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PHARISIENS — PHAROS


VII. Bibliographie. — Ugolini, Trihatresium sive dissertatw de tribus sectis Judœorum (dans Thésaurus ântiq. sacr., t. xxil), et Triglandius, Trium scriptorum illustriwm de tribus Judseorum sectis syntagma, 1703, ont recueilli un certain nombre d’anciennes dissertations sur les pharisiens ; Carpzov, Apparatus historico-çriticus antiquitatum sacri Codicis, Helmstedt, 1748, p. 173-215, en donne la bibliographie. Parmi les monographies plus récentes on peut citer : Grossmann, De Pharisxismo Judseorum Alexandrino, Leipzig, 1816-1850 ; De collegio Pharisœorum, Leipzig, 1851 ; Biedermann, Pharisâer und Sadducâer, Zurich, 1854 ; Wellhausen, Die Pharisâer und Sadducâer, Greifswald, 1874 ; Cohen, Les Pharisiens, 2 in-8°, Paris, 1877 ; Montet, Essai sur les origines des partis sadducéen et pharisien et leur histoire jusqu'à la naissance de Jésus-Christ, Paris, 1883 ; Narbel, Étude sur le parti pharisien, son origine et son histoire, Paris, 1891 ; Elbogen, Die Religionsanschauung der Pharisâer,

Encyclopsedia, t. IX, 1905, p. 661-666. — Comme articles de revues, nous devons nous.borner à signaler : Montet, Le premier conflit entre Pharisiens et Sadducéens, dans le Journal asiatique, 1887, p. 415-423 ; Hanne, Die Pharisâer und Sadducâer als politische Parteien^dans Zeitschrift fur wissensch. Theol., Halle, 1867 ; Mûller, Pharisâer und Sadducâer oder Judaismus und Mosaistnus, dans les comptes’rendus de l’Acad. de Vienne, philos, et hist., t. xxx, 1860, p. 95-164 ; Geiger, Sadducâer und Pharisâer, dans Jud, Zeitschrift, t. ii, 1863, p. 11-54 ; Krùger, Beitràge zur Kenntniss der Pharisâer und Essener, dans Theolog. Quartalschrift, Tubingue, 1894, p. 431-496. F. Prat.

    1. PHARMACIEN##

PHARMACIEN (hébreu : rôqêah ; Septante : ô u.upsty6ç ; Vulgate : unguentarius), celui qui prépare les remèdes (fig. 40). Le nom est le même que celui du parfumeur, à cause des préparations à l’huile dont l’un et l’autre s’occupaient principalement. Le mot rôqêah

40. — Préparation et administration des remèdes. — Une peinture découverte dans la maison des Vettii à Pompéi représente sous la forme à'Amorini, le medicus qui chez les anciens préparait et administrait les remèdes. — À droite est un pressoir d’où jaillit l’huile médicinale dans un petit bassin circulaire. De chaque côté deux Amorini tiennent un gros marteau dont ils frappent des coins de bois qui, en pénétrant au dedans, font descendre les planches mobiles du pressoir, lequel écrase les matières d’où est extraite l’huile médicinale. — Plus loin, une Psyché assise remue avec une longue cuiller l’huile posée sur un trépied dans un petit bassin. Deux Amorini debout en font autant. — À gauche un petit Amorino est au comptoir et tient une grosse bouteille. Sur le comptoir est placée une balance. Sur le côté postérieur du comptoir est un rouleau de papyrus contenant le formulaire. À côté est une armoire avec des vases de verre et une. statuette d’Apollon, dieu de la santé. — À gauche est une Psyché dont le maintien indique une malade. Un Amorino, tenant un vase et une cuiller, va lui administrer le remède qui y est contenu. Derrière Psyché est la servante de la malade. Voir Domus Vettiorum, in-f", Naples, 1898, p. 6, pi. xiii.

Berlin, 1904. — En dehors des monographies, les quatre ouvrages suivants donnent des renseignements précieux : Geiger, Urschrift und Uebersetzungen der Bibel, Breslau, 1857, p. 101-158 ; Weber, Jûdische Théologie auf Grund des Talmud und verwandten Schriften, Leipzig, 1890, p. 10-14, 44-46 (seconde édition d’un ouvrage publié d’abord sous un autre titre) ; Schùrer, Geschichte des jùdischen Volkes im Zeitalter Jesu Chris ti, 3e édit., t. ii, Leipzig, 1892, p. 380-419 ; Bousset, Die Religion des Judenthums, Berlin, 1903, p. 161-168. — Toutes les encyclopédies bibliques ont sur les pharisiens des articles d’importance et de valeur inégale : Twisleton, dans le Dictionary of the Bible de Smith ; Ginsburg, dans Cyclopxdia of biblical Literature de Kitto ; Reuss, dans Real-Encyclop. de Herzog, 1™ édit. ; Sieffert, lbid., 2e et 3° édit. ; Daniel dans Allgemeine Encyclop. de Ersch et Gruber ; Hamburger, dans Realencycl. fur Bibel und Talmud ; Kaulen, dans Kirchenleocieon, l re et 2e édit. ; Hausrath, dans Bibellexikon de Schenkel ; J. Strong, dans Cijclopsedia of biblical, theological and ecclesiastical Litefature, NewYork, t. viii, 1894, p. 68-76 ; Eaton, dans Hastings, Dictionary of the Bible, Edimbourg, t. iii, 1900, p. 821-829 ; Prince, article Scribes and Pharisees, dans Encyclopmdia biblica, Londres, t. iv, 1903, col. 4321-4329 ; Kaufmann Kohler, dans The Jewish

ne se trouve que dans le texte hébreu de l’Ecclésiastique, xxxviii, 8, avec le sens de pharmacien. On lit en effet dans ce passage :

Le Seigneur fait produire à la terre ses remèdes,

Et l’homme sensé ne les dédaigne pas…

H a donné aux hommes la science

Pour qu’ils se fissent un nom par ses dons merveilleux.

Par eux l’homme procure la guérîson

Et il parvient à enlever la douleur.

Le pharmacien en fait des médicaments,

Et son œuvre est à peine achevée

Que par lui la santé se répand sur la terre.

Eccli., xxxviii, 4-8.

Cf. Ezech., xxx, 21. Le pharmacien n'était pas d’ordinaire distinct du médecin. — Sur les remèdes employés par les pharmaciens israélites et cités dans Ja Sainte Écriture, voir Médecine, t. iv, col. 912, 913.

H. Lesêtre.

PHARNACH (hébreu : Parnâh ; Septante : #ocpvax), zabulonite, père d'Élisaphan. Celui-ci était le chef de la tribu de Zabulon du temps de Moïse, un des douze Israélites qui furent chargés de présider au partage de là Terre Promise. Num., xxxiv, 25.

    1. PHAROS##

PHAROS (hébreu : Par'ôë, « mouche » ; Septante : <&op6< ;  ; dans I Esd., ii, 3, *apé ; ), chef d’une famille dont