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LYRE


p. 127, Toutes les cordes étaient égales en longueur. La grosseur et la tension variaient suivant l’accord.

Les Hébreux possédaient deux espèces d’instruments 5. cordes qu’ils appelaient kinnôr et nébél. Le fait que les anciennes versions traduisent quelquefois par lyra

dans la lyre, de forme rectiligne, entièrement en bois et ne formant qu’une pièce avec les branches dans la cithare. Voir F. A. Gevaërt, Histoire et théorie de la musique dans l’antiquité, t. ii, Gand, 188l, p. 250 ; Guhi et Kôhner, La vie antique. 1. La Grèce, Paris, 1884,

140. — Lyres égyptiennes. Thèbes. D’après Wilkinaon, Mannere and Customs of ancient Egyptians, édit. Birch, 1. 1, fig. 242-243.

les mots hébreux nébél, Is., v, 12 ; III Reg., x, 12, et kinnôr, I Par., xv, 16 ; xvi, 5, est peut-être le résultat d’une conception erronée, que l’on retrouve d’ailleurs dans Hésychius et Suidas : xrôàpof Xûpa. Il faut remarquer cependant que la lyre et la cithare n’étaient pas des

p. 290, 291. Les deux instruments se confondirent à une époque postérieure. H. Lavoix, Histoire de la musique, Paris, 1886, p. 41 ; J. Weiss, Die musikalischen Instrumente in den heiligen Schriften, Graz, 1895, p. 36. D’après cette description, ce sont des lyres et des cithares

141. — Lyre héthéenne.

D’après Humann et Puchstein, Reisen in lileinasicn,

pi. XL VII, ûg. 2.

instruments très différents de la petito harpe antique. Voir Hakpe, t. iii, col. 434. Ces instruments eurent la même origine, et reposent sur le même principe de construction, modifié dans la harpe par la courbure du manche, dans la lyre et la cithare par la division des branches soutenant une traverse, et par l’adjonction « l’un corps sonore de forme ronde et recouvert de peau

142. — Instrument à cordes chaldéen. Musée du Louvre.

de diverses formes que représentent les monnaies juives du I er et du il » siècle de notre ère (fig. 138 et 139).

La lyre fut l’instrument national des Grecs. Il est à remarquer toutefois qu’elle n’est mentionnée ni par Homère ni par Hésiode. Homère, lliad., i, 187 ; xviii, 569, et Hésiode, Scut., 203, nomment la ç^piu^, instrument que les chanteurs ambulants « portaient » {fipw) sur l’épaule. Voir Hésychius, Lexicon, édit, M.