MAnoT, l’Enfer. — Toy, qui du cœur les a.bisrnes congnois, Ains que l’hiver ait ma force ravie, Fay moy brusler d’une celeste envie, Pour mieux goûter ia douceur de tes loix. Du BELLAy, l’Olive, 109. — Toute chose impossible on pourra voir stAins qu.e je face fin de louer et blamer Celle qui me meurdri.st. Baïft AMeitr dd Francine., L. I {I, 134). — Quand restois libre, ains qu’une amour nouvelle Ne se fut prise en ma tendre malle, Je vivois bien-heureux. Ro 14 SARI), AMOUrS de Marie, Chanson (I, 190). — Heureux les peres vieux. des bons siecles passez, Qui sont sans varier L-q1 leur ro3.trespa.ssez, Ains que de tant d’abus l’Eglise fust malade] ID, , Discours à G, Des-Autels Y, 358). — Encor ne sçay-je où tu veux. tendre. — Vous le sçaurez ains que soit guiere. BA : 1 : 12t le Brave, 111, 1— Qui fit jadis clavant les murs de Troye (Ains qu’elle fust des ennemis la proye) Tant de beaux faits ? Id., Amours, au duc d’Anjou (I, — Chacun lors, par le tans rendu plus advise. Voya.nt l’âge qui glisse à la, m’id disposé, Songe faire retraite ains que le jour luy faille. DEsPodurEs, Cteeen.ice, 30. — Or luy, qui prevoyt fist son œuvre au parfaiet, Sans qu’il y manquast rien, ains que l’homme fust faict. AuBlaNÉ, Creation, II (III, 337), Plus tôt que. Nomique recita Un beau propos qu’en pur miel confit a, Qui luy nasquit, au cœur ains qu’im holiChe. Œr.10. p. 44. Plutôt que. — Je me tairay s’ou ne me veut’ouir, Airs qu’on me laisse en ce lieu. solitaire, A moy moleste, et à nul salutaire. LEMAIRE DE BELCES„ i" Epistre de l’Amant Verd (Hl, 6), Ains, servant à rectifier ce qu’on vient de. dire mai, s plutôt, itou plutôt. — Ce qui sera digne diestre charité D’un si grand Prince, ains d’un Dieu dont Ia place Se voit au Ciel ja mons-tirer son espace. JODELLEt Cleopere Captiee, PredŒle (1, — Et ses regars, ains traits d’amours pointus, Que son bel œil au fond du cœur m’imprime. RONSARD% Amours de Cassandre (I, 42). — Mais ma. défaite et digne de grand pris, Puis que le ains le Dieu., qui m’a pris, Combat le Ciel, les Enfers, et. la. Terre. Id., ib. 105). — d’Anjou l’honneur, ains die toute la France, A qui tout Pllelicon s’étale tout ouvert. Baïf, AMOUP de Francine, L. 1 (17 118). —’Toujours devant mes yeux celle porte revient, Où je laissay Fran-cin.e„ ains MO laiSSay moy-mesme„ (I,. 133).. — Pour estre entierement A celle qui son sexe, airs tout ce monde honore, ib., L. II (II 176). — Mais quel éclair ne mourroit sous la flâne De tes deux yeux, ains deux astres jumeaux… ? Id., ib., L. ( I 253 De bien peu, ains de pas u.n de la compagnie, fut entendu le docte enigme proposé par du Moulin.. LARIVEY, trad. des Facelieuses Nuits de STRAPABOLE, VII, 2. — La nuict sienfuloit, ains s’envoloit. Id., ib., XIII, 5. — vous tousjours, de. vous il me souvient, Et celle porte à moy tousjours revient OÙ vous laissay, ains me laissay moymesme. JEAN nt LA TAll.LEI. Elegie 6. — Am.our, roy des esprits… Qui luy peut mieux monstrer ma constance et ma foy Que sa rigueur extrerne ? et qui peut mieux que toy lir ceste daine, ains ceste roche vive ? DEsPoRTES, Diane, L. 1, — [L’aimant] L’esloigné fer attire 7, et ne p-eut apaiser Son convoiteux sir, qu’il n’en ait un baiser, Ains un embrassement. Du 13_31RTAS,’ire Seifiaine, Se Jour. — 0 ma fil ! e ! ains mon ame, ainsi donc je vous pers, Fit sans moy %rostre mere ouvrirez les Enfers ? GA tt NIER, la Troade, 11M7. — Revengez mon injure, airs la vostre : pourquoy, Si ne faites justice, estes vous esleu Roy ? ib., 2609, — 0 maistre Nicolas, d’où venez-vous ? — De faim u.ne bonne œuvre pour ton maistre, airis nostre maistre. LAKIVEY, les Escaliers, 5. — Ji est bon, ains très necessaire, que. j’aile au logis appellie Eugène et rnaistre Nicolas, Id., ib., V, 2. 0 beauté sans seconde I 0 gloire de Paris, Ains de tout l’univers. MARTE DE RohnEu, Sonet.-6, p. 110— Renaud, ains nostre Hector, conducteur du secours, Le.s fit en grand carnage abandonner nos tours. R.. G’ARNIE11.5BradaMente, 10’7, —--Un vaion les divise, où de rage enÉlammé Sc prescrite lm Geanti, ains —un Colosse armé. Du BARTAS> 2e Seiretzine, ! le Jour, tes Trophées. — C’est un erreur, ains une heresie, de vouloir banriir la vie devote dc la compaignie des suldatz, de la boutiqu.e des artisans. St Fa.ANçois niE SALES, Vie dePate, I, — Nous avons veu des gentflshommes et des dames passer là nuit entiere, ains plusieurs nuitz de suitte a jouer aux escheez et a_ux cartes. Id., ib., IV, 1. Nostre vie est une vie mortelle, ains la mort nnesine.. Id., Amour de Dieu, VII, 7. Ains s’emploie aus, si pour rectifier ce que vient de dire un autre : non, mais plutôt. — QuiesUcecy ? C’est un mort I — Ains un vif ; voyez, se. remue, Larivey, les Jalouz, III, 5.

Ains. Mais. — Je ne me reputeray totallernee mourir, ains piuser d’un lieu en a.ultre. Rabelais,