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1889
1890
ORIGÈNE — ORIOL


Origenes Lehre von der Auferstehung des Fleisches, Trêves, 1851, Mœller, Gregorii Nyss. doctrina de hominis natura cum Origeniana comparata, Halle, 1854 ; F. Harrer, Die Trinitâtslehre des Origenes, Stadtamhof, 1858 ; U. Fermaud, Opinion d’Origène sur l’origine du péché (dissert.), Strasbourg, 1859 ; Fournier, Idées d’Origène sur la Rédemption (dissert.), Strasbourg, 1861 ; Rambouillet, Origine et l’infaillibilité, Paris, 1870 ; Dartigue, Théodicée d’Origène (dissert.), Genève, 1873 ; Lang, Die LeibMchMe.it der Vernunftwesen bei Origenes, Leipzig, 1892 ; G. Anrich, Clemens und Origenes als Begrïmder der Lehre vomFegfeuer, Tubingue, 1902 (dans Theol. Abhandl. ꝟ. H. J. Holtzmann).

4. Origénisme et controverses origénistes. — J.H.Horbius, Historia Origeniana sive de ultima origine et progressione hwreseos, Francfort, ; 1670 ; Doucin, Histoire des mouvements… arrivés au sujet d’Origène et de ses doctrines, Paris, 1700 ; Anonyme, Examen de l’origénisme, etc., Paris, 1733 ; (Rust, ) À letter of resolution concerning Origen, etc., Londres, 1661 ; P. Halloix, Origenes defensus, etc., Liège, 1648 ; Gaupp, Vindicise Orig., Iéna, 1827 ; B. Eberhard, Die Betheiligung des Epiphanius am Streite ïtber Origenes, Trêves, 1859 ; L. Vincenzi, In S. Greg. Nyss. et Origenis scripta et doctrinam, etc., 5 vol., Rome, 1864-1869 ; Diekamp, Die origenist. Streitigkeitenim sechsten Jahrhundert, Munster, 1899.

5. Origène philosophe. — Gaudentius, De dogmatum Origenis cum philos. Platonis comparatione, Florence, 1639 ; Huber, Philosophie der Kirchenvâter, Munich, 1859 ; Laforêt, Philosophie des Pères : Origène, dans la Revue cath. de Louvain, 1870 ; J. Denis, La philosophie d’Origène, Paris, 1884. Cf. Journal des savants, 1884, et Mémoires de l’Acad. des sciences mor., 1887 ; Bigg, The Christian Platonists of Alexandria, Oxfovà, 1886 ; G. Capitaine, De Origenis ethica, Munster, 1898.

6. Origène controversiste. — Mosheim, Origenes… wider den Weltweisen Celsus, Hambourg, 1745 ; F. Cunningham, À dissertation on the books of Origen against Celsus, 1812 ; Lagrange, Étude sur la controverse entre Celse et Origène, Paris, 1856 ; A. Kind, Der Kampf des Origenes gegen Celsus (dissert.), Iéna, 1875 ; J. Patrick, The Apology of Origen in reply to Celsus, Londres, 1892. De plus les ouvrages de Fenger, Philippi, Jachmann, Keim, Aube, Pélagaud, Heine et Muth sur Celse et son Discours véritable.

7. Origène professeur et orateur. — Werther, De schola Origenis sacra (dissert.), Wittemberg, 1744 ; Weickmann, De schola Origenis sacra et Gregorio Thaumaturgo (dissert.), Wittemberg, 1744 ; Karsten, De Origène oratore sacro (dissert.), Groningue, 1824.

8. Origène critique. Voir Hexaples. F. Prat.’ORIOL Pierre, que tous les écrivains du moyen âge ont appelé Aureolus, naquit à Verberie, dans le diocèse de Senlis, au xiiie siècle, entra dans l’ordre des Frères Mineurs, et suivit à Paris les leçons du Docteur subtil. Sbaraglia, s’appuyant sur Barthélémy de Pise, prétend que Pierre Oriol était né dans la région pyrénéenne et appartenait à la province d’Aquitaine. Il serait peu utile de discuter ici ce point d’histoire. Ses succès lui méritèrent le bonnet de docteur avant qu’il eût été élevé à la prêtrise. Il enseigna, lui aussi, à l’Université de Paris, et y fut appelé le Docteur éloquent, Doctor facundus. Jean XXII le promut à l’archevêché d’Aix en 1321 ; il eut à peine le temps d’occuper ce siège, car il mourut l’année suivante, après une vie de vertus non moins éclatantes que ses talents. Quelques biographes assurent qu’il avait été élevé au cardinalat ; d’autres le contestent de la façon la plus absolue. Il a laissé beaucoup d’ouvrages, parmi lesquels nous avons à distinguer : Breviarium Bibliorum. C’est un commentaire abrégé de la Sainte Écriture, dont les copies ont été répandues


dans quantité de bibliothèques. Il fut imprimé pour la première fois sans lieu, sans date et sans nom d’imprimeur, en un vol. in-folio, sous le titre de Compendium litteralis sensus Bibliorum, que Sbaraglia dit avoir vu dans la bibliothèque des Frères Mineurs de Florence. D’autres éditions suivirent : Venise, Lazare Soard, 1507, in-4°, sur le titre de laquelle l’auteur est qualifié de cardinal ; de nouveau, Venise, 1508, in-4° ; Paris, 1508, in-8° ; Strasbourg, Jean Schotte, 1514, in-4° ; Paris, 1565, in-4° ; Venise, 1571, in-4° ; Paris, 1585, in-8° ; Rouen, 1596 et 1649 ; Paris, 1610 et 1613 ; Louvain, 1647.

(P. Apollinaire).

La Bibliothèque nationale de Paris possède l’édition donnée par Nouvellet : Pétri Aureoli franciscani doctissimi sanctxque Romanæ Ecclesix Cardinalis dignissimi commentaria vere aurea et compendiosa in universam Sacram Scripturam Cl. Steph. Novelletius Thallorinus, S. Theol. D. libellum hune vere aureum, diu desideratum in lucem emitti curavit, mille mendis deturpatum repurgavit, tabulisque analyticis singula capita methodice illustravit. Rothomagi, ApudJacobum Besongue. M.DC.XLIX. (coté À 6648). L’éditeur, comme il l’annonce dans le titre, a placé en tête de chaque chapitre un tableau synoptique mettant sous les yeux toutes les divisions et subdivisions qu’Oriol développe dans l’analyse de chacun des livres de l’Écriture. — La bibliothèque du séminaire de Saint-Sulpice a une autre édition : Breviarium Bibliorum sive compendium sensus litteralis totius S. Scripturse, auctore R do P. F. Petro Aureolo, ordinis Minorum, Archiepiscopo Aquensi, S. R. E. Cardinali. Editio quarta. PerFF. Minores Lovanienses. Lovanii, Typis Pétri van der Heyden prope Fratres Minores, 1647 (coté À 1256). L’auteur de la préface ne connaît que 3 éditions antérieures à la sienne, la l’  « de Paris, 1508, la 2e de Nouvellet, 1583, la 3e de Jacobus Wimphelingus, dédiée à Jean Eck, qu’il n’a pas vue. Cette édition ne reproduit pas les tableaux synoptiques de Nouvellet, mais elle a ajouté l’indication numérique des versets qu’Oriol n’avait pu indiquer. Cet ouvrage d’Oriol, sorte de manuel biblique analytique, est historiquement important.

Mentionnons un autre ouvrage d’Oriol, à cause des renseignements qu’on peut en tirer pour sa biographie jusqu’à présent assez obscure : Commentariorum in prirnum librum Sententiarum pars prima, auctore Petro Aureolo Verberio, ordinis Minorum, archiepiscopo Aquensi, S. R. E. Cardinali. Ad Clementem VIII Pont. Opt. Max., in-f°, Rome, 1596. Ce premier volume a été édité par le cardinal Constantin Sarnanus, de l’ordre des Mineurs de S. François, comme l’indique sa Dédicace à Clément VIII ; mais il n’a pas mis une vie de l’auteur dans son édition, comme le dit la Nouvelle Biographie générale, t. iii, 1861, col. 772 ; Sarnano dit seulement dans sa Dédicace que Pierre Aureolus a été frère mineur et cardinal, et que, en qualité de cardinal, il avait dédié ses écrits théologiques, dont il fait un grand éloge, au pape Jean XXII, alors régnant. Ce premier volume est imprimé par la Typographie vaticane. Le second l’est par la typographie d’Aloysio Zannetti, aux frais de la Societas Bibliopolarum D. l’homse Aquinatis de Urbe, sous ce titre : Pétri Aureoli Verberii ordinis Minorum, Archiepiscopi Aquensu, S. R. E. Cardinalis, Commentariorum in secundum librum Sententiarum tomus secundus. In-f », Rome, 1605. Il est dédié par la Société des libraires de Saint-Thomas d’Aquin au cardinal d’Albano Asculano, Fr. Hieronymus Bernerius, leur protecteur, qui favorisa spécialement la publication des œuvres théologiques des cardinaux. A la fin de ce volume sont placés, avec un titre particulier et une pagination spéciale, Quodlibeta sexdecim Pétri Aureoli Verberii, ordinis Minorum, archiepiscopi Aquensis, S. R. E. Cardinalis. Même imprimeur et même date. La Société des libraires dédie les Quod IV. - 60