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et grecq., p. 424, 425. Les navires marchands les plus considérables et les mieux conditionnés de cette époque étaient les navires d’Alexandrie. Ils jaugeaient jusqu’à 600 tonneaux, chaque tonneau de mer représentant à

lequel Josèphe fit le voyage de Rome en contenait 600. Cf. Josèphe, Fit., 3. À chaque passager était alloué un espace de trois coudées de long sur une de large, un peu moins de l m 50 sur O^SO. On ne lui fournissait

412. — Bateaux plats assyriens dans les marais d’Élam. D’après Layard, Monuments of Nineveh, t. ii, pi. 27.

peu près un mètre cube et demi d’après l’ancienne évaluation, et près de trois mètres cubes d’après la nouvelle. Lucien, Navig., 1, parle même d’un vaisseau, Vlsis, qui aurait eu une capacité de ! 000 à 1 100 tonnes. Mais on croit qu’il exagère. Cf. J. Smi, th, The Voyage and Shipwreck of St. Paul, Londres, 1848, p. 147150. Le navire alexandrin qui portait saint Paul et échoua à Malte contenait 276 personnes. Celui sur

que l’eau ; il avait lui-même à assurer sa nourriture, exception faite probablement pour les prisonniers, nourris par les soins du centurion qui les conduisait. Cf. A. Trêve, Une traversée de Césarée de Palestine à Putéoles, Lyon, 1887, p. 8, 9. Il fallait nécessairement un fort tonnage à un navire qui portait tant de personnes, avec les provisions nécessaires et peut-être des marchandises, puisque même après une assez longue traversée,