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NAHUM — NAIM


Zuiôlf kleinen Propheten, Leipzig, 1873, p. 369-405 ; The Speakers Bible, Londres, 1882, t. vi, p. 634-649 ; von Orelli, Dos Buçh Ezechiel und die zwôlf kleinen Propheten, Nordlingue, 1883, p. 316-324 ; A. C. Jennings, dans Ellicott, An Old Test, conimentary for English leaders ; Wellhâusen, Skizzenund Vorarbeiten, Heft v, -Oie kleinen Propheten ûbersetzt mit Noten, Berlin, 1883, p. 31-33, 155-161 ; A. B. Davidson, Nahum, Hahakkuk and Zephaniah, Cambridge, 1896, p. 9-44 ; W. Nowack, Die kleinen Propheten ûbersetzt und erklârt, Gœltingue, 1897, p. 226-246 ; G. A. Smith, The ininor Prophets, t. ii, Londres, 1898 ; A. Billerbeck et

Gœttingue, 1870, p. 285, place Noeîv à douze milles (plus de dix-sept kilomètres) au sud du Thabor ; la distance est de moitié trop grande. Saint Jérôme, de son côté, ibid., p. 143, en corrigeant Eusèbe, et marquant deux milles (près de trois kilomètres), réduit beaucoup trop cette distance. Il ne peut, en effet, y avoir de doute sur l’identification de cette ville, qui subsiste encore aujourd’hui exactement sous le même nom de ( - J xi, Naîn, et se trouve sur la pente nord-ouest du Djebel Dahy ou petit Hermon. Voir la carte de la Galilée, t. iii, col. 88. Ce n’est plus actuellement qu’un pauvre village composé de misérables huttes (fig. 398). Cependant les nom "1

398. — Vue de Naïm. D’après une photographie.

A. Jeremias, Der Vntergang Ninevehs und die Weissagungsschrift des Nahums von Elkosch, dans les Beitràge zur semitischen Sprachwissenschaft de Frd. Delitzsch et F. Haupt, t. iii, 1898, p. 87-188 ; J. Happel, Dos Buch des Proph. Nahums erklàrt, 1902 ; C. Marti, Dodekapropheton érklârt, Tubingue, 1904, p. 303-325.

L. Fillion.

3. NAHUM (grec : Naoû|i), fils d’Hesli et père d’Amos, un des ancêtres de Notre-Seigneur dans la généalogie de saint Luc, iii, 25.

NAIM (Nai’v), ville de Palestine où Notre-Seigneur ressuscita le fils unique d’une pauvre veuve. Luc, vii, 11. Elle n’est mentionnée qu’en ce seul endroit de l’Écriture. Il en est question dans le Talmud, où le nom est écrit n>ya, Na’îni, ce qui veut dire « beau,

agréable ». Cf. A. Neubauer, La géographie du Talmud, Paris, 1868, p. 188. D’autres supposent le nom primitif VH2, Na’in, qui viendrait de rnM, nd’dh, ma, ndvâh,

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t beau » et aussi « pâturage ». Le site, nous le verrons, correspond à l’étymologie. Eusèbe, Onomastica sacra,

breux monceaux de débris qu’on retrouve aux alentours montrent qu’il avait autrefois plus d’importance. La situation n’en est pas moins gracieuse ; en bas, la vue s’étend" sur la vaste et fertile plaine d’Esdrelon ; plus loin, vers le nord, elle se promène sur les collines boisées de la Galilée, sur le Thabor ; elle se porte enfin à l’horizon jusqu’aux pics neigeux du Liban et du grand Hermon. De ce qu’on ne voit pas trace d’anciennes murailles, Conder, Tent Work in Palestine, Londres, 1889, p. 63, en conclutque la ville n’avait pas d’enceinte, et que par là même, « la porte, » thjXti tîjç nôXcuç, dont il est question dans le texte évangélique, Luc, vii, 12, indique simplement l’entrée ou la partie du chemin qui atteignait les premières maisons, comme on dit « la porte d’une vallée, la porte d’un défilé ». La raison ne semble pas suffisante, la ville n’ayant jamais dû avoir de bien fortes murailles. Quoi qu’il en soit, la montée qui conduit au village est probablement celle que gravissait le Sauveur lorsqu’il rencontra le convoi funèbre. Les tombeaux qu’on aperçoit non loin, creusés dans la paroi du rocher, sont de ceux vers lesquels se dirigeait la foule en deuil. L’expression èUxou-fïeTo, « le défunt était em-