En chimie, Ag signifie argent ; Al, aluminium ; As, arsenic, Au (abréviatiun d’aurum), or ; Az, azote.
Dans les prescriptions médicales, ã ou ãã est employé pour ana, et signifie de chaque.
AA, nom commun à divers cours d’eau situés au nord de
DICT. DE LA CONVERS. – T. 1.
AAH-HOTEP, mère d’Aah-Mès, fondateur de la dix-huitième dynastie des Pharaons d’Égypte, et dont M. Mariette a trouvé la momie à Gournah, en 1859. Elle était enfermée dans une boite de cèdre et couverte de bijoux de toute espèce valant au poids seulement environ 30,000 ff. Ces objets, fabriqués avant Moïse, d’une conservation admirable, d’un travail fini et soigné, riches, de bon goût, élégants, appartiennent au musée de vice-roi d’Égypte. On y remarque un diadème, un collier, des agrafes, un pectoral offrant l’image d’Aah-Mès, une chaine, des bracelets, des anneaux, un miroir en métal, deux poignards, une hache votive, un éventail, un baron de commandement, une bague représentant des personnages qui rappellent le voyage de l’âme après la mort. Presque tous sont en or avec des incrustations curieuses. E.D.
AAH-MÈS ou AAH-MOS. Voyez Amasis.
AALBORG, Ville de Danemark, sur la rive droite du Limfiord. chef-lieu de bailliage, siège d’un évêché, compte 7,500 habitants. Elle est le centre d’un commerce important, et son port, où règne une grande activité, emploie plus de 100 navires à la pêche. Aalborg a une école de navigation, une bibliothèque publique, des raffineries de sucre, des manufactures de tabac, d’armes à feu, etc.
AALI-PACHA. (Méhémet-Emin), grand vizir turc, est né à Constantinople en 1815. Entré en 1829 dans les bureaux de la Porte, il s’y fit remarquer par son aptitude et fut emmené comme second secrétaire, par Ahmet-Fethi-Pacha, ambassadeur à Vienne en 1834. De retour à Constantinople en 1837, Aali fut nommé premier drogman de la Porte. Il accompagna plus tard Rechid-Pacha à Londres, revint avec lui et remplit sous lui les fonctions de sous-secrétaire d’État au ministère des affaires etrangères. De 1841 à 1844, il résida en Angleterre comme ambassadeur. Nommé à son retour membre du grand conseil, il géra le ministère des affaires étrangères pendant l’absence Chekib-Effendi. Chancelier du divan, il prit en septembre 1846 la direction du ministère des affaires étrangères qu’il conserva jusqu’en 1848. Appelé à cette époque à la présidence du grand conseil, il reprit bientôt le portefeuille des affaires étrangères, et en cette qualité il eut à répondre au ministre autrichien à propos de la mise en liberté de
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