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1795

OLSHAUSEN — OMBRE

1796

phie, t. xxiv, p. 323-328, Leipzig, 1887 ; L. Pelt, dans la Realencyklopâdie fur protest. Théologie und Kirche, 3e édit., Leipzig, t. xiv, 1904, p. 366-368.

2. OLSHAUSEN Justus, orientaliste, exégète protestant, frère du précédent, né à Hohenfelde le 9 mai 1800, mort à Berlin le 28 décembre 1882. Après avoir parcouru les classes du gymnase de Glùckstadt et de celui d’Eutin, il étudia de 1816 à 1819 à l’université de Kiel et de 1819 à 1820 à l’université de Berlin. En 1820 il alla à Paris, il y resta trois ans (1820-1823) ; il y suivit le cours de langues orientales de Sylvestre de Sacy et noua amitié avec Alex, de Humboldt. Après son retour à Kiel, il fut nommé professeur extraordinaire des langues orientales (1823.) En 1830 il fut promu à l’ordinariat. En 1852 le gouvernement du Danemark lui ayant enlevé cette chaire, Olshausen alla à Kônigsberg comme professeur des mêmes langues et comme bibliothécaire en chef (1853.) De là il fut appelé à Berlin comme conseiller au ministère du culte. Il prit sa retraite en 1874. J. Olshausen qui a laissé quantité d’ouvrages remarquables était plutôt philologue que théologien. Il publia d’abord : Emendationen zum, ’alten Teslamente mit grammalischen und historischen Erôrlerungen, in-8°, Kiel, 1826. Il édita ensuite en collaboration avec J. Mohl, Fragments relatifs à la religion de Zoroastre, extraits des manuscrits persans de la bibliothèque du Roi, in-4°, Paris, 1829. — Vendidad Zend-Avestæ pars xx adhuc superstes. E codicibus manuscript. Parisiens, edit. Pars I, in-4°, Hambourg, 1829. Cette publication qui aurait dû comprendre 7 à 8 fascicules ne fut pas poursuivie. — Zur Topographie des alten Jerusalems, in-8°, Kiel, 1833.

— Observationes criticse ad Vet. Test. in-4°, Kiel, 1836 {Programme de cette université). L’année suivante il publia, avec l’aide de J. N. Gloyer, Niebuhrs Reisebeschreibung nach Arabien und den umliegenden Làndern. , in-4°, 1837. — Ueber den Ursprung des Alphabets und ûber die Vocalbezeichnung im Alten Testament, in-8°, Kiel, 1841. Ce traité parut dans les Kieler Philologische Studien. — En 1852 il publia la deuxième édition du Commentar zu Hiob de Hirzel, dans le Kurzgefasstes exegetisches Handbuch zum Neuem Testament. — L’année suivante il fournit pour la même collection (vol. xve) le Commentai’zu den Psalmen, Leipzig, 1853. — Ueber phbnicische Ortsnamen, dans le Rheinisches Muséum fur Philologie, 1853, p. 321 sq.

— Lehrbuch der he bràischen Sprache, t. I (hautund Schriftlehre), t. n (Formenlehre), in-8°, Brunswick, 1861. Il y regarde l’arabecomme la plus ancienne langue sémitique. La IIIe partie, qui aurait dû traiter la Syntaxe, n’a jamais paru. Depuis 1860, membre de l’Académie des sciences de Berlin, il publia dans les Mémoires de cette docte corporation : Prûfung des Characters der in den assyrischen Keilinschriften enthaltenen semitischen Spraclie, dans les Abhandlungen der Berliner Akademie der Wissenschaften 186U, in-4°. (Un tirage à part parut à Berlin 1865.) — Parthava und Pahlav, Mada und Mah, in-4°, Berlin, 1864. — Ueber das Vocalsystem der hebrâisclten Sprache nach der sogenannten assyrischen Punktuation, in-4°, Berlin, 1865. — Ueber die Umgestaltung einiger semitischer Ortsnamen bei den Griechen, in-4°, Berlin, 1879. — Voir Eb. Schrader, Gedachtnisrede auf Justus Olshausen, dans les Mitteilungender kgl. preuss. Akademie der Wissenschaften, Berlin, 1883 ; Carstens, dans YAllgemeine deutsche Biographie, t. xxiv, p. 328-30, Leipzig, 1887 ; Ad. Kamphausen, dans la Realencyklopâdie fur protest. Théologie und Kirche, 3e édit., t. xiv, Leipzig, 1904, p. 368371. M. Bihl.

    1. OLTRAMARE Marc Jean Hugues##

OLTRAMARE Marc Jean Hugues, exégète protestant suisse, né à Genève le 27 décembre 1813, mort dans cette ville le 23 février 1891. Il y avait commencé

ses études qu’il termina à Tûbingue et à Berlin. Après ; avoir exercé en passant le ministère pastoral, il occupa la chaire d’exégèse du Nouveau Testament à la faculté de théologie protestante de Genève ; poste où il resta jusqu’à sa mort. Sans parler de nombreuses publications de polémique ou de théologie et d’une traduction du Nouveau Testament, on a de lui : Commentaire sur l’Épltre aux Romains, 2 in-8°, Paris, 1881-1882 ; Commentaire sur les Épïtres de saint Paul aux Colossiens, aux Éphésiens et à Phïlémon (avec une notice sur l’auteur en tête du t. n), 3 in-8°, Paris, 1891-1892. D’après M. Bovon, Théologie du Nouveau Testament, 2 in-8°, Lausanne, 1905, t. ii, p. 112, « pour toutce qui concerne ces trois écrits et leur authenticité, » l’auteur « traite ce sujet avec une telle ampleur qu’il épuise la matière et qu’il reste peu de chose qui lui échappe ».

O. Rey.

    1. OLYMPIADE##

OLYMPIADE (grec : ’OXunnSc, probablement forme contractée de’OXv(jwi<58< « >po ; ), chrétien de Rome, salué par saint Paul, dans l’Épître aux Romains, xv, 15. Le pseudo-Hippolyte, De lxx Apost., 42, t. x, col. 955, le compte parmi les soixante-dix disciples du Sauveur et dit qu’il souffrit le martyre à Rome. Sa fête est célébrée par les Grecs le 10 novembre.

    1. OLYMPIEN##

OLYMPIEN (grec : ’OXii(jimoc), épithète de Jupiter, dieu de l’Olympe en Thessalie. Voir Jupiter, t. iii, col. 1866. Antiochus IV Épiphane lui dédia le temple de Jérusalem en décembre 168 avant Jésus-Christ. II Mach., vi, 2. Cf. I Mach., i, 57.

    1. OLYMPIODORE d’Alexandrie##

OLYMPIODORE d’Alexandrie, diacre de cette ville, vivait dans la première moitié du vie siècle. Il fut ordonné par l’archevêque monophysite d’Alexandrie, Jean III, surnommé Nikiotès, lequel mourut en mai 516. Migne a publié sous le nom d’Olympiodore dans la Patrologie grecque, t. xciii, des commentaires sur Job, les Proverbes, l’Ecclésiaste, Jérémie, les Lamentations, Baruch et saint Luc. Le commentaire sur Job, col. 13469, n’est pas dans son ensemble l’œuvre d’Olympiodore comme l’avait cru son traducteur latin P. Comitolus ; l’éditeur du texte grec, P. Junius, Catena Patrum grsecorum, in-8°, Londres, 1637, a établi que la Catena in Job est l’œuvre de Nicétas Serron (voir col. 1614) qui vivait au xi » siècle. Le commentaire de Jérémie existait au manuscrit dans la bibliothèque Barberini, mais n’a pas été publié. Les fragments sur Jérémie (col. 627-726), sur les Lamentations (col. 725-762), sur Baruch (col. 761-774), sur la lettre de Jérémie (col. 773780), sont tirés de la Catena de Michel Ghislerius, Lyon, 1653, où ils figurent sous le nom d’un Olympiodore qui n’est pas autrement déterminé. Quelques fragments sur les Proverbes (col. 469-478), dont on a seulement le texte latin, traduit par Th. Pelte, S, J., et un fragment de saint Luc, VI, 23, col. 779, publié par le cardinal Mai, Scriptorum nova collectif), t. ix, p. 666, peuvent être du diacre d’Alexandrie, mais on n’en a pas la certitude. Le commentaire sur l’Ecclésiaste (col. 477-628) est publié d’après YAuclarium Bibl. greec. Patr., Paris, 1624. Les commentaires anciens sur ce livre sont rares. Celuici est surtout moral. F. Vigouroux.

OMAR (hébreu : ’Ôtnâr, « éloquent ( ?) ; » Septante : ’û[iâp), le second des sept fils d’Éliphaz et petit-fils d’Esaû, un des’allûf ou chefs de tribu iduméens. Gen., xxxvi, 11, 15 ; I Par., i, 36. Voir Allouph, t. i, col. 390. La tribu qui a dû porter son nom n’a pas été identifiée.

    1. OMBRE##

OMBRE (hébreu j sel, sSlél, sëlém, salmâvéf ; chaldéen : telal ; Septante : <rxiâ ; Vulgate : umbra), absence des rayons directs du soleil sur un corps quelconque pendant le jour. Tout agent lumineux peut être l’occa.