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MAHANÉH-DAN —MAHUS


primitivement partie, par conséquent, de la tribu de Juda, Jos., xv, 33, mais cette portion du territoire avait été cédée à la tribu de Dan. Jos., xix, 41. On ne saurait fixer avec plus de précision le site de Mahanéh-Dan. Conder, Palestine, Londres, 1889, p. 258, le marque dans l’ouadi el-Mutluk. C’est à Mahanéh-Dan que l’esprit de Dieu commença à agir dans Samson. Jud., xiii, 25. Quelques commentateurs ont voulu faire sans raison du Mahanéh-Dan de Samson et de celui dont il est parlé dans l’histoire de la campagne des Danites contre Laïs deux localités différentes. Voir Esthaol, t. ii, col. 1971.

    1. MAHARAÏ##

MAHARAÏ (hébreu : Mahârai, <a prompt ; » Septante : Noepé, II Reg., xxiii, 28 ; Mapaî ; I Par., xi, 30 ; Alexandrinus : Moopot’i ; Sinaiticus : Nepeé), un des vaillants soldats (gibbôrîm) de David. Il était de Nétophat, ville de la tribu de Juda, II Reg., xxiii, 28 ; I Par., xi, 30, à laquelle il appartenait comme descendant de Zaraï (hébreu laz-zarlyï) ou Zara. David fit de lui un des douze chefs de son armée ; il commandait à vingt-quatre mille hommes, chargés du service pendant le dixième mois de l’année. I Par., xxvii, 13. Dans ce dernier passage, le nom de Maharaï est écrit dans la Vulgate Marai et dans les Septante, Merjpâ ; Alexandrinus : Moopat

    1. MAHATH##

MAHATH (hébreu : Mahaf ; Septante : MaâG), nom des deux Lévites et d’un ancêtre de Notre-Seigneur.

1. MAHATH, Lévite de la branche de Caath, fils d’Amasaï et père d’Elcana, un des ancêtres d’Héman, chef de chœur du temps de David. I Par., vi, 35 (hébreu, 20). Il n’est probablement pas différent, d’après plusieurs interprètes, de l’Achimoth du ꝟ. 25 (hébreu, 11), mais les versets 25-26 paraissent altérés et il est très difficile de rétablir la leçon originale primitive.

2. MAHATH, Lévite, fils d’Amasaï, de la branche de Caath. Il vivait du temps d’Ézéchias et fut l’un de ceux qui purifièrent le Temple sous le règne de ce roi. II Par. xxxix, 12. Ézéchias le nomma plus tard, avec quelques autres, sous-intendant des revenus du Temple. II Par., xxxi, 13.

3. MAHATH, fils de Mathathias et père de Naggé, de la tribu de Juda, un des ancêtres de Notre-Seigneur. Luc, iii, 26.

    1. MAHAZIOTH##

MAHAZIOTH (hébreu : Mahâzïôt ; Septante : Me « ijiif ) ; Alexandrinus : Maaïiu>6), Lévite, le plus jeune des quatorze fils d’Héman, de la famille de Caath. Il vivait du temps de David et fut le chef de la vingt-troisième division des musiciens du sanctuaire. I Par., xxv, 4, 30.

1. MAHÉLETH (hébreu : Mahâlat ; Septante : M « e>16), fille d’ismaël et troisième femme d’Ésaù, dont elle était la cousine. Le frère de Jacob l’épousa dans l’intention de faire plaisir à son père Isaac, qui lui avait vu de mauvais œil prendre ses deux premières femmes parmi les filles de Chanaan. Gen., xxviii, 6-9. Dans la Genèse, xxxvi, 3, Mahéleth est appelée Basemath. Voir Basemath % 1. 1, col. 1492. Le Pentateuque samaritain porte Mahâlat dans les deux passages.

2. MAHÉLETH, mot hébreu conservé dans le titre du Ps. lxxxvii, 1, par la Vulgate. Voir Maëleth.

    1. MAHER-SCHALAL-KHASCH-BAZ##

MAHER-SCHALAL-KHASCH-BAZ (hébreu : Mahêr sâtâl hâS baz), nom symbolique et prophétique donné à un fils d’Isaïe. Les Septante le traduisent de la manière suivante : ToO o^iiùç 7rpovofiT|V 7roirixat (TxtjXwv, Is., viii, 1 ; Ta^soiç (rx-JÏeuaov, & ! U10( irpov&fjieuaov, Is., VIII, 3 ; et la Vulgate : Velociter spolia detrahe, cito preedare, Is., viii, 1 ; Accéléra spolia detrahere, festina prsedari,


s., viii, 3, « Hâte-toi d’enlever les dépouilles, prend vite le butin. » Dieu commanda au prophète d’écrire sur une tablette, avec un burin d’homme, c’est-à-dire en écriture intelligible : Mahêr idlàl hâs baz. Et un (ils étant né à Isaïe, Dieu lui dit : « Donne-lui pour nom Mahêr sdlâl hds baz, car avant que l’enfant sache dire : mon père, ma mère, on portera les richesses de Damas et les dépouilles (iâlal) de Samarie devant le roi d’Assyrie, il Is., viii, 1-4. Le Seigneur annonçait ainsi à Achaz et à son peuple, épouvantés par la coalition qu’avaient formée contre eux Rasin, roi de Damas, et Phacée, roi d’Israël, qu’ils ne devaient point s’effrayer, puisque ces deux princes allaient être battus et dépouillés par le roi d’Assyrie. En effet, peu après, Rasin fut défait et tué par Théglathphalasar, IV Reg., xvi, 9, et le royaume de Phacée fut ravagé par le même prince, qui emmena captifs une partie des habitants de la Palestine du Nord. IV Reg., xv, 29. — Les noms propres hébreux, étant toujours significatifs, se prêtent aisément aux allusions prophétiques, comme dans cet oracle d’Isaïe. Nous en trouvons d’autres exemples dans Is., vii, 3 (Se’âr Ydsûb), et dans Osée, son contemporain. Voir Lo-Ammi, Lo-Ruchamah, col. 317, 363.

    1. MAHIDA##

MAHIDA (hébreu : Mefridâ’; Septante : Maa8â, I Esd., ii, 52 ; MiSâ, II Esd., vii, 54 ; Alexandrinus et Sinaiticus : MeeiSâ), chef d’une famille de Nathinéens, dont les descendants revinrent de la captivité de Babylone en Palestine avec Zorobabel. I Esd., ii, 52 ; II Esd, , vu, 54.

    1. MAHIR##

MAHIR (hébreu : Mehir, « prix de vente ; » Septante : Majc’p), fils de Caleb (hébreu : Kelûb), le frère de Sua, de la tribu de Juda. Il eut pour fils Esthon. I Par., iv, 11. Voir Caleb 3, t. ii, col. 59.

    1. MAHOL##

MAHOL (hébreu : Màhol ; Septante : Ma), ; Alexandrinus : ’A(*a8), père des trois sages Héman, Chalcol et Dorda, auxquels Salomon était supérieur en sagesse. III Reg., IV, 31 (hébreu, v, 11). Le mot mâhôl, en hébreu, signifie « danse ». Ps. xxx, 12 ; cxlix, 3 ; cl, 4 (texte hébreu). De là vient que divers interprètes prennent mâfyôl pour un nom commun et non pour un nom propre, et traduisent, en conséquence : « Héman, Chalcol et Dorda, pères de la danse, » c’est-à-dire, d’après eux, par hébraïsme, habiles à conduire des chœurs de danse, musiciens célèbres. Cf. Frd. Keil, Die Bûcher der Kônige, 2e édit., 1876, p. 45. On allègue en faveur de cette explication que Chalcol et Dorda sont appelés fils de Zara et non fils de Mahol, dans I Par., ii, 6 cependant, comme dans le passage de III Reg., iv, 31 rien n’indique que le roi Salomon soit présenté comme musicien et chorège et qu’au contraire la comparaison porte sur la sagesse de ce prince, la plupart des commentateurs regardent Mahol comme un nom d’homme. Voir Chalcol, Dorda, t. ii, col. 505, 1492 ; Héman 2, t. iii, col. 587.

    1. MAHUMITE##

MAHUMITE (hébreu : ham-Mafiâvîm ; Septante : 6 Maou ; Alexandrinus : ô Maweîv), surnom d’Êliel, un des vaillants soldats de David. I Par., xi, 46. Mahâvîm paraît être un nom ethnique, désignant la patrie d’Éliel, mais la forme plurielle de ce mot est irrégulière et semble altérée. On croit communément que Mafrâvim signifie « originaire de Mahanaïm » ou Manaïm. Jos., xiii, 26. Il faudrait donc lire : ham-Ma/fanîmî. Voir Éliel 5, t. ii, col. 1677.

    1. MAHUS Jean##

MAHUS Jean, d’Oudenarde, commentateur néerlandais, frère mineur, enseigna les saintes Lettres dans le couvent de son ordre à Louvain. Sa réputation de vertu et de science le fit nommer premier évêque de Daventry ; mais son grand âge le contraignit à refuser cette

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