Page:Dictionnaire de la Bible - F. Vigouroux - Tome IV.djvu/595

Cette page n’a pas encore été corrigée

U31

MITYLÈNE — MOAB

H38

dans les Archives des Missions scientifiques, t. v, 1864 ; A. Conze, Reise auf dev Insel Lesbos, in-4°, Hanovre, 4865 ; M. C. Cichorius, Rom und Mytilene, in-8°, Berlin, 1888 ; Th. Mommsen. dans les Sitzungsberichte der Kônigl. Akad. der Wissenscliafien, in-4°, Berlin, 1889, p. 953 ; H. Cagnat, dans la Revue archéologique, 3 « série, t. xv, 1890, p. 143 ; R. Koldelvey, Die antiken Bauresten der lnsel Lesbos, in-f°, Berlin, ’1890 ; Pal. G. Candargy, La végétation de l’île de Lesbos, in-8°, Lille, 1899 ; W. Wroth, Catalogue of Grcek Coins of Troas, Eolis and « d’ancien disciple » de Jésus-Christ. Il reçut saint Paul à Jérusalem dans sa maison, lors du dernier voyage de l’Apôtre dans cette’ville. Act. xxi, 16. Le titre d’ancien disciple qui lui est donné indique qu’il fut un des pre^ miers qui s’attachèrent au Sauveur. Tillemont, Mémoires pour servir à l’histoire ecclésiastique, (A, t.i, p.27, le compte parmiles soixante-douze dis^eîples.Comme ce furent les compagnons de saint Paul qui le conduisirent chez Ainason, il semble que l’Apôtre ne le connaissait pas auparavant. On ne sait rien autre chose de

299. ^- Mitylène. D’après Dos deutsche Kaiserpaar in heiligen Lande, in-8°, Berlin, 1899, p. 82.

Lesbos (contenant les monnaies de Mitylène), in-8°, Londres, 1894, p. 184-215. E. Beurlier.

    1. MIZMOR##

MIZMOR (hébreu : mizmôr ; Septante : (J/aXu.<5< :  ; Vulgate : psalmus), appellation commune des Psaumes. Ps. iii, 1, iv, 1, et suivants. La racine hdt, « couper, tailler, » puis « diviser » les sons, avec l’instrument ou avec la voix, « moduler » (au sens ancien), a été appliquée à la composition, puis à la récitation chantée des vers, en même temps qu’au jeu des instruments à cordes. Ce verbe est en chaldéen l’équivalent de l’hébreu ]y : , niggên, « toucher les cordes (avec la main), » if/âXiu), et zimrâh désigne dans* Amos, v, 23, le son des harpes ; mais ne -arabe, j- » j> zamara, s’applique particulièrement au jeu de flûte et du.hautbois. Le terme mizmôr se rencontre parfois en apposition avec le mot Sir, sous les formes de mizmôr sir, Ps. lxv, lxvii, lxviii, lxxxvii, et de tir mizmôr, Ps. XL viii, lxvi, lxxxhi, cviii ; dont la première désignerait, d’après certains commentateurs, voir Eusèbe, Comment, in Ps., t. xxiii, col. 66, la pièce chantée dans laquelle les paroles précédaient le jeu des instruments, et la seconde serait celle où le prélude musical devançait le texte. Mais la simple apposition grammaticale, qui ne constitue pas de dépendance d’un terme à l’autre, ne justifie pas cette distinction de sens que rien n’appuie par ailleurs. Voir Chant.

J. Parisot.

    1. MNASON##

MNASON (grec : Mvicrwv, « qui se souvient » ), chrétien originaire de l’île de Cypre, qui est qualifié

sa vie. Sa fête est célébrée le 14 juillet. Actasanctorum, julii t. iii, 1723, p. 148-149.

    1. MNESTHÉE##

MNESTHÉE (grec : Msvi]<j6e4 ; ), père d’Apollonius. TI Mach., iv, 21. Apollonius fut un officier d’Anliochus IV Épiphane qui l’envoya en Egypte et en Palestine. Voir Apollonius 3, 1. 1, col. 777.

MOAB (hébreu : Mô’âb ; Septante : Mwâë), nom de l’un des deux fils de Lot, du peuple dont il fut la souche et du pays occupé par eux. — Ordinairement employé seul et sans complément, le nom de Moab désigne soit le pays, soit le pays avec son peuple, fréquemment le peuple seul et deux ou trois fois seulement le fils de Lot ; le sens en est généralement déterminé par le contexte ou l’ensemble du récit.

1. MOAB, fils aine de Lot. Voir Moab 2.

2. MOAB, contrée à l’est de la mer Morte, où demeurèrent le fils aine de Lot et ses descendants, désignés sous le même nom.

I. Nom. — Le nom de Moab, lt plus ordinairement employé seul pour désigner le pays, est r mplacé parfois par l’expression « terre de Moab ». Ce terme se rencontre surtout dans le Deutêronome et les Juges. La formule iedê Môâb (âvpoc Mwdt6, regio Moabitis), constamment usitée au livre de Ruth, semble être l’équivalent de « terre » ou « pays de Moab », bien que littéralement