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NAGE — NAHUM


aurait donc pu y nager. Mais aucun texte ne parle de natation dans cetle piscine. De nos jours, les habitants de Jérusalem se baignent dans la Fontaine de la Vierge qui alimente la piscine de Siloé. Voir GmoN, t. iii, col. 240. — Saint Pierre « se jette à la mer » de Tibériade, lorsqu’il reconnaît Jésus ressuscité. Joa., xxi, 7.

— Quand le navire qui porte saint Paul arrive à Malte, à la suite d’une longue tempête, et s’échoue sur la plage, c’est à la nage que beaucoup de passagers gagnent la

terre. Act., xxvii, 43.

H. Lesêtre.
    1. NAGEL Paul##

NAGEL Paul, astrologue allemand, mort en 1621. Il fut professeur à Leipzig, puis recteur de l’école de Torgau. Livré à l’astrologie, il voulut expliquer l’Apocalypse, renouvelant les erreurs des Millénaires et fixant le commencement d’un âge d’or imaginaire vers l’année 1624. Son ouvrage a pour titre : Prôdromus astronomie apocalypticæ de motïbus tarn stellati firmamenti quam ecclesiastici, in-4°, Dantzig.

1620.

B. Heurtebize.
    1. NAGGE##

NAGGE (grec : Na^yat), un des ancêtres de Notre-Seigneur, dans la généalogie de saint Luc, iii, 25. Il vivaitprobablementversl’époquedu pontificat d’Onias 1er, au commencement du règne des Séleucides. Quelques manuscrits grecs écrivent son nom Nayat. Qr, Nayai est dans les Septante, I Par., iii, 7, la transcription du nom hébreu de Nôggah, « splendeur, » Vulgate : Noge, qui était fils de David. Voir Nogé.

    1. NAHABI##

NAHABI (hébreu : Nattai ; Septante : Na<x( ; Alexandrinus : Na6â), fils de Vapsi, de la tribu de Nephthali, l’un des douze explorateurs qui furent envoyés par Moïse du désert de Pharan dans la terre de Chanaan. Num., xiii, 15 (hébreu, 14).

    1. NAHALIEL##

NAHALIEL (hébreu : Nahâli’êl, « torrent » ou « vallée de Dieu ; » Septante : Codex Vaticanus : Mavarj). ; Codex Alexandrinus : NaaXnqX), station des Israélites se rendant d’Egypte en Palestine. Num., xxi, 19. Elle n’est mentionnée qu’en cet endroit de l’Écriture, entre Matthana et Bamoth. Son emplacement est inconnu, mais nous savons qu’elle se trouvait dans le pays de Moab, au nord de l’Arnon, ouadi Modjib. Num., xxi, 13. Eur sèbe et saint Jérôme, Onomastica sacra, Gcettingue, 1870, p. 141, 282, nous la montrent près de ce torrent, mais il s’agit sans doute ici de la contrée arrosée par ses affluents supérieurs, comme l’ouadi Ualéh, par exemple. D’autres ont plutôt pensé à l’ouadi Zerqa Ma’in, situé plus au nord. Voir la carte de Moab, col. 1145. Cf. G. Armstrong, W. Wilson et Conder, Names and places in the Old and Neiv Testament, Londres, 1889, p. 134 ; G. A. Smith, The historical Geography of the Holy Land, Londres, 1894, p. 561. Nahaliel ne se rencontre pas dans l’itinéraire de Num., xxxm.

A. Legendre.
    1. NAHAM##

NAHAM, nom dans la Vulgate, de deux Israélites qui sont appelés en hébreu Na’am et Naham.

1. NAHAM (hébreu : Na’am ; Septante : No<5|j.), troisième fils de Caleb, fils de Jéphoné, de la tribu de Juda. I Par., iv, 15.

2. NAHAM (hébreu : Naham ; Septante : Nax « ï|).), Irère d’Odaïa, femme de Méred. Il eut pour fils Céila, de la tribu de Juda. I Par., iv, 19.

    1. NAHAMANI##

NAHAMANI (hébreu : Nabâmânî ; Septante : Nas (iavt ; Alexandrinus : Naannaveî), un des chefs qui re _ vinrent de Babylone en Palestine avec Zorobabel.

H Esd., vii, 7. Son nom est omis dans la liste parallèle

de IEsd., V, 8.

    1. NAHARAI##

NAHARAI (hébreu : Naheraî ; Septante : Na^top ; Alexandrinus : Naapaf), écuyer de Joab. Il était originaire deBérothet l’un des plus braves soldats de David. II Reg., xxili, 37 ; I Par., xi, 39.

    1. NAHASSON##

NAHASSON (hébreu : Na^Sôn ; Septante : N<x<j<xk>v)> fils d’Aminadab et chef de la tribu de Juda, lors du premier dénombrement des tribus fait dans le désert. Num., i, 7 ; ii, 3 ; vii, 12 ; x, 14 ; I Par., ii, 10-11. La femme d’Aaaron, Elisabeth, était une sœur de Nahasson. Exod., yi, 23. Son fils Salmon épousa Rahab de Jéricho. Ruth, iv, 20. C’était un des principaux personnages "qui vécurent à l’époque de l’Exode. Num., ii, 3 ; vii, 12 ; x, 14. Il mourut dans le désert, d’après Num., xxvi, 64-65. Nahasson fut un des ancêtres de David, Ruth, IV, 18-20 ; I Par., ii, 10, 12, et de Notre-Seigneur, et il est mentionné à ce titre, sous le nom Naasson, dans les deux généalogies de saint Matthieu, i, 4, et de saint Luc, iii, 32.

    1. NAHATH##

NAHATH (hébreu : Nafyat), nom d’un Iduméen et de deux lévites.

1. NAHATH (Septante : Nor/ôO ; Alexandrinus : Nax<5(i ; dans Gen., xxxvi, 13 ; Nax<<>9 ; Alexandrinus : N « x^> dans Gen., xxxvi, 17 ; N « xec ; Alex. : Nax'0> dans I Par., r, 37), un des’allâf (chef d’Édom). Il était fils de Rahuël et petit-fils d’Ésaû. Gen., xxxvi, 13, 17 ;

I Par., i, 37.

2. NAHATH (Septante : KawaàO ; Alexandrinus : Kvà9 ; Lucien : Nadtd), lévite de la descendance de Caath, second fils de Sophaï. I Par., vi, 26 (hébreu, 11).

II fut un des ancêtres du prophète Samuel et d’Héman et il figure, d’après certains critiques, dans la généalogie de Samuel sous la forme défigurée de Thohu. I Reg., i, 1. Cf. I Par., vi, 33 ou 34.

3. NAHATH (Septante : NasG), lévite qui vivait du temps d’Ezéchias. Il était chargé, avec quelque autres lévites, sous les ordres de Chonénias et de Séméi, de recevoir les dîmes, les prémices et tout ce qui était voué en l’honneur de Dieu. II Par., xxxi, 13.

    1. NAHUM##

NAHUM, nom, dans la Vulgate, de trois Israélites. Ce nom existe aussi dans l’onomastique phénicienne. Gesenius, Monum. Phœn., p. 134 ; Bœchh, Inscript, grsec. t t. ii, 25, 26 ; Corp. inscript, semit., t. i, 123 a3 - b3.

1. NAHUM (hébreu : Rehûm ; Septante : ’Ivaoûji), un des principaux Juifs qui revinrent de la captivité de Babylone en Palestine, du temps de Zorobabel. II Esd., vii, 7. Dans la liste parallèle, I Esd., ii, 2, il est appelé Rehum par la Vulgate. L’hébreu lui donne le nom de Rel.tûm dans les deux passages.

2. NAHUM (hébreu : Nahûm, « riche en consolation, » et aussi « consolator », comme traduit saint Jérôme ; à la forme intensive, de même que ràhûm, « riche en pitié, » hannûn, « riche en grâce ; » Septante : Naoûti), le septième des douze petits prophètes, entre Michée et Habacuc.

I. La patrie de Nahum. — Outre son nom et son livre, nous ne_connaissons, en ce qui le concerne, qu’une seule circonstance certaine, celle que marque l’épithète tfipbsn, kâ-’Elqôsi (Septante : toù’EXxeffafou ; Vulgate :

Elcessei), ajoutée à son nom dans le sous-titre de sa prophétie, i, 1. Encore est-elle l’objet d’une grande discussion. C’est à tort qu’on a parfois donné à ce nom, surtout dans l’antiquité, un caractère patronymique et qu’on lui a fait désigner le père de Nahum. Voir S. Jérôme, Proœm. in Nah., t. xxv, col. 1290 ; Pseudo-Épiphane, De vit. prophetarum, c. xvii, t. xlhi, col. 409 ; S. Cyrille d’Alexandrie, t. lxxi, col. 780 ; déjà le Tar-