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SEMMAA — SÉNEVÉ


    1. SEMMAA##

SEMMAA (hébreu : Sim’âh ; Septante : Socjjuxà), frère de David, père de Jonathan et de Jonadab. II Sam. (Reg.), xxii, 3, 32. Il est appelé Samma, I Sam. (Reg.), xi, 9 ; Simma, I Par., ii, 13, et Samaa, II Reg., xxi, 21 ; I Par., xx, 7. Voir Samaa 1, col. 1399.

    1. SEMMAATH##

SEMMAATH (hébreu : Sim’àt ; Septante : Sa(j.adc6), femme ammonite, mère de Zabad, un des deux assassins de Joas, roi de Juda. II Par., xxiv, 26 ; IV Reg., xii, 21. Dans ce dernier passage, son fils est appelé Josachar.

    1. SEMRAMITES##

SEMRAMITES (hébreu : ItaS-Simrôni ; Septante : . ô 20c|ipa|xî), famille issue de Semran, fils d’Issachar, Num., xxvi, 24.

    1. SEMRAN##

SEMRAN (hébreu : Simrôn ; Septante : Ea^pip.), quatrième et dernier fils d’Issachar et petit-fils de Jacob, chef de la famille des Semranites. Num., xxvi, 24. Son nom est écrit Semron, Gen., xlvi, 13.

    1. SEMRI##

SEMRI (hébreu : Simri), nom de deux Israélites dans la Vulgate. Dans l’hébreu, deux autres Israélites portent aussi le nom de Simri. La Vulgate les appelle Samri, IPar., xi, 45, et II Par., xxix, 13. Voir Samri 1 et 2, col. 1431.

1. SEMRI (Septante : ïe ; ipt), un des principaux chefs de la tribu de Siméon, fils de Samaïa et père d’Idaïa. I Par., iv, 37.

2. SEMRI (Septante : çîAâtfsovTEç, l’hébreu Simri ayant été lu somrê), lévite, fils de Hosa, descendant de Mérari, établi par son père chef de ses frères, quoiqu’il ne fût pas l’aîné, un des portiers de l’arche, du temps de David, gardant le côté de l’occident. I Par., xxvi, 10, 16.

    1. SEMRON##

SEMRON, fils d’Issachar. Gen., xlvi, 13. Son nom est écrit Semram dans Num., xxxi, 24. Voir Semran.

SEN (hébreu : has-Sèn, « la dent » ; Septante : fl ratXocïa), localité ou rocher mentionné seulement.

I Sam. (Reg.), vii, 12. Samuel éleva entre Masphalth et Sen une pierre commémorative de la victoire remportée en ce lieu sur les Philistins. Cette pierre fut appelée’Ében hd-’Ézér, Vulgate : Lapis adjutorii. Voir Ében-Ézer, t. ii, col. 1526.

    1. SENAA##

SENAA (hébreu : Senâ’âh ; Septante : Sevai), peut-être nom d’homme, mais plus probablement nom d’une ville, d’ailleurs inconnue, dé Palestine, dont les anciens habitants ou plutôt leurs descendants retournèrent de la captivité de Babylone en Palestine avec Zorobabel. I Esd., ii, 35 ; II Esd., vii, 38. Ils étaient au nombre de 3630 d’après le premier passage et de 3930 d’après le second ; le chiffre peut avoir été exagéré par les copistes dans les deux endroits. Ils rebâtirent à Jérusalem la Porte des Poissons. Voir Jérusalem, t. iv, col. 1364 [2° ]. II Esd., iii, 3. Dans ce passage, le nom de Senaa est précédéen hébreu de l’article has-Senâ’dh, ce qui est cause que la Vulgate a transcrit le nom en cet endroit Âsnaa. Voir Asnaa, t. i, col. 1104.

    1. SENAT##

SENAT (grec : ^Epoust’a), mot qui traduit dans la Bible grecque l’expression ziqnê Isrâ’êl, « les anciens d’Israël ». Exod., iii, 16, 18 ; iv, 29 ; xii, 21, etc. Les auteurs classiques employaient cette expression spécialement pour désigner un corps délibérant ou légiférant. repo’Jcn’a, irpenâyrepiôv, iz}.rfio ; TfÉpovTwv, dit Hésychius. Dans les livres deutérocanoniques, 7£po-j<n’a, se dit du sanhédrin. Judith., iv, 8 (7) ; xv, 9 (8) ;

II Mach., i, 10 ; iv, 44. La Vulgate a traduit le mot grec

par Sénat dans II Mach., 1, 10, et iv, 44. Le Nouveau Testament grec, Act., v, 21, emploie le mot ^epouat’a pour désigner le sanhédrin. La Vulgate a traduit par concilium. Le sénat romain s’appelait aussi en grec yzpovaîa, mais il n’est pas nommé dans l’Écriture. Voir Sanhédrin, col. 1459.

SÉNÉ (hébreu : Senéh, « buisson » ; Septante : Eewâ), un des deux rochers entre lesquels passa Jonathas, fils de Saül avec son écuyer pour aller attaquer les Philistins. L’autre rocher s’appelait Bosès. Voir Bosès, t. i ? col. 1856. I Sam. (Reg.), xiv, 4. Le ravin qu’escalade Jonathas est l’ouadi Soueinet, qui sépare Gabaa de Machmas. Il est très escarpé. « De l’un et de l’autre côté se dressent deux collines rocheuses qui se répondent l’une au nord, l’autre au sud, » dit V. Guérin, Judée, t. iii, 1869, p. 64. Voir Ed. Robinson, Biblical Researches in Palestine, 2e édit., 1856, t. i, p. 441 ; R. Conder, Tentwork in Palestine, Londres, 1879, t. ii, p. 112-114.

    1. SÉNEVÉ##

SÉNEVÉ (grec : aham ; Vulgate : sinapis), plante dont la graine sert à faire la moutarde.

I. Description. — C’est le nom vulgaire de la plante dont les graines fournissent la moutarde. Le Sinapis

345. — Sinapis nigra.

nigra (fig. 345) est une grande herbe annuelle de la famille des Crucifères, croissant dans les lieux vagues, surtout au bord des eaux, dans la plupart des régions tempérées de l’ancien monde, et qui abonde notamment en Palestine. Ses caractères morphologiques la rapprochent du genre des choux, dont elle diffère par son feuillage hérissé, sans teinte glauque, et surtout par la saveur brûlante développée dans la graine quand on la broie avec de l’eau. Il se produit alors une huile essentielle très acre et rubéfiante par la réaction réciproque de deux substances localisées dans des cellules différentes des tissus de l’embryon, la myrosine et le