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MEMPHIS — MÉNANDRE


dit ion de l’armée française, textes, t. v ; planches, t. v ; Brugsch, Dictionnaire géographique de l’Egypte, Leipzig, 1879-1880 ; vicomte J. de Rongé, Géographie ancienne de la Basse-Egypte, 1891, p. 1-7 ; Pierre Diacre, De loris sanclis, édit. de Naples, 1870, p. 30-31 ; Annales du musée égyptien (parurent pour la première fois en 1899), Le Caire, t. i, p. 149, 230, 280 ; t. ii, p. 97, 240, 244, 285 ; t. iii, p. 1, 169, 182 ; t. iv, p. 76 ; Mission archéol. institut français, t. ii, fasc. ii, par M. Maspero, p. 133 ; V. De-Vit, Totius latinitalis Onomasticon, t. IV, 1887, p. 458, cite tous les passages des auteurs anciens, grecs et latins, où Memphis est nommée ; Abd-AUatif,

    1. MENA’AN’IM##

MENA’AN’IM, de la racine fa, nûa’, « agiter, secouer, » II Reg., vi, 5, désigne un instrument de percussion que l’on faisait résonner en l’agitant. C’était vraisemblablement le sistre. Voir Sistre.

J. Parisot.

    1. MÉNANDRE##

MÉNANDRE (grec : Mévavè’poç), poète comique grec, Dé à Athènes en 342 avant J.-C, mort en 291, noyé, dit-on, en se baignant dans le port du Pirée. Il composa plus de cent comédies dont il ne reste que quelques courts fragments, publiés entre autres par Dûbner dans la collection des classiques grecs de Didot. Saint Paul, I Cor., xv, 33, cite un vers de Ménandre tiré de la co 251. — Ruines du temple de Phtah, à Memphig. D’après une photographie do M. Alb. Eid (avril 1904).

Relation de l’Egypte, traduction Silvestre de Sacy, Paris, 1810, p. 184-194 ; Vansleb, Nouvelle relation en forme de journal d’un voyage fait en Egypte en 1672 et 1673, Paris, 1677 ; Carte de la nécropole de Memphis, Le Caire, 1897, p. 10 ; Pierre Martyr d’Anghera, Legatio babylonica, 1577, p. 434 ; J. de Morgan, Fouilles à Dashour, 2 in4°, 1895-1903. "Voir aussi EGYPTE (HIS-TOIRE), t. ii, col. 1609. F. Larrivaz.

    1. MEMPHITIQUE##

MEMPHITIQUE (VERSION) de la Bible. Voir Coptes (Versions), t. ii, col. 933.

    1. MENIRA##

MENIRA, HiDtp, mot chaldaïque qui signifie « parole, verbe ». Il est employé dans les Targums d’Onkelos et de Jonathan Ben Uziel, et dans les livres juifs postérieurs pour désigner une sorte de médiateur entre Dieu et l’homme, >n >od>d, mêmrd de-Yehôvdh. Voir Logos, col. 327-328. Cf. J. Buxtorf, Lexicon chaldaicum, 1640, col. 125 ; A. Maier, Commentai- ûber das Evangelien des Johannes, 1843, 1. 1, p.-119-124 ; E. Schurer, Geschichte dos jûdischen Volkes, 3= édit., t. iii, 1898, p. 557.

médie de Thaïs (Menandri Fragmenta, à la suite de l’édition d’Aristophane, édit. Didot, 1862, p. 21) : *6stpou<rtv $î8ï) xrô° 6’aji.ik.lat xaxat. Vulgate : Corrumpunt mores bonos colloquia malà. « Les mauvaises compagnies (et non « les conversations », comme a traduit la Vulgate) corrompent les bonnes mœurs. » Saint Jérômeavait noté cet emprunt de l’Apôtre. Ad Corint/iios, dit-il, comm. in. TH., i, 12, t. xxvi, col. 572, qui et ipsi Attica facundia expolili, et propter locorum viciniam sapore conditi sunt, de Menandri comeedia versum sumpsit iambicum : Corrumpunt… » Il n’est pas certain, d’ailleurs, que Saint Paul eût tiré directement sa citation de Ménandre. La sentence qu’il rapporte était probablement devenue proverbiale et c’est par là qu’il avait pu la connaître. L’historien Socrate, H. E., iii, 16, t. lxvii, col. 424, . dit à tort que l’Apôtre a emprunté ce vers à Euripide.

— Voir W. Smith, Dictionary of Greek and Roman Bio— graphy, t. ii, 1854, p. 1031-1034 ; Ch. Benoit, Essai surla comédiede Ménandre, in-8°, Paris, 1854 ; Ch. Ditandy, Études sur la comédie de Ménandre, in-8, Paris, 1853 ; . G. Guizot, Ménandre, in-8°, Paris, 1855.