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THANAC — THAPHUA


Mageddo. Onomasticon, édit. Larsow et Parlhey, p. 209, 215. « Ce village, dit V. Guérin, Samarie, t. ii, 1875, p. 226, est aujourd’hui réduit à une dizaine de misérables habitations, sur les pentes d’une colline oblongue. Jadis, les flancs méridionaux de cette émi--nence et son plateau supérieur tout entier étaient occupés par des constructions, comme le prouvent les innombrables fragments de poterie épars sur le sol et

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Fouilles 1302

.. 1903

— 1904

477. — Plan des ruines de Thanach. D’après E. Sellin, Nachlese auf dem Tell Ta’annek, dans les Denkschriften der Akad. der Wissenschaften, Ph.-histor. Klasse, Vienne, 1906, t. iii, fasc. m.

les matériaux de toute sorte que l’on y rencontre à chaque pas ; les pierres les plus considérables ont dû être transportées ailleurs. Au bas du village, est une petite mosquée, qui passe pour avoir été une ancienne église chrétienne ; elle est, en effet, orientée de l’ouest à l’est, et les pierres avec lesquelles elle a été bâtie proviennent toutes de constructions antérieures ; quelques-unes, comme celles qui forment les pieds-droits delà porte, sont décorées de sculptures. Plus loin, dans la plaine, plusieurs citernes creusées dans le roc et un puits appelé Bir Ta’annak datent également de l’antiquité. »

Des fouilles ont été faites à Thanach en 1902-1904 (fig. 477). Voir Ernest Sellin, Eine Nachlese auf dem Tell Ta’annek in Palàstina. Skizze der Graben und

Schachte. Nebst einem Anhange, von D r Friedrich Hrozny, Die neuen Keilschrifttexte von Ta’annek mit 5 Tafeln und 49 Textfiguren. Dans Denkschriften der K. Akademie der Wissenschaften. Phil.-hist. Klasse, in-f », Vienne, 1906, t. lii, fasc. m. Le plateau central de Thanach mesure 140 mètres surllO ; le plus grand développement de la ville, 300 mètres sur 150, ou 4 hectares 80. H. Vincent, Canaan, 1907, p. 27-28. Voir E. Sellin, Tell Ta’annek ; Bericht ûber eine Ausgrabung in Palàstina, gr. in-4 « , Vienne, 1904 (fascicule iv, 123 p., 13 pi., 132 ill. et 6 plans, dans le t. i. des Denkschriften de l’Académie de Vienne).

    1. THANATHSÉLO##

THANATHSÉLO (hébreu : Ta’ânat $ilàh ; Septante : 6ï)va(rà xat 2sMt)ç), ville frontière d’Éphraïm. Elle est nommée, entre Machméthah et Janoé, dans un seul passage de la Bible. Jos., xvi, 6. La situation de Machméthah est douteuse (t. iv, col. 512) ; celle de Janoé est très probablement au sud-est de Naplouse, au village actuel de Yanûn. Voir Janoé 1, t. iii, col. 1121. Thanathsélo, aujourd’hui Ta’na, est également au sudest de Naplouse, sur la route de cette dernière ville à la vallée du Jourdain. Ptoléinée, v, 16, 5, qui la nomme 0T|VB, "la mentionne avec Neapolis ou Naplouse, comme étant, avec cette dernière, une des deux principales villes de Samarie. Voir Palestine Exploration Fund, Memoirs, t. ii, p. 232, 245.

    1. THANEHUMETH##

THANEHUMETH (hébreu : fanlmmét ; Septante : 0ava[x.â6, IV Reg. ; ©avæniO, Jer.), père de Saraïa ou Saréas, contemporain de Jérémie et de Godolias. IV Reg., xxv, 23 ; Jer., xl, 8. Voir Saraïa 3, col. 1477.Thanehumeth était Nétophatite, IV Reg., xxv, 23, c’est-à-dire originaire de Nétophati. Voir Nétophati, t. iv, col. 1610.

    1. THAPHSA##

THAPHSA (hébreu Tifsah ; Septante : 0ep<ra), ville frontière du royaume de Salomon. III Reg., iv, 24. La domination de ce prince s’étendit depuis Thaphsa au nord jusqu’à Gaza au sud. Thaphsa est la ville bien connue des Grecs et des Romains, qu’ils appelaient 0ât|/a*o ; , Thapsacus. L’hébreu Tifsah paraît signifier « gué », etThapsaque, située dans la Syrie du nord, était l’endroit où il y avait un gué de l’Euphrate. Strabon, XVI, i, 21. Sa situation en avait fait une ville très importante. Xénophon, Anab., i, iv, 11, l’appelait, de son temps, lieyâXri xai eù8a ! u.">v. Darius Codoman la traversa avant et après la bataille d’Issus. Alexandre le Grand, son vainqueur, passa l’Euphrate sur deux ponts de bateaux en le poursuivant. Arrien, iii, 7. Sous les Séleucides, on l’appela Amphipolis. C’était, en aval, le dernier endroit où le fleuve fut guéable. Cf. Strabon, XVI, i, 23. C’est là qu’on embarquait les marchandises qu’on transportait en barque sur l’Euphrate pour toutes les villes situées le long de son cours, depuis Thaphsa jusqu’à la mer, Quinte-Curce, x, 1, et c’est là aussi qu’on débarquait en amont les marchandises qu’on transportait de là par terre à leur destination. Strabon, XVI, m, 34. Thapsaque était donc une place commerciale de très grande importance, le centre du trafic entre l’Orient et l’Occident, et l’on conçoit sans peine combien sa possession était précieuse pour le commerce de Salomon avec l’Asie centrale, où ses caravanes allaient de là par Thadmor (Palmyre), ou bien y faisaient halte en rêve nant. L’Euphrate peut encore être passé à gué aujourd’hui à Béredjik, excepté au moment de la crue du fleuve. — Les commentateurs juifs ont souvent identifié, à cause de la ressemblance de nom, la Thaphsa de Salomon avec la Thapsa de Manahem, IV Reg., xv, 16, mais à tort, puisque cette dernière était dans le voisinage de Thersa. Voir Thapsa, col. 2151.

    1. THAPHUA##

THAPHUA (hébreu : Tapuâh ; Septante : 0aw80v f), fils d’Hébron, de la tribu de Juda. I Par., ii, 43. Dans