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MABIRE — MAGÉDA


diiction, des arguments et un appendice où sont exposées quelques vues nouvelles sur l’étude de la langue hébraïque, in-8°, Cæn, 1868. 0. Rev.

    1. MABSAM##

MABSAM (hébreu : Mibsâm ; Septante : Ma » <rti(i), nom du quatrième des douze fils d’Ismaël. Gen., xxv, 13 ; I Par., i, 29. Un Siméonite porte le même nom en hébreu. I Par., iv, 25 (la Vulgate a écrit son nom Mapsam). On a fait diverses hypothèses sur la tribu Israélite désignée sous le nom de Mabsam, mais on n’a pas réussi jusqu’ici à l’identifier. Quelques, assyriologues ont rapproché ce nom de celui de la tribu arabe des Manmani, nommé avec les Tantmudi dans un cylindre (ligne 20) de Sargon et dans ses Annales (Botta,

et Élon (de Béthanan). Ces trois villes appartenant toutes à la tribu de Dan, il est naturel de supposer que Maccès, qui n’est nommée nulle autre part ailleurs, taisait aussi partie de cette tribu. Conder a proposé d’identifier Maccès avec Mahkus, à trois heures environ au nord-est d’Ascalon, mais cette identification a contre elle de placer Maccès trop au sud, en dehors de la tribu de Dan. T. K. Cheyne, Encyclopœdia biblica, t. M, 1902, col. 2B06.

    1. MACÉDA##

MACÉDA (hébreu : Maqqêdâh ; Septante : Max » )8î et MaxeSàv), ville royale chananéenne, Jos., XII, 16, dans la plaine de la Séphéla, Jos., xv, 41, qui fut donnée à la tribu du Juda. Elle est nommée la dernière dans le

150. — Vue i’El-Mughar. D’après une photographie.

5, 1. 3-5). Voir Schrader, Die Keilinschriften und das alte Testament, 2e édit., 1883, p. 277.

    1. MABSAR##

MABSAR (hébreu : Mibsâr ; Septante : MàÇâp, Gen., xxxvi, 42 ; Baëadcp ; Alexandrinus : Ma6<xàp, I Par., i, 53), chef (’allûf) des descendants d’Ésaû ou Édom. Il succéda à Théman et eut lui-même pour successeur Magdiel. Gen., xxxvi, 42-43 ; I Par., i, 53-54. Une des villes dépendantes de Pétra en Idumée portait le nom deMàSuapa. Eusèbe, au mot Mctuaptc, Onomastica sacra, édit. Larsow et Partliey, 1862, p. 278, 279 ; Retend, Palæstina, 1711, p. 930 ; Fr. Buhl, Ge&ckichte der Edomiter, in-8°, Leipzig, 1893, p. 38.

    1. MACCES##

MACCES (hébreu : Mâqas, « limite ; » Septante : Maxé ;  ; Alexandrinus : Maypaç), localité qui fut placée sous la dépendance de Bendecar (t. i, col. 1575), un des douze intendants que Salomon avait chargés de pourvoir aux dépenses de la table royale. III Reg., iv, 9. Il était préposé aussi sur trois autres villes, Salebim, Bethsamès

second groupe de la plaine avec Gidéroth, Beth Dagoil et Naama. Jos., xv, 41.

1° Histoire. — Cette ville n’apparaît qu’une fois dans l’histoire sainte, lors de la conquête de la Palestine, à l’occasion de la célèbre bataille de Béthoron. Josué, après avoir battu, près de Gabaon, les rois du sud du pays de Chanaan qui s’étaient alliés contre les Gabaonites, « les poursuivit par le chemin qui monte vers Béthoron, et les tailla en pièces jusqu’à Azéca et à Macéda. » Jos., x, 10. Le roi de Macéda était parmi les confédérés et les fugitifs. Il se réfugia, avec les rois de Jérusalem, d’Hébron, de Jérimoth et de Lachis, dans une caverne qui était voisine de sa ville royale et qu’il devait par conséquent bien connaître, mais il fut trahi, et Josué, averti du lieu de sa retraite, fit fermer par de grosses pierres l’entrée de la caverne et y établit des gardes jusqu’à ce qu’il eût achevé de poursuivre les autres fuyards. Il revint alors à Macéda, fit sortir les cinq rois de leur lieu de refuge, ordonna à ses oCiciers de leur mettre le pied sur le cou (voir t. i, fig. 35, col. 227), puis