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    1. MATTHIEU##

MATTHIEU (ÉVANGILE DE SAINT) — MAUNOURY

2° Moyen âge. — Chez les Grecs, Théophylacte, Enarrat. in Ev. Matthsei, t. cxxiii, col. 139-488 ; Euthymius, Comment, in Matth., t. cxxix, col. 107-765 ; chez les Latins, Bède, In Matthsei Evang. expositio, t. xcii, col. 9-132 ; Raban Maur, Comment, in Matth., t. cvii, col. 727-1156 ; PaschaseRadbert, Expositio inMatthœum, t. cxx, col. 31-994 ; S. Bruno d’Asti, Comment, in Matth., t. CLXV, col. 63-314 ; Druthmar, Brevis expositio in Matth. Evangelistam, t. cvi, col. 1261-1504 ; Rupertde Deutz, In Matth.. de gloria et honore filii hominis, t. clxviii, col. 1307-1634 ; S. Anselme de Laon, Enarratio in Matth., t. clxii, col. 1227-1500 ; Albert le Grand, In Matthseum, dans Opéra, , Paris, 1893, 1894, t. xx, xxi, p. 1-336 ; S. Thomas, In Matthseum evangelistam, expositio, dans Opéra, Paris, 1876, t. xix, p. 226268 ; Catena aurea in Matth. Evang., ibid-, t. xvi, p. 8-498.

3° Temps modernes. — 1. Catholiques. — Nommons seulement les commentaires qui embrassent la Bible entière ou les quatre Évangiles, d’Erasme, de Denys le Chartreux, de Maldonat, de Jansénius, de Corneille de la Pierre, de Calmet, etc. A. Tostat a composé un commentaire long et diffus, surtout théologique, dans ses Opéra, 13 in-f°, Cologne, 1613, t. ix-xii. Les principaux commentaires de saint Matthieu publiés au XIXe siècle sont : Gratz, Kritisch-historicher Commentar ûber dos Evangelium des Matthàus, Tubingue, 1821 ; P. Schegg, Evangelium nach Matthàus ùbersetu und erklârt, 3 in-S », Munich, 1856-1858 ; 2e édit., 1863 ; Arnoldi, Commentai’zum Evangelium des hl. Matthàus, Trêves, 1856 ; Bisping, Erklârung des Evangeliums nach Matlhâus, Munster, 1864 ; Mac-Evilly, Exposition of the Gospels, Dublin, 1876 ; Van Steenkiste, Commentarius in Evangelium secundum Matthseum, 4 in-8°, Bruges, _ 1876 ; 3e édit., 1880-1882 ; 4e édit., 1903 ; Fillion, Evangile selon S. Matthieu, Paris, 1878 ; Schanz, Commentât ûber das Evangelium des heiligen Matthàus, Fribourg-en-Brisgau, 1879 ; Liagre, Commentarius in libros historicos N. T., Tournai, 1883, t. i, p. 1-531 ; Knabenbauer, Commentarius in Evangelium secundum Matthseum, 2 in-8°, Paris, 1892, 1893 ; Ceulemans, Comment, in Ev. sec. Matthseum, Malines, 1899 ; Van Ongeval, In Matthseum, Gand, 1900 ; Rose, Évangile selon saint Matthieu, Paris, 1904 ; Gutjahr, Das heilige Evangelium nach Matthàus, Graz, 1904.

2. Protestants. — En outre des anciens commentaires de Théodore deBèzeelde Grotius, nommons : Olearius, Observationes sacrse in Evangelium Matthsei, Leipzig, 1713 ; Elsner, Commentarius critico-philologicus in Evangelium Matthsei, 1769 ; Kuinoel, Comment, in libros historicos N. T., Leipzig, 1807, 1. 1, Evangelium Matthsei ; Fritzsche, Quatuor Evangelia, Leipzig, 1826, 1. 1, Evangelium Matthsei ; Olshausen, Biblischer Commentar ûber sàmmlliche Schriften des N. T., Koenisberg, 1830, t. i ; Meyer, Kritisch-exegetisches Handbuch ûber das Evangelium des Matthàus, Gœttingue, 1832 ; 2e édit., 1844 ; 6e édit., 1876 ; 8e édit., par Weiss, 1890 ; 9e édit., 1899 ; de Wette, Kurze Erklârung des Evangeliums Matthài, Leipzig, 1836 ; 4e édit., 1857 ; Baumgarten-Grusius, Commentât ûber das Evangelium des Matthàus, Iéna, 1844 ; Bleek, Synoptische Erklârung der drei ersten Evangelien, édit. Holtzmann, Leipzig, 1862 ; Lange, Theologisch-homilet. Bibelwerk, 4e édit., Bielefeld, 1878 ; 5e édit., par Zôckler ; Abbott, The N. T. with notes and comments, Londres, 1875, t. i, Matthew ; H. Lutteroth, Essai d’interprétation de quelques parties de l’Évangile selon S. Matthieu, Paris, 1860, 18641867, 1876 ; B. Weiss, Das Matthâusevangelium und seine Lucasparallelen, Halle, 1876 ; 2e édit., 1902 ; Keil, Commentar ûber das’Evangelium des Matthàus, Leipzig, 1877 ; Nôsgen, Evangelium Matth., Mark. u. Luk., 2e édit., Munich, 1896 ; Zahn, Das Evangelium

des Matthàus, Leipzig, 1903 ; J. Wellhausen, Das Evangelium Matthsei, Berlin, 1904.

E. Mangenot.

    1. MATTINA Léon##

MATTINA Léon, religieux bénédictin de la congrégation du Mont-Cassin, né à Naples, mort à Padoue le Il février 1678. Il avait fait profession de la règle de saint Benoit à l’abbaye de la Cava le 30 novembre 1648 et fut chargé d’enseigner l’Ecriture Sainte à l’Université de Padoue. On a de lui : In libros Regum XLV dissertationes, in-4°, Padoue, 1675. — Voir Ziegelbauner, Hist. rei literarise ord. S. Benedicti, t. iv, p. 29 ; dom François, Bibl. générale des écrivains de l’ordre de

Saint-Benoit, t..n, p. 223.

B. Heurtebize.
    1. MAUDUIT Michel##

MAUDUIT Michel, théologien catholique français, né en 1644 à Vire, en Normandie, mort à Paris le 18 janvier 1709. Entré jeune dans la congrégation de l’Oratoire, il y enseigna, pendant un certain temps, les humanités avec un grand succès. Dans une seconde période de sa vie, il se livra à la prédication. Enfin il s’adonna tout entier à l’étude de l’Écriture Sainte et à la composition de divers ouvrages, dont plusieurs sont des commentaires de différentes parties de la Bible : ils sont pleins d’érudition et montrent une grande connaissance du latin et du grec. Ce sont : Analyse des Épîtres de saint Paul et des Épîtres canoniques, avec des dissertations sur les endroits difficiles, 2 in-12, Paris, 1691, 1693 et 1702 ; Analyse de l’Évangile selon l’ordre historique de la concorde, par ***, 3 in-12, Paris, 1694 ; 4 in-12, Paris, 1703, et Rouen, 1710. Cet important ouvrage a eu dans la suite de nombreuses éditions ; nous ne citerons que celles de Malines, 9 in-12, 1821, et de Paris, 4 in-8°, 1843-1844 ; Analyse des Actes des Apôtres, 2 in-12, Paris, 1697. — Une Analyse de l’Apocalypse, terminée avant la mort de l’auteur, est demeurée manuscrite. Voir le Mercure de France, mai 1709 ; Moréri, Dictionnaire historique, à l’article Mauduit ; Ingold, Essai de bibliographie ora~ torienne, Paris, 1880-1882, p. 107. A. Régnier.

    1. MAUMAM##

MAUMAM (hébreu : Mehûmdn ; Septante : ’Ajiâv), le premier des sept eunuques du roi Assuérus. Esth., i, 10. On a rapproché- ce nom du perse Mehhum-van, « appartenant au grand Hum. » D’après M. Oppert, Commentaire du livre d’Esther, 1864, p. 20, c’est le perse Vahurnana, en persan.Ba/mia », ’< magnanime. »

    1. MAUNOURY Auguste François##

MAUNOURY Auguste François, helléniste et exégète français, né le 30 octobre 1811, près de Domfront (Orne), dans une paroisse appelée Champsecret, mort à Séez, le 17 novembre 1898. il fit au petit séminaire de Séez de très bonnes études, à la fin desquelles ses maîtres lui dirent qu’il devait être professeur à son tour. Son cours de théologie achevé, il fut chargé de la quatrième. Bientôt, on lui confia la seconde ; et en 1852, déjà auteur renommé, il montait dans la chaire de rhétorique qu’il occupa vingt-deux ans. Vers 1866, M. l’abbé Maunoury avait essayé sa plume aux commentaires de l’Écriture Sainte, et publié quelques explications de l’Évangile, dans la Semaine catholique du diocèse de Séez. Ayant cessé d’enseigner en 1875, il se livra entièrement aux études d’exégèse. Il s’attacha à saint Paul. Les difficultés mêmes que présente le texte de l’Apôtre étaient un attrait pour le vieil helléniste. Il était depuis un an chanoine de la cathédrale, quand il commença à publier ses travaux sur les Épîtres. Il fit paraître, en 1878, le Commentaire sur l’jipitre de saint Paul aux Romains (il dit dans la préface « qu’un peu de grec éloigne de la Vulgate, que beaucoup de grec y ramène » ) ; en 1879, Commentaire sur les deux Épîtres de saint Paul aux Corinthiens ; en 1880, Commentaire sur les Épîtres de saint Paul aux Galates, aux Êphésiens, aux Philippiens, aux Colossiens et aux Thessaloniciens ; en 1882, .