Page:Dictionnaire de la Bible - F. Vigouroux - Tome V.djvu/147

Cette page n’a pas encore été corrigée

285

PHILirPIENS (ÉPITRE AUX) — PHILISTINS

286

gnerie, le nom chrétien, étaient étrangers à la communauté, 18, 19. — c) Contre les dissensions, iv, 29. L’Apôtre touche d’un mot le cas qu’il visait plus haut, d’une manière générale, ii, 2-11, celui des deux femmes, Évodie et Syntyque, qui, sans doute, avaient joué un rôle important dans la fondation de l’Église de Philippes.

3° Épilogue, iv, 10-23. — Saint Paul remercie, dans les termes les plus délicats, ! a générosité des Philippiens. Suivent quelques salutations. Il charge l’assemblée de saluer elle-même tous ses membres et il la salue de Ja part des collaborateurs qui l’entourent ainsi que de la part des membres de l’Église de Rome, surtout de ceux de la maison de l’empereur. . VIII. Texte. — Cette Épître ne présente pas de difficultés spéciales au point de vue du texte. Elle se trouve dans les manuscrits suivants : N, A, B, C, D, F, G, K, L, P, 17, 31, 37, 47, 67, 80, 137, et dans les versions latines, égyptiennes (copte, memphitique, sahi Agar Beet, À commentary on St. Paul’s Epistles to the Philippians, 1891 ; * R. A. Lipsius, Briefe an die GaUtter, Borner, Philipper, dans le Handcommentar zum Neuen Testament, bearbeitet von Holtzmann, Lipsius, Schmiedel, von Soden, 2e édit., t. ii, part. 2, Fribourgen-B. , 1892. C. Toussaint.

    1. PHILISTIE##

PHILISTIE, pays des Philistins. La Vulgate appelle exceptionnellement Philisthœa le territoire occupé par les Philistins, Is., xiv, 29, 31, comme elle appelle aussi quelquefois ses habitants Palsestini, Gen., xxi, 33, etc. Dans le passage d’Isaïe, saint Jérôme a rendu par Philisthœa le nom hébreu PeléSép qui là et ailleurs, Ps. lx, 10 ; Lxxxm, 8 ; lxxxvii, 4 ; cviii, 10, etc., désigne proprement le pays des Philistins.’Voir Philistins, i.

    1. PHILISTINS##

PHILISTINS, peuple qui habitait le sud-ouest de la Palestine (fig. 68).

I. Nom. — Les Philistins sont appelés en hébreu or 68. — Types philistins sur les monuments égyptiens de Médmet-Abou.

dique), syriaque, arménienne, gothique, éthiopienne. Voir Weiss, Kritische Text Vntersuchungen und Text Herstellung, 1896.

IX. Bibliogeaphie. — S. Jean Chrysostome, In Philipp. hom., t. lxii, col. 205-298 ; Théodore de Mopsueste, In Epist. B. Pauli commentaria, t. lxvi, col. 922-926 ; Théodoret, Opéra, t. lxxxii, col. 557-589 ; Pseudo-Athanase, Synops., t. xxviii, col. 420 ; CEcuménius, t. CX.VHI, col. 1256-1325 ; Théophylacte, t. cxxiv, col. 1140-1204 ; S. Thomas d’Aquin, In omnes divi Pauli Apostoli Epistolas commentaria ; Estius, In omnes Pauli Apostoli Epistolas commenlarii. — Commentateurs modernes : ’Henry Alford, Greek Testament, 1849-1861 ; *de Wette, Kurzgefasstes exegetisches Handbuch zum Neuen Testament, 1836-1848 ; *H. A. Meyer, Kritisch-exegetisches Handbuch ûber die Briefe an die Philipper, 5e édit., 1886 ; J. Beelen, Commenlarius in Epislolam ad Philippenses, in-4°, Louvain, 1852 ; *C. J. Ellicott, À critical and grammatical Commentary on St. Pauls’Epistles to the Philippians, 1888 ; *H. von Soden, Der Brief des Apostels Paulus an die Philipper, 1889 ; *J.-B. Lightfoot, St. Paul’s Epistle to the Philippians, 12e édit., 1896 ; *B. Weiss, Der Philipperbrief ausgesetzt, 1859 ; *A. Klôpper, Der Brief des Apostels Paulus an die Philipper, 1893 ; *J.

dinairement Pelistîm ; quelquefois Pelistiyim ; au singulier, Pelispî. Ces mots désignent les habitants du pays lui-même, lequel est appelé aussi PeléSé{. Les Septanle appellent les Philistins $u).torisf|i (variante :

  • iXtuxicc’(i) dans le Pentateuque, Josué et l’Ecclésiastique,

xlvi, 18 ; XLvn, 7 ; l, 26 ; IMach., iii, 24 ; ’AXXoçuXot, « étrangers, » dans les autres livres de l’Ancien Testament. Ils ne sont pas nommés dans le Nouveau. La Vulgate les appelle Philistseus, Philistiim, Philistini, Palsestini. Les documents égyptiens, d’après l’opinion la plus répandue parmi les égyptologues, les appellent

_ M _ || lâ-t, Purusati = Pulusati (les Égyptiens

transcrivaient la lettre l par un r, parce qu’ils ne distinguaient pas les deux sons l’un de l’autre dans leur langue et dans leur prononciation).

II. Origine des Philistins. — Elle a été longtemps très controversée et aujourd’hui encore on ne peut la déterminer avec une entière certitude. L’Écriture ne l’indique nulle part d’une manière explicite, mais elle les fait venir de Caphtor. Nous lisons dans le Deutéronome, n, 23 : « Les Hévéens, qui habitaient dans des villages jusqu’à Gaza (c’est-à-dire dans le pays qui devint celui des Philistins) furent détruits par les Caphtorim, qui, étant sortis de Caphtor, s’établirent à leur