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MOSOLLAMIA — MOUCHE


    1. MOSOLLAMIA##

MOSOLLAMIA (hébreu : Meselêmydh, celui que Yâh » ou Jéhovah récompense ; Septante : MoffcOiXafi : ), orthographe, dans I Par., ix, 21, du nom du lévite appelé ailleurs Mesélémia. Voir Mesélémia, col. 1021.

    1. MOSOLLAMITH##

MOSOLLAMITH (hébreu : Mesillemif, « rétribution ; » Septante : Maatlptùli), prêtre, fils d’Emmer et père de Mosollam 7. I Par., ix, 12.

    1. MOSOLLAMOTH##

MOSOLLAMOTH (hébreu : Mesillêmôt, « rétribution » ), nom de deux Israélites.

1. MOSOLLAMOTH (Septante : MtocroXantiO), P ère de Barachje, de la tribu d’Ephraïm. Voir BaraCHie 5, t. i, col. 1447.

2. MOSOLLAMOTH (Septante : Mscraptjjiie), prêtre, fils d’Emmer et père d’Ahasi. II Esd., vi, 13. Divers commentateurs l’identifient avec Mosollamith, quoique le fils de celui-ci soit nommé Mosollam et non Ahasi.

    1. MOSQUENSIS##

MOSQUENSIS (CODEX). ~ I. Manuscrit grec oncial des Évangiles, datant du IXe siècle, maintenant à la bibliothèque du Saint-Synode de Moscou, sous le n. 9 du dernier catalogue (autrefois n. 399). Il avait appartenu au monastère de Vatopédi (Mont-Athos) et n’arriva à Moscou qu’en 1655, Manquent : Matth., v, 44-vi, 12 ; îx, 18-x, l ; XXII, 44-xxiii, 35 ; Joa., xxi, 10-25. Mais à partir de Joa., vii, 39 il est cursif. Matthsei le collationna deux fois en 1779 et en 1783 : la première fois, les deux dernières lacunes signalées ci-dessus n’existaient pas encore. Matthsei, Pauli epist. ad Thessal. Timoth., Riga, 1785, p. 265-271. Sa ressemblance avec le Campianus M est frappante. On le désigne en critique par la lettre V ou mieux V"". Von Soden lui attribue le sigle s 75.

II. Un autre manuscrit grec oncial de saint Paul et des Épîtres catholiques est conservé à la même bibliothèque sous le n° 93 (autrefois 98). Il vient également du Mont-Athos (monastère de Saint-Denys). Manquent : Rom., x, 18-1 Cor., VI, 13 ; I Cor., viii, 7-11. Il a été’aussi collationné par Matthsei, Pauli Epist. ad Rom. TU. et Philem., Riga, 1782. En critique il est désigné par Ii ou K c ath. paui, pour le distinguer du Cyprius K, v. Von Soden lui affecte le sigle J<, pour indiquer que le texte est accompagné de scholies de saint Jean JJamascène.

F. Pbat.

    1. MOTAIS Alexandre Marie##

MOTAIS Alexandre Marie, né à Saint-Méen (Ule-et-Vilaine ) le 20 janvier 1837, mort dans la même ville le 19 février 1886. Élevé par une mère profondément chrétienne, A. Motais fit ses études littéraires au petit séminaire diocésain établi dans sa ville natale, et en 1857 entra au grand séminaire de Rennes. Nommé vicaire à Montfort-sur-Meu, puis à Saint-Étienne de Rennes, il exerça le ministère paroissial pendant ses quatre premières années de sacerdoce. Il s’agrégea ensuite à une société de prêtres séculiers fondée à Rennes par M. l’abbé Guitton sous le nom d’Oratoire, afin de s’y consacrer à l’étude des sciences bibliques. Quatre années de travaux préparatoires lui permirent d’acquérir les connaissances indispensables à l’exégète, en particulier celle des langues orientales qu’il vint apprendre à Paris. Nommé en 1872 professeur d’Écriture sainte et d’hébreu au grand séminaire de Rennes, il’occupa sa chaire avec beaucoup de succès et de distinction jusqu’à la fin de sa vie. Dans son enseignement très solide et très goûté, le professeur se proposait surtout d’inspirer à ses élèves le goût des études bibliques, de les tenir au courant des controverses actuelles sur l’Écriture sainte, et de les initier à une bonne méthode de travail pour l’avenir. Ses études ne ralentirent jamais son zèle sacerdotal : il prêchait, donnait des retraites, et jusqu’à ses derniers jours il remplit dans un important orphelinat de jeunes filles toutes les fonctions d’aumônier. Il avait été nommé en 1881 chanoine

honoraire de Rennes par Ms’Place, qui l’honorait d’une estime particulière et lui avait confié la direction des conférences ecclésiastiques du diocèse et la rédaction du rapport annuel. A. Motais a écrit : Salomon et VEcclésiaste, étude critique sur le texte, les doctrines, l’âge et l’auteur de ce livre, 2 in-8°, Paris, 1876 ; L’Ecclésiaste, introduction critique, traduction française d’après l’hébreu, et commentaires, in-8°, Paris, 1877, dans la collection de La Sainte Bible avec commentaires éditée par Lethielleux ; Moïse, la science et l’exégèse, examen critique du nouveau système d’interprétation proposé sur l’Bexaméron par Ms r Clifford, évêque de Clifton, in-8 « , Paris, 1882 ; Le déluge biblique devant la foi, l’Écriture et la science, in-8°, Paris, 1885, le plus connu et le plus discuté de ses ouvrages, où il soutient la non-universalité du déluge relativement à l’espèce humaine. — Après sa mort, M. l’abbé Robert, un de ses élèves, a édité sous le titre Origine du monde d’après la tradition, in-12, Paris, 1888, une série d’articles qu’avait publiés M. Motais dans la Controverse (1883), la Revue catholique de Louvain (1883 et 1884), les Annales de philosophie chrétienne (1885) et qu’il s’était proposé de réunir lui-même en volume. D. Le Hir.

    1. MOUCHE##

MOUCHE, insecte de l’ordre des diptères (fig. 365). Voir Insectes, t. iii, col. 885. Les mouches sont surtout pernicieuses par la trompe dont elles sont pourvues, et qui leur permet de percer la peau pour sucer le sang de l’homme ou des animaux. En certains pays et en certaines saisons, elles constituent un véritable fléau. Deux noms désignent les mouches dans la Sainte Écriture.

1°’Arob, nom des mouches de la quatrième plaie d’Egypte. Exod., viii, 21, 24, 29 ; Ps. lxxviii (lxxvii), 45 ;

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865. — Mouche commune ou domestique.

cv (crv), 31 ; Sap., xvi, 9. Ce mot est un nom collectif, qui reste toujours au singulier. Il vient probablement de’éréb, « mélange, » et suppose un ensemble d’êtres malfaisants fondant sur les Égyptiens. Comme dans les autres plaies, ces êtres doivent appartenir au même genre. Ce sont, d’après les Septante, xuvô|iuia, des mouches qui s’attaquent aux chiens et sans doute aux autres animaux, cf. Élien, Nat. anim., iv, 51 ; d’après la Sagesse, y.vïa, la mouche en général ; d’après Aquila, Ttâniiuia, toute espèce de mouches ; d’après la Vulgate, omne genus muscarum, toute espèce de mouches, et musca gravissima, une mouche pernicieuse. Les mouches, ordinairement très abondantes en Egypte, y rendent parfois la vie presque intolérable. Les Européens établis dans le pays ne parviennent à s’en défendre qu’en ayant toujours un chasse-mouches à : la main. Il y en a de beaucoup d’espèces. « Leurs essaims y sont si multipliés qu’on mange des mouches, qu’on boit des