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SALUTATION — SAMARAÏM


salutation. Luc., l, 28, 29. —En entrant chez Zacharie, Marie salue Elisabeth, et à sa voix Jean-Baptiste tressaille dans le sein de sa mère. Luc, i, 40, 41, 44. — Les foules accourent pour saluer’Jésus, Marc, ix, 14, et un jour une femme du peuple s’écrie : ’  « Heureux le sein qui vous a porté et les mamelles auxquelles vous vous êtes allaité ! » Luc, xi, 27. C’était là une formule très usitée pour saluer quelqu’un. On lui disait : « Bénie soit ta mère ! » quand c’était un ami, et « Maudite soit ta mère ! » quand c’était un ennemi. — Au jardin des Olives, Judas salue Jésus en disant : x a 'P s > P « 66f, a ve, ràbbi, « salut, maître ! » et il le baise, comme pour rendre sa salutation plus affectueuse. Matth., xxvi, 49.

— Pendant la passion, les soldats de Pilate fléchissent ironiquement le genou devant Jésus en disant : « Salut, roidesjuifs ! » Matth., xxvii, 29 ; Marc, xv, 18 ; Joa., xix, 3. — Jésus ressuscité salue les saintes femmes et leur dit : -/afpcTe, avete, « salut ! » Matth., xxviii, 9. Pour répondre à ce salut, elles embrassent ses pieds et l’adorent. — Saint Paul salue l’église de Césarée, Act., xviii, 22, les chrétiens d’Éphèse, pour prendre congé d’eux, Act., xx, 1 ; cf. Act., xviil, 18, 21 ; XXI, 6, les chrétiens de Ptolémaïde, Act., xxi, 7, saint Jacques et les anciens de Jérusalem qu’il embrasse. Act., xxi, 19. — Agrippa et Bérénice viennent saluer le procurateur Festus. Act., xxy, 13.

4° Dans les lettres, on emploie certaines formules de salutation : ëpptouÔE, ûyiaîvexe, bene valete, valete, « portez-vous bien », II Mach., xi, 21, 33, 38 ; Act., xv, 29, l’ppWo, vale. « porte-toi bien ». Act., xxiii, 30. Saint Paul termine trois de ses Épîtres par la formule : 6 dixxxapKΠ; x5j êpïj y.stp Ilaiilou, salutatio mea manu Pauli, « saliit de ma main à moi Paul ». I Cor., xvi, 21 ; Col., iv, 18 ; II Thess., iii, 17. Les autres Épltres se terminent ordinairement par des salutations adressées à certains destinataires, ou de la part de chrétiens vivant auprès de l’Apôtre qui écrit. Rom., xvi, 3-23 ; I Cor., xvi, 19-20 ; II Cor., xiii, 12 ; Phil., iv, 21, 22 ; Col., iv, 10-15 ; I Thés., v, 26 ; II Tim., iv, 19, 21 ; Tit., iii, 15 ; Philem., 23 ; Heb., xiii, 24 ; I Pet., v, 13, 14 ; II Joa.,

13 ; III Joa., 14.

H. Lesêtre.

SAMA, nom de deux Israélites et d’une ville dans la Vulgate.

1. SAMA (hébreu : HôSâniâ’, « Jéhovah a exaucé » ; Septante : ’Q<ra|ià6), un des fils du roi de Juda, Jéchonias, né pendant la captivité de son père. I Par., iii, 18.

2. SAMA (hébreu : Sema’; Septante : Sapa), fils d’Elphaal, de la tribu de Benjamin, chef de famille à Aïalon, qui, avec son frère Baria, chassa les habitants de Geth. Les uns identifient Sama avec Samad du j). 12 ; les autres avec Séméi du ꝟ. 21, .

3. SAMA (hébreu : Sema’; Septante : 2a).|i.ai ; Alexandrinus : Sapai), ville de la tribu de Juda, nommée entre Amam et Molada. C’est peut-être la même ville que celle dont le nom est écrit Sabée (hébreu : Séba’), Jos., xix, 2 ; et qui fut attribuée à la tribu de Siméon. Voir Sabée, col. 1306.

    1. SAMAA##

SAMAA, nom de quatre Israélites dans la Vulgate. L’orthographe de ces noms n’est pas la même en hébreu.

1. SAMAA (hébreu : Sim’â'), troisième fils d’Isaï, frère de David et père de Jonathan qui tua le frère de Goliath. Voir Jonathan 2, t. iii, col. 1614. Samaa, ainsi appelé dans la Vulgate, U Reg., xxi, 21 (Septante : 2s(is01 1 Par., xx, 7 (Sapai), est appelé Semmaa, II Reg., xiii, 3, 32 ; Samma, I Reg., xvi, 9 ; xvii, 13 ; Simmaa, I Par., ii, 13.

2. SAMAA (hébreu : Sim’â' ; Septante, Sapai), lévite de la famille de Gerson, père de Barachias, ancêtre d’Asaph. I Par., vi, 39 (hébreu, 24).

3. SAMAA (hébreu : Sim’âh ; Septante : Sapai), fils de Macelloth, de la tribu de Benjamin. Voir Macelloth 1, t, iii, col. 478. I Par., viii, 32 ; ix, 38. Dans ce dernier passage, il est appelé Sim’âm, Samaan.

4. SAMAA (hébreu : has-Semâdh ; Septante : ’A^pi), benjamite de Gabaa de Benjamin. Ses fils Ahiézer et Joas, allèrent rejoindre David à Siceleg pendant la persécution de Saùl. I Par., xii, 3

    1. SAMAAN##

SAMAAN, orthographe du nom de Samaa 3, 1 Par., rx, 38.

    1. SAMACHIAS##

SAMACHIAS (hébreu : Sernakydhû ; Septante : Haêayjx ; Alexandrinus : 2apa-/fa ?), petit-fils d’Obédédom et sixième et dernier fils de Séméi, de la tribu de Lévi. I Par., xxvi, 7.

    1. SAMAD##

SAMAD (hébreu : Sâtnér [pour Sémér], dans quelques manuscrits, Sàméd ; Septante : Seppiîip), troisième fils d’Elphaal, de la tribu de Benjamin. Samad fut le fondateur ou le restaurateur des villes d’Ono et de Lod. I Par., viii, 12.

    1. SAMAIA##

SAMAIA, nom, dans la Vulgate, de deux Israélites, dont le nom est fecrit en hébreu, bema’eyâh, « exaucé par Yah ».

1. SAMAIA (Septante : Sapaîou), père de Semri, ancêtre de Ziza. Ziza était un des chefs de la tribu de Siméon. I Par., iv, 37. Certains commentateurs croient que Samaïa est le même que Séméi, fils de Zachur. I Par., iv, 26-27.

2. SAMAIA (Septante : Sepei) ; ^ s de Joël et père de Gog, de la tribu de Ruben. 1 Par., v, 4. Il est peut-être le même que Samma du ꝟ. 8.

    1. SAMAIAS##

SAMAIAS, nom de deux Israélites dans la Vulgate. Voir Séméj.

1. SAMAIAS (hébreu : ISma’eyâh, « Yah a exaucé » ; Septante : Sapaîaç), Gabaonite, qui abandonna, quoique benjamite, la cause de Saül et alla rejoindre David à Siceleg. II fut le chef des trente gibbôrîm qui formaient la garde de David. I Par., xii, 1. Son nom ne se trouve pas dans les listes II Reg., (Sam.), xxiii, ni I Par., xi, peut-être parce qu’il était mort avant que David eut pris possession du royaume.

2. samaias (hébreu : Sema’eyâh ; Septante : 2a(iata), descendant d’Adonicam qui retourna de Babylone à Jérusalem sous Esdras avec Éliphileth et Jehiel à la tête de soixante hommes. I Esd., viii, 13.

    1. SAM AOTH##

SAM AOTH (hébreu : Samhùt ; Septante : 2apat’o6), le Jézérite (hay-Izrâl.i, i’Isapaé), général de David que ce roi avait placé à la tête de vingt-quatre mille hommes, chargés du service royal pendant le cinquième mois de l’année. Voir Jézérite 2, t. iii, col. 1537. Il est probablement le même que Sammoth, col. 1431.

    1. SAMARAlM##

SAMARAlM (hébreu : Semâraïm ; Septante : Sapi) ; ville de Benjamin. Jos., xviii, 22. Elle est nommée entre Belh Araba et Béthel et se trouvait par conséquent dans le territoire oriental de la tribu. Le site précis n’en est pas déterminé avec une entière certitude. Les uns la placent dans l’Arabah, c’est-à-dire