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TEXTE DU NOUVEAU TESTAMENT — THABOR


Gebhardt, dans Realencyclopâdie de Hauck, 1897, t. ii, p. 728-773 ; E. Nestlé, dans Dictionary of the Bible de Hastings, "1902, t. iv, p. 732-741 ; J. 0. F. Murray, Textual criticism, ibid., extra volume, 1904, p. 208-236 ; F. C. Burkitt, dans X Encyclopsedia biblica de Cheyne, Londres, 1903, t. iv, col. 4977-5012 ; C. H. Turner, dans Illustrated Bible dictionary de Murray, Londres, 1908, p. 585-596 ; F. G. Kenyon, dans le petit Dictionary of the Bible de Hastings, Edimbourg, 1909, p. 916-929 ; Barnard, dans Dictionary of Christ and the Gospels de Hastings, Edimbourg, 1908, t. ii, p. 717-725 (pour les Évangiles seulement).

Plus particulièrement encore pour l’histoire du texte imprimé, J. A. Fabricius, Bibliotheca grseca, édit. Harles, 1795, part. IV, p. 755-895 ; J. Le Long, Bibliotheca sacra, édit. Masch, Halle, 1778, t. i, p. 189-424 ; Rosenmùller, Bandbuch fur die Literatur der biblischen Kritik und Exégèse, 1797, t. i, p. 278 ; Tregelles, Account of the printed textofthe N. î, Londres, 1854 ; Ed. Beuss, Bibliotheca Novi Testamenti grseci, Brunswick, 1872 ; J. H. Hall, À crilical bibliography of the Greek New Testament as published in America, Philadelphie, 1883 ; Ph. Schaff, À companion to the Greek Tes tament and the english version, 3e édit., NewYork, 1888, p. 497 ; Hundhausen, Editionen des neutestamentlichen Textes und Schriften zur neutest. Textkritik seit Lachmann, dans Litterarisches Handweiser, 1882, n. 315-317, 319, 321, 323-325 ; C. Bertheau, Novum Testamentum grsece (sur 12 éditions), dans Theologische Litleralurzeitung, 1882, p. 553 sq. ; A. Rûegg, Die neute&tamentliche 1 extkritik seit Lachmann, Zurich, 1892 ; W. A. Copinger, The Bible and its transmission, Londres, 1897 ; T. H. Darlcw et H. F. Moule, Historical catalogue of the printed éditions of Holy Scripture in the Library of the British and Foreign Bible Society, Londres, t. n ; J. S. Irgens, De trykte grxske Nye Testamenters historié lilligemed en indledningdertil og et anhang, Christiania, 1907.

E. Mangenot.

TEXTUS RECEPTUS. Les critiques désignent par ce nom le texte couramment reçu du Nouveau Testament grec, qui est celui des éditions des Estienne, et spécialement celui de l'édition de 1633, où on lit dans la préface, en parlant de l'édition que reproduisait ! l’imprimeur : « Editionem omnibus acceptam denuo [ doctorum oculissubjicimus. » — On donne aussi le nom de textus receptus au texte massorétique de la Bible hébraïque édité par Van der Hooght.

    1. THAAN##

THAAN (hébreu : Tahan ; Septante : ©aév), fils de Thalé et père de Ladan, de la tribu d'Éphraïm. I Par., , vu, 25. — Un autre Éphraîmite, qui porte le même nom en hébreu, est appelé par la Vulgate Théhen. Voir Théhen, col. 2368.

    1. THABÉEL##

THABÉEL (hébreu : Tâb'êl ; Septante : Taêev)).), perj sonnage qui était un des officiers du roi de Perse en Samarie et qui écrivit avec ses collègues à Arlaxercès pour empêcher les Juifs de relever les murs de Jérusalem après le retour de la captivité. I Esd., IV, 7. Voir Tabéel, col. 1951.

    1. THABOR##

THABOR (hébreu : Tâbôr, signifiant locus aggestus, editus), nom d’une montagne, d’une localité et d’une ville.

1. THABOR (Septante : ôpo ; QxStip ; zo TraS-Jpiov, dans Jérémie et dans Osée), montagne de Palestine, remarquable par sa forme et par sa beauté (lig. 473).

1° Elle est située à l’extrémité nord-est de la riche plaine d’Esdrelon, à vingt kilomètres environ au sudouest du lac de Tibériade et à sept kilomètres au sudouest de Nazareth. Elle porte aujourd’hui dans le pays le

nom de Djebel Tour, « la montagne » par excellence « Entre tous les monts de la Palestine, le Thabor est l’un des plus remarquables et des plus renommés. Sa forme est celle d’un cône tronqué, et il affecte l’apparence d’un volcan ; toutefois, il est de nature calcaire. Sa hauteur au-dessus du lac de Tibériade est d’environ 780 mètres, de 595 au-dessus de la Méditerranée, et de 400 au-dessus de la plaine d’Esdrelon. Ses flancs arrondis et verdoyants sont revêtus de chênes de différentes espèces, de caroubiers, de térébinthes, de lentisques, de mélias, de cistes et d’autres arbres et arbustes. Un sentier un peu raide, mais praticable jusqu’au sommet pour les mulets et pour les chevaux du pays, serpente en zigzag, le long de la montagne, à travers un fourré plus ou moins épais. Çà et là des degrés ont été ménagés dans le roc. Une heure tout au plus suffit pour gagner le plateau supérieur. Celui qui gravit ce sentier… ne peut se défendre d’une secrète et vive émotion, en songeant qu’il foule les traces de tant de générations qui l’ont parcouru et celles du Messie lui-même qui y a imprimé ses pas divins… Le chant des oiseaux qui peuplent ces pentes boisées est comme un hymne éternel qui s'élance de tous les points de la sainte montagne, et ce n’est point sans raison que l’on a comparé le Thabor à une sorte d’autel sublime que le Tout-Puissant s’est érigé pour lui-même. — La plate-forme du sommet mesure environ 800 mètres de long sur une largeur moyenne de 400. Elle est hérissée en beaucoup d’endroits, et notamment sur ses bords, d’arbres, d’arbustes et de broussailles, où l’on heurte à chaque pas des débris de toute sorte… À l'époque chrétienne byzantine se rapportent, selon toute apparence, les restes d’une petite église qui a été relevée de ses ruines depuis quelques années… « Bien que la hauteur du Thabor au-dessus de la Méditerranée n’atteigne pas tout à fait 600 mètres, néanmoins sa position isolée au nord de la vaste plaine d’Esdrelon permet à celui qui se place sur son sommet et qui, de là, vers les quatre points du ciel, interroge l’horizon, de jouir de l’un des panoramas les plus grandioses et les plus variés que la Palestine puisse lui présenter… Au nord-est, par-dessus de nombreuses chaînes de montagnes appartenant à la basse et haute Galilée, se dresse la masse gigantesque du GrandHermon, couronné de neiges presque éternelles. Situé aux dernières extrémités septentrionales de la Terre Promise, il borne de ce côté l’horizon. À ses pieds jaillissent les trois principales sources du Jourdain. Plus près de nous, le Djebel Safed montre, sur l’une de ses cimes, la ville du même nom. Plus près encore, les Koroun Hattin, consacrées par la tradition comme étant les deux sommets de la montagne des Béatitudes de l'Évangile…, dominent du côté de l’est le beau lac de Génésareth, dont nous apercevons un coin du lieu où nous sommes, et autour duquel dorment aujourd’hui les ombres solitaires de Capharnaùm, de Corozaïn, de Bethsaïda… Non loin de nous, vers l’ouestnord-ouest, les montagnes qui environnent Nazareth cachent sur leurs flancs inclinés l’immortelle petite ville de ce nom, dont nous distinguons seulement la blanche coupole de l’Oualy Neby Ismaïl. Au delà, dans la même direction, les hauteurs qui bordent la plaine de Saint-Jean-d’Acre nous laissent voir, partout où elles s’entr’ouvrent ou s’abaissent, les flots brillants de la Méditerranée… À l’ouest, la chaîne du Carmel se déploie tout entière jusqu’au promontoire que couronne le couvent de Saint-Élie. Si nous nous tournons maintenant vers le sud, nous voyons se dérouler à nos pieds l’immense plaine d’Esdrelon, traversée obliquement à l’est par les deux chaînes presque parallèles du Djebel Dahy ou Petit-Hermon et du Djebel Foukou’ah, l’antique Gelboé. Au pied septentrional de la première de ces montagnes, Naïm et Endor attirent