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MARIUS — MARTE


    1. MARIUS Léonard##

MARIUS Léonard, théologien catholique, né à Goes, en Zélande. Docteur en théologie, il enseigna cette science, en 1618, à Cologne, où il dirigea en même temps le collège Batave, qui était alors en cette ville. Il mourut à Amsterdam en 1652. Outre des ouvrages composés pour la défense de la hiérarchie catholique, contre Marc-Antoine de Dominis, nous avons de lui : Commentarixis in Pentateuchum Mosis, in-f°, Cologne, 1621.

A. Régnier.

    1. MARLORAT Augustin##

MARLORAT Augustin, dit Pasquier, théologien protestant, né en Lorraine en 1506. D’abord moine augustin, il se laissa gagner, à Genève, par les idées des réformateurs. Nommé alors pasteur d’un petit village de Suisse, il y resta quelque temps, et vint ensuite à Rouen. Là il fut impliqué dans le procès de Jean Bosc, qui fut convaincu d’avoir été l’un des principaux instigateurs de la révolte des protestants en cette ville : condamné à mort en même temps que lui, il fut pendu le 30 octobre 1562. Marlorat a laissé un certain nombre de commentaires des livres bibliques : Expositio ecclesiastica Geneseos, in-f », Morges, 1584 ; Expositio in Jobum, Genève, 1585 ; Catena in Apocalypsin ; In CL Psalmos Davidis et aliorum SS. prophetarum explicatio ecclesiastica, seu bibliotheca expositionum in psalmos, ex probatis theologis collecta et in unum corpus non minus ingeniose quant laboriose concinnata ; quse instructissimse et paucis multa comprehendentis bibliothecee loco esse potest. Item Cantica sacra ex diversis Bibliorwm locis cum simili expositione, in-f>, Genève, 1585 ; Commentarius in Jesaiam, in-f°, Paris, 1564 ; Thésaurus Scripturse Sanctse, in-f°, Lausanne, 1575 ; Novi Testamenti catholica expositio ecclesiastica, i. e. ex universis probatis theologis excerpta a quodam V. D. ministro, diu multumque in theologia versato. Sive bibliotheca expositionum Novi Testamenti, in-f°, 1561, 1564, 1570 et 1585. A. Régnier.

    1. MARMA##

MARMA (hébreu : Mirmâh ; Septante : Mapnà), flls de Saharaïm et de Hodès, de la tribu de Benjamin, qui devint chef d’une famille importante. Il était né dans le pays de Moab. I Par., viii, 10.

    1. MARMITE##

MARMITE, vase de terre ou de métal dans lequel on fait cuire les aliments. Son nom ordinaire en hébreu est-w, str (Vulgate : olla), du verbe sir, « bouillir. » II (IV) Reg., iv, 38. Pour les autres noms, pour la description et l’emploi du mot dans l’Écriture, voir Chaudière, t. ii, col. 628.

    1. MAROTH##

MAROTH (hébreu : Mârôf, « amertumes » ), ville nommée par Michée, i, 12, dans un passage, ꝟ. 10-15, rempli de jeux de mots sur le nom des localités qu’il énumère. « Celle qui habite Maroth, dit-il, est dans l’angoisse pour son salut. » Les Septante ont traduit : y.aTO(xo-jffï| ôSivac, et la Vulgate : quse habitat in amaritudinibus. Le site de Maroth est inconnu. Cornélius a Lapide, Comment., Paris, t. xiv, 1860, p. 74, et autres, J. Knabenbauer, In prophetas minores, t. i, 1886, p. 407, supposent que Maroth peut être identique à Mareth, Jos., xv, 59, mais l’orthographe des deux noms est si différente en hébreu, nVm, Màrôt, et t-to, Ma’ârdf,

qu’on ne saurait les confondre. Tout ce que l’on peut dire, c’est que Maroth se trouvait dans le pays de Juda et dans le voisinage des Philistins, et peut-être prés de Lachis, qui est nommée à sa suite dans la prophétie de Michée.

MAROTTE Siméon. Voir Muis (de).

    1. MAROUTHA##

MAROUTHA, évêque jacobite de Tagrit et métropolitain d’Orient de 629 à 649, né à Sourzaq, village du Beith Nouhadré, dans l’empire perse, mort à Tagrit le 2 mai 649. D’après sa biographie résumée par Bar Hébrseus, Maroutha fut d’abord moine et prêtre au monastère de Nardas, il alla plus tard à Callinice au monastère de Mar Zaki où il passa vingt ans et étudia les saints. Livres. Il demeura enfin dans la montagne d’Édesse, puis au monastère de Mar Mataï où il établit des règles et des lois, et enfin à la cour du roi de Perse, à Séleucie-Ctésiphon. Les guerres entre Héraclius et Chosroès l’obligèrent à se retirer à’Aquoula ou Koufah, d’où le patriarche jacobite Athanase le nomma évêque de.Tagrit et maphrien (métropolitain) de douze diocèses d’Orient. Il construisit dans le désert de Mésopotamie le monastère de Mar Sergis pour les hommes, près d’une source nommée’Aingaga, et plus tard le couvent de Beith Ébré pour les femmes. Lorsque les Arabes subjuguèrent la Perse, il leur fit ouvrir la citadelle de Tagrit et ainsi, grâce à sa prudence, personne ne fut molesté. Il fut enseveli dans la citadelle. — Il écrivit quelques livres liturgiques, des hymnes, des prières rythmées pour le sacrifice de la messe et un commentaire sur les Évangiles qui est cité dans la catena du moine Sévère. Deux scolies de Maroutha sur Exode, xvi, 1, et Matth., xxvi, 6-14, sont imprimées dans les Monumenta syriaca de Mœsinger, Inspruck, 1878, t. ii, p. 32. — Voir Bar-Hébræus, Chroniconeccles., édit. Abbeloos etLainy, Louvain, 18721877, t. ii, col. 111, 119, 123, ; Rubens Duval, La littérature syriaque, Paris, 1899, p. 77, 374-375.

F. Nau.

    1. MARRACCI ou MARACCI Luigi##

MARRACCI ou MARACCI Luigi, orientaliste italien, né à Lucques en 1612, mort à Rome, le 5 févrierl700. Il appartenait à la congrégation des clercs réguliers de la Mère de Dieu, et y fut maître des novices, supérieur, procureur général et assistant. Fort versé dans la connaissance des langues orientales, il fut chargé d’enseigner l’arabe à la Sapience et à la Propagande. Il refusa tous les honneurs que voulut lui accorder Innocent XI. Il eut la part principale dans la publication de : Biblia-Sacra arabica Sacrx Congregationis de Propaganda fide jussu édita ad usum ecclesiarum orientalium r additise regione Bibliis vulgaribus latinis, 3 in-f°, Rome, 1671. On lui doit plusieurs autres publications, dont le Prodromus ad refutationem Alcorani, in-8°, Rome, 1691 ; in-f°, Padoue, 1698, et Y Alcorani textus universus, inf », Padoue, 1698, contenant le texte et lu traduction du Koran avec réfutation, sont particulièrement célèbres, à cause de la profonde connaissance que l’auteur avait de l’arabe, quoiqu’on puisse lui reprocher quelques fautes de critique. B. Heurtehize.

    1. MARSANA##

MARSANA (hébreu : Marsena’; Septante : Ma>ijtàpP ]), le sixième des sept grands de Perse à la cour d’Assuérus (Xerxès I er). Esth., i, 14. Divers noms perses, conservés par les écrivains de l’antiquité, se rapprochent de Marsana : Mardonius (Marduniya), qui commandait les Perses àMarathon ; Mardontès, Manisaros.VoirW. Pape, , Handwôrterbuch der Eigennamen, t. ii, p. 860, 854.

    1. MARTE ou MARTRE##

MARTE ou MARTRE, petit carnassier de la famille

p<i » j

222. — Marte.

des nrastilidés (fig. 222) analogue à la belette et au putois. Voir Belette, 1. 1, col. 1560. Comme cet animal, mustela.