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MANUSCRITS BIBLIQUES


D’autres cnrsifs sont datés de 798 (Evang. 429), de 984 (Act. 148), de 994 (codex A, moitié oncial, moitié cursif). L’écriture cursive, dès son apparition dans les manuscrits bibliques, se présente à nous pleinement développée ; ce qui prouve qu’elle était depuis longtemps en usage pour la transcription des écrits ordinaires. Au x » et au XIe siècle, elle est en général très lisible et fort belle. On en trouvera un spécimen remarquable au mot Chisianus (Codex), t. ii, col. 706. Elle se maintient encore en beaucoup d’endroits pendant le xip et le mi’siècle. Au xive siècle et surtout au xv% époque de l’invasion des calligraphes grecs chassés de Constantinople, elle se

le Marchalianus, Rome, 1890, Y Alexandrinus, Londres, 1879-1883, le Sarravianus, Leyde, 1897, le Codex Bezse, Cambridge, 1899, le Rossanensis, Leipzig, 1880 (chromolithographie).

Un grand nombre de publications contiennent des fac-similés de manuscrits bibliques. Nous ne signalons que les collections les plus importantes et les plus modernes : Bond et Thompson, Facsimiles of ManuscripU and Inscriptions, l re série, Londres, 1875-1883, 2e série, Londres, 1884 et suiv. ; Kenyon, Facsimiles of Biblical Mss. in IheBritisk Mus., Londres, 1900 (25 planches) ; "Vitelli et Paoli, Collezione Fiorenlina di facsimili greci

S^Ti^ue !

202. — Papyrus grec des Septante du vu’( ?) siècle trouvé en Egypte in 1 « r fJ /.ih, xii, 6-8. D’après les Transactions of the ninth international Congress of Orientalists, Londres, 1893, t. ii, pi. IV.

surcharge de fioritures et de contractions arbitraires, qui en rendent la lecture très pénible et dont les premiers livres imprimés donnent quelque idée. Du reste, à partir du Xe siècle, la série des nombreux manuscrits datés est ininterrompue et sert de point de comparaison. On a de plus pour se guider la qualité de la matière (parchemin ou papier) et le genre d’ornementation. Omont, Facsimilés de Mss. grecs datés, etc., Paris, 1890, indique, 326 Mss. datés (quelques-uns seulement par approxima-/ tion) dont il existe des fac-similés (fig. 204 et 205).

C) Reproduction des manuscrits bibliques grecs. — Les procédés dont on dispose de nos jours permettent de reproduire à la perfection les anciens manuscrits. La photographie rend les traits les plus délicats et les plus effacés de l’original, à ce point qu’un manuscrit est quelquefois plus lisible dans la reproduction que dans le modèle lui-même. Seule, la couleur de l’encre n’est pas rendue. Ont été reproduits en entier par la phototypie ou l’héliogravure le Vaticanus, Rome, 1889-1890,


e latini, Florence, 1884-1888 ; Omont, Fac-similés des Mss. grecs datés de la Biblioth. nation, du ixe au xiv siècle, Paris, 1890 ; Fac-simiJe’s des plus anciens Mss. grecs en onciale et en minuscule de la Biblioth. nation, du IV 1 au XïP siècle, Paris, 1892 ; Graux, Facsimilés des Mss. grecs d’Espagne, Paris, 1890 ; Amphilochi, Descriptionpaléogr. de Mss. grecs des ix’-xvw siècles à dates certaines, Moscou, 1879-1880 ; Maunde Thompson, Bandbook of Greek and Latin Palœography, nouv. édit., Londres, 1903 (excellent manuel avec nombreux fac-similés et alphabets de toutes les époques). Pour les papyrus, Kenyon, The Palxogr. of Greek Papyri, Oxford, 1899 (alphabets et fac-similés). — Wessely, Papyrorum scripiurse grsecx specimina, Leipzig, 1900 et Studien zur Palseogr. und Papyruskunde, 3 fasc, Leipzig, 1901-1904, est moins pratique pour l’étude des manuscrits de la Bible.

II. DISTRIBUTION GÉOGRAPBIQUEDBS HANUSCRITSGRECS.

— Les collections importantes de manuscrits grecs pos IY. - 22